Dans le dernier article, on parlait des essentiels du 4e trimestre et de ses symptômes… et on te partageait notre petite liste du selfcare postpartum pour te préparer à vivre cette période en douceur et sans t'oublier.
On terminait en parlant de culottes postpartum, ces alliées essentielles des lochies (saignements et pertes vaginales après l'accouchement) et des fuites urinaires.
Comme on en parlait dans les derniers courriels, le plus incompris des alliés d'un 4e trimestre heureux, c'est un sous-vêtement postpartum absorbant confortable et efficace. Aujourd'hui, on parle des critères pour choisir une culotte post-accouchement, selon tes besoins et préférences particulières.
Bien entendu, ces solutions sont jetables. Elles polluent donc beaucoup et constituent une dépense nette pour un usage unique (en plus de te laisser avec des inutilisées dont tu ne te serviras sans doute jamais).
Mais si c'est la seule option que tu as sous la main, c'est une solution efficace!
Toutefois, les serviettes et culottes jetables postpartum qui ne sont pas certifiées biologiques sont, pour l'écrasante majorité, traitées avec des agents chimiques blanchissants, imperméabilisants ou agglomérants, antiodeur, etc. Pas l'idéal directement contre les muqueuses à vif de la vulve...
Les culottes jetables post-accouchement vendues sur le marché sont généralement faites d'un type de plastique souple qui ressemble à un tissu style nid d'abeille, peu respirant mais très extensible.
Bien qu'efficaces, elles offrent un choix limité dans la coupe et le style, et comportent une partie "serviette" intégrée dans la culotte, épaisse et traitée chimiquement elle aussi.
Les culottes d'incontinence vendues comme culottes jetables postpartum occasionnent parfois des fuites.
La consistance de l'urine et du sang n'étant pas la même, les produits spécialisés pour l'urine ne font pas toujours le travail pour absorber des saignements et pertes vaginales, surtout en quantité importante.
Si tu accouches à l'hôpital ou dans un centre d'accouchement, on te fournira un sous-vêtement en maille (culotte filet postpartum) à porter après l'accouchement. Ce sous-vêtement a la coupe d'un boxer long et fait un bon travail pour maintenir bien en place les serviettes jetables avec lesquelles on doit le porter.
Toutefois, ces serviettes (encore une fois traitées chimiquement) sont souvent très épaisses et peuvent causer de l'inconfort.
De plus, le motif du filet s'imprime dans la peau, et porter cette culotte post-natale sous des vêtements n'est vraiment pas idéal : elle s'accroche aux fibres du tissu et se désintègre rapidement.
C'est généralement un modèle de culotte ordinaire ou sans couture de type boxer ou couverture maximum, plus confortable et plus à même de garder la serviette jetable en place.
Encore une fois, même problème... Il faut la combiner à une solution polluante et toxique, maintenue par une bande collante à la fiabilité relative.
Par contre, tu peux aussi la combiner à une serviette postpartum lavable!
Plus larges et longues que les serviettes menstruelles, il faut bien les magasiner pour acheter un produit non-traité.
Gare aux snaps! Comme les serviettes menstruelles lavables, elles s'attachent avec une snap (bouton pression) sous la culotte - impossible alors de les porter avec un modèle boxer, et on risque toujours des fuites et de l'inconfort si la serviette se promène pendant la journée.
À cause de cette propension aux frottements, on te la déconseille si tu accouches par voie naturelle et que ta vulve est sensible ou blessée.
Les culottes à serviette intégrée (souvent des culottes menstruelles postpartum) sont très efficaces et confortables.
Le seul désavantage réside dans le changement de culotte : tu devras retirer souliers et pantalons pour changer de culotte chaque fois que tu veux revenir au sec. Pas idéal si tes lochies sont abondantes.
Magasine bien, car certaines entreprises traitent malheureusement leurs culottes aux PFAS (des agents imperméabilisants) et à l'argent colloïdal (un agent antibactérien), qui sont toxiques pour le corps.
Pour en savoir plus, tu peux consulter cet article sur les PFAS.
Toutefois, la plupart des culottes menstruelles post-accouchement qui offrent une option d’absorption maxi font très bien le travail, puisqu’elles sont conçues exprès pour absorber les saignements!
Tu peux aussi les utiliser pour tes règles par la suite, ce n’est donc pas une dépense perdue, mais un investissement!
Ce qui nous amène aux culottes à serviettes amovibles. Ou devrais-je dire LA culotte à serviettes amovibles.
Mme L'Ovary est la première entreprise à offrir une culotte en coton postpartum à pochettes (sans snaps ni collant) et des serviettes amovibles en format maxi ou régulier.
Une culotte en coton postpartum tout-en-un saine, confortable, pratique et à ton goût.
Les vêtements de compression et les culottes gainantes post-accouchement sont ajustés et sont spécialement conçus pour fournir un niveau de pression médicalement bénéfique au corps.
Bien que ça puisse être tentant d'opter pour des sous-vêtements avec un soutien supplémentaire — après tout, l'abdomen peut sembler assez lâche après l'accouchement à mesure que votre utérus se contracte — les sous-vêtements trop serrés peuvent entraver le processus de guérison.
Si tu as des questions, demande à ton médecin si une culotte gainante postpartum pourrait t'être utile.
Certains modèles de culottes sont plus recommandés que d’autres en mode postpartum. En effet, que ce soit pour les cicatrices de césarienne ou simplement pour plus de confort, on retrouve rarement des coupes string ou bikini dans les modèles postpartum offerts sur le marché.
Si c’est ta préférence, sache toutefois que le modèle Bikini est quand même offert dans le Kit postpartum, composé de plusieurs culottes Mme L’Ovary et de serviettes maxi. :)
Avec une ceinture qui monte au-dessus d'une incision de césarienne en guérison, ce sont souvent les préférées des mamans qui ont accouché par césarienne.
Notre culotte La Highty est un bon exemple de cette coupe.
Avec une ceinture plus haute, une couverture complète à l'arrière et une zone d'entrejambe plus large que les sous-vêtements bikini, ces culottes accommodent mieux les parties génitales douloureuses et le besoin d'un bon soutien après l'accouchement, particulièrement par voie naturelle.
Notre culotte La Shorty est un bon exemple de cette coupe.
Ces sous-vêtements ont la coupe d'un boxer, mais sont extensibles comme des culottes. Ils ont généralement une ceinture plus haute qui n'irrite pas les incisions, et restent bien en place sous n'importe quel vêtement. Plusieurs en font leur favori des jours mollo, en mode pyjama.
Notre culotte La Boxy est un bon exemple de cette coupe.
Fabriqués en une seule pièce, les sous-vêtements sans couture peuvent être moins irritants si vous avez une zone vaginale ou périnéale douloureuse ou enflée après l'accouchement, ou si vous avez eu des incisions.
Mme L'Ovary offre tous les modèles nommés plus haut dans son Kit postpartum, sauf la version sans couture. À toi de décider ce qui convient le mieux à ta situation et à tes préférences. :)
La mission profonde de Mme L'Ovary est de reconnecter les femmes à leur corps, à leurs cycles et à leurs superpouvoirs féminins pour rayonner plus de ces qualités essentielles dans le monde. Difficile de faire tout ça quand on vit de la douleur, de l'inconfort ou que les produits qu'on nous propose nous bousillent la santé!
Devant autant de choix imparfaits (serviettes qui bougent, culottes qui marquent la peau, composés chimiques toxiques, etc.), il fallait agir.
C'est pourquoi Mme L'Ovary a conçu le Kit postpartum.
Cet ensemble contient :
Les serviettes amovibles tiennent bien en place sans bouton-pression, sans ailes et sans Velcro qui irrite ou se dégrade avec le temps.
Tu peux choisir la coupe qui convient le mieux à ton style et à ton confort, et nos culottes sont exemptes de PFAS et composées de matières saines ou bio.
Profite également de 10 % de rabais supplémentaire sur le Kit postpartum avec le code POSTLOVE10.
Tu peux appliquer ce code rabais sur tous les autres kits et culottes (sauf le Kit personnalisé et la promo Assemble ta culotte) si tu préfères un kit contenant plus de culottes, ou essayer un modèle différent!
Si tu as déjà accouché ou si ce life-changing event est prévu pour bientôt dans ta vie, nous voulons commencer par te dire merci, et surtout, bravo.
Merci de porter la vie en toi et bravo pour ton courage et ta force de passer à travers ce processus que tant d'autres femmes avant toi ont traversé.
Quand on prévoit un accouchement, on pense surtout à l'événement lui-même, puisque c'est un moment unique et transformateur qui demande de la préparation mentale et physique.
Mais on prépare aussi la maison, la chambre du bébé, l'équipement pour en prendre soin (berceuses, moïses, jouets, vaisselle, tire-laits, suces et compagnie).
Puis, on se retrouve de l'autre côté du miroir, à la maison et dans un nouveau corps (encore) qui finit son travail suite à l'accouchement.
On appelle ce moment après l'accouchement le 4e trimestre (tu en as peut-être entendu parler), et il est caractérisé par plusieurs changements psychologiques et physiologiques.
Et on se dit qu'on aurait peut-être pu se prévoir un petit tiroir de douceur, nous aussi…
De quoi nettoyer une cicatrice de césarienne ou une vulve endolorie, des produits de bain apaisants, des crèmes et onguents à la texture ou à l'odeur réconfortante, un coussin postpartum, des culottes absorbantes… Les choses pour prendre soin de NOUS sont les grandes oubliées de la phase de nesting de la grossesse.
En fait, on est nous-mêmes les grandes oubliées d'un processus profondément bouleversant qui nous concerne quand même pas mal, on s'entend!
Une des choses qu'on sous-estime le plus, ce sont les lochies (pertes vaginales composées de sang, de cellules de l'endomètre, de mucus et de d'autres composantes utérines désormais inutiles) et parfois les fuites urinaires.
Actuellement, c'est le même défi dans le monde des solutions postpartum que dans celui des solutions menstruelles : on nous propose surtout des produits jetables, généralement inconfortables et traités aux PFAS (plus sur les PFAS dans ce dossier) qu'on placera directement sur nos parties les plus intimes, souvent à vif.
Il faudrait mettre ces serviettes dans des culottes en filet d'hôpital, ou des culottes lavables au look plus que douteux pour tout garder en place, qu'on ne réutilisera évidemment jamais de notre vie.
Mais pourquoi? Pourquoi, dans ce moment de vulnérabilité extrême suivant l'accouchement, il faudrait en plus imposer à notre corps des produits toxiques et inconfortables (souvent laids) qui ne nous serviront qu'une fois?
On n'a pas déjà donné dans l'inconfort durant la grossesse?
Les femmes derrière Mme L'Ovary pensent que toutes les femmes devraient pouvoir se célébrer à chaque moment de leurs cycles.
Se célébrer dans la douceur, le confort ET la beauté, le respect de leurs valeurs éthiques et environnementales, mais surtout d'une façon saine pour leur corps.
Dans ce moment de ta vie aussi merveilleux que compliqué, permets-toi d'enfiler une culotte bien conçue et en accord avec tes valeurs.
Si tu te sens un peu coupable de penser à autre chose qu'à bébé, dis-toi que ça prend un parent équilibré et en santé pour prendre bien soin d'un nouveau-né. <3
La maternité est un voyage riche en émotions, en défis et en transformations.
Si la grossesse et l'accouchement sont des moments intensément célébrés, le 4e trimestre reste souvent dans l'ombre, malgré son importance cruciale.
Le 4e trimestre est la période qui englobe les 3 premiers mois suivant l'accouchement. C'est une phase de transition où la mère et le bébé s'adaptent à leur nouvelle réalité.
Physiologiquement, le corps subit des changements considérables alors qu'il se remet de l'accouchement et que les hormones continuent de fluctuer.
La durée de la période postpartum (ou 4ème trimestre) varie beaucoup d'une femme à l'autre.
Les premières semaines sont souvent caractérisées par la récupération physique post-accouchement (fatigue importante, douleurs, saignements et changements hormonaux).
La récupération physique totale peut prendre pas mal plus de temps!
Pour les personnes allaitantes, l'allaitement (et tout ce qu'il implique d'inconforts physiques, d'efforts et de contraintes d'horaire - malgré les moments magiques et la connexion unique qu'il permet) peut nécessiter du temps et de l'énergie.
Les soins du nouveau-né, l'adaptation à la routine de sommeil, et la gestion du foyer peuvent également jouer sur le sentiment d'épuisement, de culpabilité et d'estime de soi.
Pour certaines femmes, la fin du 4e trimestre peut coïncider avec le retour au travail. Un autre ajustement majeur qui amène parfois son lot de pression sociale et de défis pour retrouver son rythme.
Ce qu'il est facile de perdre de vue, c'est que le 4e trimestre n'est pas une maladie, pleine de symptômes à combattre et de problèmes à régler.
C'est une période de guérison, où le corps, le cœur et l'esprit ont besoin d'un repos profond au milieu de ce joyeux chaos qu'on appelle la parentalité.
Plutôt que d'essayer d'en passer le cap le plus vite possible, prends le temps de te déposer dedans et d'en prendre soin - un peu comme on t'a dit de le faire avec tes contractions.
Ça se peut que ce soit le bordel dans la maison, que le souper soit un légume entier et un bol de céréales et que bébé ne soit pas photoready en tout temps.
C'est correct.
La priorité, c'est de prendre soin de ton bébé, mais aussi de ton corps (qui a accompli tout un miracle) et de ta santé mentale.
L'équipe de Mme L'Ovary est presque exclusivement composée de femmes, dont plusieurs sont mamans. Voici la trousse d’essentiels postpartum qu'elles t'ont concoctée.
N'oublie jamais de consulter ton médecin ou ta sage-femme avant d'opter pour une solution postpartum.
CONSEIL BONI : Utilise ton lait maternel comme lotion, et promène-toi les seins nus le plus souvent possible. Ce sont les deux meilleurs remèdes aux mamelons irrités!
Tu peux te concocter un spray apaisant pour la vulve en mélangeant une infusion de camomille et de calendule et de l'aloès pur dans un flacon pulvérisateur conservé au frigo.
Remue bien avant de pulvériser. Essaie-le ailleurs sur ton corps d'abord pour t'assurer de ne pas faire de réaction allergique.
Une eau infusée de calendule et de camomille peut être ajoutée à ton bain, tout comme du sel d'Epsom ou du sel de mer en petite quantité, pour leurs propriétés apaisantes et anti-inflammatoires.
Tu peux aussi déposer quelques gouttes d'huile essentielle de lavande (elle a des propriétés relaxantes et favorise la cicatrisation) ou d'arbre à thé (il a des propriétés antiseptiques et aide à prévenir les infections) et du bicarbonate de soude (qui aide à maintenir le pH de la région génitale et à soulager les démangeaisons) dans ton bain.
Assure-toi d’avoir un Savon intime pour te laver. C’est un savon doux et sans parfum adapté à tes parties intimes sensibles.
Conserve quelques serviettes amovibles Mme L'Ovary imbibées d’un peu d’eau (ou encore mieux, d’hydrolat de camomille) au congélateur. Ça te fera un petit ice pack intime quand tu auras besoin de fraîcheur. Tu peux aussi les enduire de gel d'aloès avant de les mettre au congélo.
ET FINALEMENT (le plus important)...
Justement, Mme L'Ovary offre un kit de culottes exprès pour la période postpartum.
Pour en savoir plus sur comment choisir la bonne culotte postpartum (on parle de tous les modèles, même les jetables!), tu peux lire notre article sur le sujet!
]]>Même s'il est nécessaire d'appeler un chat un chat, ce terme peut parfois dissuader une réflexion essentielle, tant chez les victimes que chez les auteurs de cette violence.
Certaines patientes victimes de violences gynécologiques n'arrivent pas toujours à mettre le doigt sur ce qu'elles ont vécu, car leur ressenti est souvent diminué, banalisé.
Les violences gynécologiques souvent subtiles et insidieuses, pouvant prendre la forme de propos culpabilisants ou infantilisants, de choix non éclairés, ou de rendez-vous précipités, laissant tout de même des séquelles.
Les violences gynécologiques sont un sujet tabou et trop souvent passé sous silence. Pourtant, il est crucial de lever le voile sur ces pratiques abusives et douloureuses qui affectent grandement la santé et le bien-être des personnes qui les subissent .
Cet article vise à informer et sensibiliser sur les violences gynécologiques, en expliquant ce qu'elles sont, comment les reconnaître et quelles sont les démarches à suivre pour y faire face.
Les violences gynécologiques se réfèrent à un ensemble de pratiques abusives, humiliantes ou non consenties, perpétrées par des professionnels de santé dans le cadre des soins gynécologiques.
Elles peuvent prendre différentes formes, telles que des examens intrusifs, des commentaires dégradants, des pressions pour des choix contraceptifs ou des interventions médicales non nécessaires.
Elles englobent également le manque d'accès aux soins en obstétrique ou en gynécologie, où certaines personnes sont moins bien soignées voire non soignées, voire traitées avec mépris lorsqu'elles obtiennent des soins.
Il est important de savoir reconnaître les signes de violences gynécologiques afin de pouvoir les identifier et les dénoncer.
Parmi les indicateurs fréquents, on retrouve le non-respect du consentement éclairé, le manque d'information sur les procédures médicales, les commentaires dégradants, l'absence d'empathie et de respect de l'intimité.
Les violences gynécologiques ont des conséquences néfastes sur la santé physique et psychologique. Elles peuvent entraîner des traumatismes, des troubles de l'anxiété, des troubles du sommeil, une baisse de l'estime de soi et une méfiance envers les professionnels de santé.
Les actes de violence gynécologique peuvent causer des dommages physiques considérables. Les examens intrusifs, les gestes brusques et non consentis, les pratiques médicales invasives non justifiées peuvent entraîner des lésions, des douleurs intenses, des traumatismes physiques et des complications de santé. Ces impacts physiques peuvent avoir des conséquences durables, perturbant le bien-être et la santé globale.
Les violences gynécologiques ont également des répercussions profondes sur la santé mentale et le bien-être émotionnel. Les actes abusifs, les paroles dégradantes, le non-respect de l'intimité et de la dignité peuvent engendrer des traumatismes psychologiques, des sentiments de honte, de colère, de frustration et d'impuissance.
Les personnes victimes de ces violences peuvent développer des troubles anxieux, des troubles de l'humeur, des troubles du sommeil, ainsi qu'une diminution de l'estime de soi et de la confiance envers les professionnels de santé.
Les violences gynécologiques créent un profond sentiment de trahison et de perte de confiance chez les personnes qui en sont victimes. Elles remettent en question la relation de confiance entre le/la patient·e et le/la professionnel·le de santé, ce qui peut entraîner une méfiance généralisée envers tout le corps médical.
La perte de confiance peut également se répercuter sur d'autres aspects de la vie, affectant les relations interpersonnelles et la santé sexuelle, l'accès aux soins médicaux et le suivi régulier des examens gynécologiques.
Les victimes de violences gynécologiques peuvent rencontrer des obstacles lorsqu'elles cherchent de l'aide. La peur de ne pas être crues, la stigmatisation, le manque d'informations sur les ressources disponibles, ainsi que les préjugés de genre peuvent décourager les femmes à exprimer leur vécu et à demander de l'aide.
Il est donc essentiel de mettre en place des structures de soutien adaptées, où les femmes peuvent trouver l'écoute, l'empathie et le soutien nécessaires.
Face aux impacts physiques et psychologiques des violences gynécologiques, la reconstruction et la guérison sont des étapes essentielles pour les victimes.
Cela peut impliquer la recherche de soutien thérapeutique, de groupes de parole, de services de santé spécialisés dans les violences faites aux femmes.
Il est également important de promouvoir des pratiques gynécologiques respectueuses, basées sur le consentement, l'écoute active et le respect de l'autonomie des femmes.
Au Canada et en France, la réflexion est bien entamée et on encourage les bénéficiaires de soins gynécologiques à faire respecter leurs droits.
Il est essentiel d'agir lorsque l'on est victime de violences gynécologiques, même si ça peut être difficile. Voici quelques démarches à entreprendre.
Il est important de ne pas garder le silence et de partager votre expérience avec des proches, des groupes de soutien ou des associations spécialisées. Le partage de vos témoignages peut aider à briser le tabou et à sensibiliser sur ces violences.
Consultez un professionnel de santé de confiance pour obtenir des conseils et un suivi médical adéquat. Si vous ne vous sentez pas écouté·e ou respecté·e, n'hésitez pas à changer de praticien·ne.
Dénoncez les violences gynécologiques auprès des autorités compétentes, telles que les ordres des médecins ou des gynécologues, les associations de défense des droits des femmes ou les instances de régulation de la santé.
Engagez-vous dans des actions militantes pour promouvoir des soins gynécologiques respectueux et sensibiliser sur les violences gynécologiques. Ensemble, nous pouvons faire entendre notre voix et demander des changements concrets.
La route vers un avenir où chacun·e, quel que soit son genre, son orientation sexuelle, son ethnicité ou son statut social, serait traité· avec respect et dignité dans le domaine de la santé, et spécialement dans un domaine aussi intime que la gynécologie, est longue et sinueuse.
Les violences gynécologiques sont une réalité douloureuse qui affecte de nombreuses personnes. Mais chacun·e a est en droit de recevoir des soins gynécologiques respectueux, bienveillants et consentis.
En nous informant, en partageant nos témoignages et en demandant des changements, nous pouvons contribuer à mettre fin aux violences gynécologiques et à protéger les droits des femmes.
Ensemble, défendons notre droit à une santé gynécologique sans violence ni abus.
- Est-ce que ça fait mal?
- Est-ce que nous perdons beaucoup de sang?
Là sont des questions fréquemment posées par les élèves de Shany, enseignante au primaire, à propos des premières menstruations.
]]>- Est-ce que ça fait mal?
- Est-ce que nous perdons beaucoup de sang?
Là sont des questions fréquemment posées par mes élèves en début des cours d’introduction à la sexualité que je donne dès le mois de mars. J’enseigne dans une école primaire privée sur la Rive-Sud de Montréal. Plus précisément, je suis prof de 5 e année.
Vous aurez deviné que les questionnements précédemment listés font référence à l’apparition des premières règles chez les jeunes filles en puberté. D’ailleurs, je ne les énumérerai pas tous parce que je manquerais de place, mais je trouvais pertinent de vous partager quelques-unes de mes anecdotes à ce sujet afin de mieux vous outiller, vous, que vous soyez enseignant·e·s ou parents, pour jaser de menstruations avec les enfants de votre entourage.
Comme introduction à ces classes, je prends toujours le temps d’expliquer à mes étudiant·e·s que la sexologie est un sujet qui m’interpelle particulièrement et que j’apprécie l’enseigner. À vrai dire, c’est une de mes matières préférées. Ça fait beaucoup réagir quand j’affirme ceci. Comme je leur précise ça, je m’attarde aussi à leur expliquer que j’aurais donc espéré avoir un ou une prof peu timide, similaire à mon tempérament aujourd’hui, pour décortiquer chacune de mes inquiétudes relatives à la sexualité de mon corps encore frêle à l’époque.
Je mentirais si je vous cachais les points d’interrogations présents dans leurs yeux et leur dédain face à cette sphère du curriculum. Toutefois, aujourd’hui, je suis très fière de clamer que ce cours est devenu un des favoris d’une panoplie de mes élèves!
Je pense que c’est mon intérêt envers ce sujet qui les a rendu·e·s avares de connaissances reliées à ce thème. C’est comme dans n’importe quoi en fait! Ça, et mon ouverture. Rares étaient les questions auxquelles je ne pouvais pas répondre et/ou que je refusais de donner une réponse parce que ce n’était pas rated 11 ans.
Mine de rien, une fois en confiance et à l’aise, leurs questions fusaient de tous bords tous côtés. Par manque de temps, je leur ai indiqué où me ils pourraient revendiquer mon aide de façon anonyme; j’ai créé ce que nous appelons un Padlet.
Ça a le même rôle qu’une boîte à questions, donc recevoir des réponses anonymement, en plus de protéger l’environnement, car aucun papier n’a été utilisé pour poser sa question. Sous le couvert de l’anonymat, il était encore moins intimidant d’interroger la prof!
Notamment, je recommande cette ressource à toustes les enseignant·e·s qui souhaitent intégrer cette pratique lors des classes d’éducation à la sexualité. Sans oublier que je revenais sur les questions posées, et sur les réponses que je donnais, à chaque fois que j’abordais le sujet.
Ainsi, ma classe sentait que leurs questionnements étaient valides et ça laissait place au dialogue. Pour être franche, ce sont les interrogations de mes étudiant·e·s qui guident la planification de mon cours en lien avec la sexologie. Iels sont tellement curieux·euse·s!
Trop régulièrement, nous pensons que les enfants ne sont pas assez vieux pour aborder ce qui entoure les menstruations, les relations sexuelles, les agressions sexuelles, etc. En tant qu’enseignante, je trouve primordial de leur en glisser un mot avant qu’ils traversent de l’autre côté, soit avant qu’ils fréquentent l’école secondaire.
J’aurais apprécié, moi, qu’on m’informe qu’on ne perd pas plus de 3 cuillères à table de sang, au total, durant nos règles. Ça m’aurait rassurée il me semble…
J’aurais aimé ça, moi, qu’on prenne le temps de me présenter les diverses façons possibles de récolter son sang menstruel. Pas juste les tampons et les serviettes menstruelles!
Dans le fond, j’aurais adoré qu’on dédramatise tous les tabous entourant le sexe et cette fameuse semaine du mois. Point. Je me serais sentie moins gênée quand j’ai tâché mes pantalons pendant mon cours de géo en secondaire trois. Je me sentirais moins coupable quand mes hormones sont dans le tapis. Je serais plus dans l’accueil de mes états d’âme et dans l’acceptation de ces derniers. Je ne tenterais pas de me justifier sans cesse et d’éviter d’en parler de peur de traumatiser et de dégoûter les gens m’entourant.
Ceci dit, pourquoi ne pas offrir un environnement bienveillant aux prochaines générations à la place de leur lancer des tomates, car leur humeur est massacrante (so what)?
- Est-ce que je peux te dire un secret, me demanda mon élève de 5 e année.
- Bien sûr! Dis-moi!
Les yeux brillants, une fillette de ma classe venait de me confier qu’elle avait ses premières règles. Elle pétillait de bonheur! Cette même fillette annonçait la même nouvelle à mes collègues, c’est-à-dire l’autre enseignante de 5 e année et l’enseignante d’anglais, la veille. Elle aurait pu l’annoncer à la planète entière dans un porte-voix si elle avait pu je pense.
Si vous, vous trouvez ça drôle et ou étrange comme comportement, moi, je la comprends. Le bonheur d’être enfin considérée « femme » et de se compter parmi la gang des filles qui sont menstruées était une délivrance en ce qui me concerne. J’enviais toutes mes amies de 6 e année dont le sang coulait depuis un moment déjà. Évidemment, quand les pré-adolescents ne s’harmonisent pas avec le moule qui leur est présenté, c’est angoissant. Encore plus quand tu es le ou la seul(e) à ne pas être conforme!
Ce que l’histoire ne dit pas, c’est que non seulement, la période de puberté est stressante, mais tout ce qui l’entoure l’est également. Ceci dit, imaginez le scénario suivant : vous êtes en 5 e année, vous vous comptez parmi un groupe d’amis tissé serré, toutes les filles de celui-ci ont eu leurs premières règles et vous, vous êtes la seule rejetonne dont les seins peinent à bourgeonner et dont les ovaires ne se font même pas sentir! C’est la catastrophe!
C’est ce que les jeunes vivent continuellement dès leur arrivée au 3 e cycle. Les étudiantes ne l’affirmeront pas ainsi, mais c’est ce qui leur traverse l’esprit quand une autre de leur BFF va leur demander si, par hasard, elles n’ont pas une serviette menstruelle à leur prêter.
Sinon, il y a les élèves beaucoup plus discret·ète·s quand il est question de l’arrivée de leurs premiers saignements.
Pour illustrer, si les parents ne m’en avaient pas glissé un mot lors de notre dernière rencontre de bulletin, je ne l’aurais jamais su. Même les jeunes filles qui détenaient une confiance absolue en moi, leur prof de 5 e année, ne me partageaient pas ce secret. Même le papa et la maman de cette enfant ignoraient les raisons derrière cette fausse confidence. C’est comme si les jeunes filles avaient honte de ce qui leur arrivait…
C’est vrai qu’il n’y a rien de très attrayant à l’aperçu d’une tache de sang dans nos bobettes, je vous l’accorde, mais c’est l’arrivée d’un pouvoir magique : l’habilité de créer un être humain! Au début, ma classe ne me croyait pas.
- Aussi tôt?
- Qui voudrait être maman à 11 ans?
- Comment on devient mère à 11 ans?
Vous devinerez que ce sont, encore une fois, toutes des interrogations auxquelles j’ai dû trouver une réponse. Toutefois, cette fois-ci, je me suis contentée de rappeler à ma classe qu’en cas de besoin, je tenais un petit inventaire de produits menstruels si un imprévu arrivait. Oui, je tiens un petit répertoire de serviettes menstruelles dans mon sac juste au cas… Pourquoi me demanderez-vous? Parce que c’est ce que j’aurais souhaité que mon enseignante fasse quand je fréquentais encore l’école primaire, que je vous répondrais.
- Est-ce que quelqu’un a des serviettes menstruelles avec eux?
C’est une consœur de travail qui m'a demandé ceci pour sa fille de 6 e année.
- Elle a eu ses premières règles lors de notre voyage d’été et, typiquement aux premières menstruations, son cycle n’est pas régulier, et elle n’a pas ses culottes menstruelles en sa possession maintenant!
Vous aurez prédit que je me suis proposée pour lui fournir plus qu’un seul pad. Vous avez vu juste! Je dois aussi avouer que mon cœur dansait aux paroles de ma collègue : mon élève de l’an dernier avait recours à des serviettes menstruelles réutilisables! J’aime penser que mes cours d’introduction à la sexualité, ainsi que mes conseils en matière de cycle menstruel, ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd!
- Pourquoi tu parles de menstruations à toute la classe quand ce sont uniquement les filles qui vont être dans leur semaine?
Cette question ne m’est pas seulement posée par mes élèves s’identifiant comme un garçon : il y a aussi leurs parents, les autres profs et même les filles se retrouvant dans mon local qui s’interrogent également à ce sujet.
Je leur fournis toustes la même réponse qui est la suivante : je prends la décision d’aborder cette thématique avec tout le monde étant donné que chacun·e d’entre vous va connaître et fréquenter une femme qui, un jour ou l’autre, aura le sang qui se pointera le bout de l’endomètre! Que ce soit notre blonde, notre conjointe, notre femme ou encore notre amie, notre sœur, notre cousine, notre tante ou notre mère. Peu importe notre identité de genre ou notre orientation sexuelle, nous connaissons toustes une personne qui saignera en notre présence. Fréquemment, c’est à ce moment précis que le silence est palpable dans ma salle de cours.
- Ça, c’est quand maman se fâche souvent dans la même semaine, hein, madame?
J’ai hésité entre rire et froncer les sourcils quand cette question a frôlé les lèvres d’un de mes grands cocos. Vous comprendrez que j’ai choisi le ricanement.
- En effet, mais toi, tu fais plus référence au syndrome prémenstruel ou, plus communément appelé le SPM.
Silence dans la salle…
Beaucoup trop souvent, le SPM s’associe à la folie ou à la variation jugée anormale des humeurs de la femme. Cette impression est imprégnée dans notre méthode de percevoir le corps féminin en vue de se préparer à relâcher l’endomètre non fécondé ou, en langage familier, à être dans sa semaine.
Pour qu’un enfant d’à peine 11 ans me demande si le tempérament changeant de sa maman était créé par cette semaine spécifique du mois, c’est parce que nous avons encore énormément de travail à faire à ce sujet selon mon humble avis. D’ailleurs, c’est pour cette raison que je trouve pertinent de parler des saignements vaginaux à toustes et chacun·e des enfants dans mon groupe : pour normaliser ce sujet si important, mais encore tellement intimidant pour trop de gens. Oui, il existe bel et bien des variations de l’humeur durant la phase prémenstruelle dûes au changement d’hormones. Néanmoins, nous ne sommes pas folles pour autant et, le plus important, c’est que nos émotions sont valides tout au long de notre cycle.
- Vous, madame, avez-vous déjà eu vos règles pendant que vous nous enseigniez?Je jure que je n’invente pas ce moment de mon quotidien! Un de mes étudiant·e·s (vous comprendrez que quelques détails m’échappent) s’est réellement questionné à mon égard.
J’ai trouvé ça mignon qu’un enfant de cet âge se préoccupe sincèrement de ma santé.
- Bien oui! Plusieurs fois même!
Quelques ricanements ont fusé d’une part et d’autre de la classe. Ils venaient de saisir que madame Pageau aussi pouvait ne pas être de bonne humeur, être fatiguée et se sentir migraineuse parce qu’elle pouvait saigner du vagin et ce, une fois par mois. Ce n’est pas rien pour un kid de 10-11 ans!
Habituellement, certains professeurs préfèrent cacher certains aspects de leur vie personnelle, ce que je respecte, mais moi, j’opte de plus en plus pour la transparence envers ma classe. Je trouve que ça me permet de tisser un réel lien de confiance et de démontrer que je suis une humaine, moi aussi, avant tout, et que je possède quelques failles également.
Tel que mentionné précédemment, j’essaye d’être l’enseignante que j’aurais espéré avoir en 5e année : ouverte d’esprit et peu timide d’aborder certaines thématiques plus embarrassantes que d’autres.
Bonne année scolaire à toustes les professeur·e·s! En espérant que les tabous soient de moins en moins présents dans nos anecdotes ainsi que dans notre quotidien.
]]>À toutes les personnes vivant avec le SOPK au quotidien, on vous voit ❤️
*Le mot "femme" a été utilisé pour alléger le texte ; il désigne toute personne de phénotype XX, sans égard à son identité de genre.
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est un trouble endocrinien qui touche 1 femme sur 7 en âge de procréer. Il se caractérise par un dysfonctionnement de l’ovulation et une hyperandrogénie (surproduction d’hormones mâles) ainsi que par la présence de petits kystes sur les ovaires qui peuvent affecter la fonction ovarienne normale.
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une condition complexe et multifactorielle dont les causes exactes ne sont pas entièrement comprises. Plusieurs facteurs génétiques, hormonaux et métaboliques semblent jouer un rôle dans le développement du SOPK. Voici quelques-unes des influences possibles :
Il existe des preuves d'une composante génétique dans le SOPK. Les femmes ayant des membres de la famille atteints de SOPK ont un risque accru de développer la condition.
La résistance à l'insuline, un état où les cellules ne répondent pas efficacement à l'insuline, est fréquemment associée au SOPK. Cela conduit à une production accrue d'insuline pour maintenir les niveaux de sucre dans le sang, ce qui peut stimuler la production d'androgènes par les ovaires.
Une perturbation dans la régulation normale des hormones sexuelles, y compris l'hormone folliculostimulante (FSH) et l'hormone lutéinisante (LH), peut contribuer au SOPK. Les niveaux élevés d'androgènes sont également caractéristiques du SOPK.
L'inflammation chronique peut jouer un rôle dans le SOPK. Des études suggèrent que les femmes atteintes de SOPK peuvent avoir un état inflammatoire accru.
Des facteurs tels que l'obésité et le manque d'activité physique sont associés au SOPK. L'obésité peut aggraver la résistance à l'insuline, contribuant ainsi au développement du SOPK.
Certains facteurs environnementaux et expositions in utero peuvent également être liés au développement du SOPK.
Il est important de noter que chaque personne atteinte de SOPK peut présenter une combinaison unique de facteurs contributifs. Les symptômes et la gravité de la condition peuvent varier considérablement d'une personne à l'autre. Le diagnostic et la gestion du SOPK nécessitent une approche personnalisée et peuvent impliquer des changements de mode de vie, des médicaments pour réguler les hormones et traiter les symptômes, et parfois des traitements de fertilité si la conception est difficile.
Une chose est sûre : que le débalancement hormonal soit à la source du SOPK ou une conséquence d’un ou plusieurs autres facteurs déclencheurs, le SOPK est une affaire d’hormones. Voyons plus en détails les impacts du déséquilibre de chaque hormone impliquée.
Les femmes atteintes de SOPK produisent souvent des niveaux plus élevés d'androgènes que la normale. Cela peut entraîner des symptômes tels que la croissance excessive de poils (hirsutisme), l'acné et la perte de cheveux.
Le SOPK est souvent associé à une résistance à l'insuline, produite par le pancréas, ce qui signifie que les cellules du corps ne réagissent pas de manière optimale à cette hormone qui régule le taux de sucre dans le sang. Cette résistance à l'insuline peut conduire à une augmentation des niveaux d'insuline dans le sang.
En réponse à la résistance à l'insuline, le pancréas produit plus d'insuline pour maintenir des niveaux normaux de sucre dans le sang. Une hyperinsulinémie peut contribuer à la production accrue d'androgènes par les ovaires, ce qui aggrave le déséquilibre hormonal.
L'hormone folliculostimulante (FSH) est une hormone produite par la glande pituitaire, une petite glande située à la base du cerveau. FSH fait partie des hormones gonadotropes, ce qui signifie qu'elle agit sur les organes reproducteurs, en l'occurrence les ovaires. Elle stimule la croissance folliculaire et la production d'œstrogènes.
la LH est également produite par la glande pituitaire et comme l'hormone folliculostimulante (FSH), l'LH est une hormone gonadotrope qui joue un rôle clé dans la régulation de la fonction reproductive (déclenchement de l’ovulation et formation du corps jaune, une matière résiduelle des follicules qui, après l’ovulation, servent à produire d’autres hormones comme la progestérone qui prépareront l’utérus à la possible implantation d’une ovule fécondée.
Les femmes atteintes de SOPK peuvent avoir des niveaux élevés de LH. Cela peut stimuler les ovaires à produire plus d'androgènes.
Le syndrome des ovaires polykystiques entraîne un ensemble de symptômes : cycle irrégulier et anovulatoire, aménorrhée, hirsutisme, acné, troubles du sommeil, infertilité, surpoids, dépression, fatigue chronique, etc. Ceux-ci varient d’une personne à l’autre et il est possible d’être atteint·e de SOPK sans avoir tous les symptômes.
Le SOPK est également associé à un risque accru de développer certains problèmes de santé à long terme, tels que le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires et des difficultés à concevoir.
Plusieurs personnes atteintes du SOPK se demandent si le syndrôme peut entraîner des risques accrus de contracter un cancer du système reproducteur. Le syndrome des ovaires polykystiques et le cancer sont deux conditions distinctes, mais certaines conditions, y compris le SOPK, peuvent influencer le risque de certains cancers et vice versa. Voici quelques points à considérer (ensuite c’est finie la grande théorie, on vous donne des trucs concrets, promis!) :
Les femmes atteintes de SOPK peuvent présenter un risque légèrement accru de cancer de l'endomètre en raison d'un déséquilibre hormonal, en particulier une exposition accrue aux œstrogènes sans l'équilibre de la progestérone. Cependant, ce risque demeure relativement faible.
Comme on l’a mentionné plus haut, le SOPK est souvent associé à la résistance à l'insuline, et des niveaux élevés d'insuline peuvent être associés à un risque accru de certains cancers, y compris le cancer du sein et le cancer colorectal.
Certaines personnes atteintes de SOPK peuvent avoir des difficultés à concevoir et peuvent nécessiter des traitements de fertilité. Ces traitements peuvent être associés à un risque légèrement accru de certains cancers, bien que la relation entre la fertilité et le cancer soit complexe et dépende de nombreux facteurs.
Les personnes souffrant du SOPK peuvent être encouragées à surveiller leur santé de près et à prendre des mesures pour réduire les facteurs de risque modifiables, tels que le maintien d'un poids corporel sain et la gestion de l'insuline.
Il est crucial de souligner que le SOPK en lui-même n'est pas une condition cancéreuse, et la grande majorité des femmes atteintes de SOPK ne développent pas de cancer. Cependant, il est toujours recommandé d'avoir des discussions ouvertes et régulières avec ta/ton professionnel·le de la santé pour surveiller ta santé reproductive, discuter de tes préoccupations et élaborer un plan adapté à ta situation spécifique.
Si tu as des antécédents familiaux de cancer ou si tu as des inquiétudes spécifiques, ta/ton professionnel·le de la santé pourra te conseiller sur les stratégies de prévention, les dépistages appropriés et les mesures à prendre pour maintenir une bonne santé reproductive.
Puisque les habitudes de vie jouent un rôle significatif dans le SOPK, tant dans son développement que dans sa gestion, voici certaines habitudes de vie pouvant influencer positivement ton bien-être :
Diversifier les repas et privilégier les aliments anti-inflammatoires est important pour équilibrer la flore intestinale, réduire l’inflammation et réguler son cycle.
Exemples: légumes et fruits frais et de saison, omégas 3, grains entiers, légumineuses, réduire le sucre, les aliments transformés, les glucides raffinés, la viande rouge et les produits laitiers.
Manger des protéines à chaque repas (y compris le matin) aide à stabiliser la glycémie et
réduire la résistance à l’insuline qui concerne au moins 75% des femmes atteintes de SOPK et contribue aux troubles de l’ovulation et du cycle menstruel.
Privilégie la volaille, les œufs, le poisson, et les protéines végétales.
Adopter les bons gestes au quotidien est important pour l’équilibre hormonal. Par exemple, dormir un minimum de 7 heures/nuit, s’accorder des moments de détente pour réduire le stress, boire suffisamment d’eau au quotidien, pratiquer une activité physique modérée et adaptée au SOPK, réduire les perturbateurs endocriniens et la consommation d’alcool, etc.
Certaines plantes médicinales aident à réguler les hormones sexuelles et le cycle menstruel, et réduire les symptômes courants du SOPK. Elles peuvent être utilisées en cure et préparées en tisanes, infusions ou décoctions en fonction des plantes utilisées. Parmi tes alliées se trouvent la menthe, la racine de réglisse, les feuilles de framboisier, la racine de bardane, l’ortie, la cannelle, le thé vert et l’alchémille.
Les personnes atteintes de SOPK ont des carences plus élevées en vitamines et minéraux clés dont la vitamine D, vitamine B9 et B12, le zinc et le magnésium. Ces nutriments jouent un rôle clé dans le métabolisme, l’équilibre hormonal et la fertilité. Il est donc essentiel de consommer des aliments qui en contiennent et de prendre des compléments alimentaires lorsque nécessaire.
Le myo-inositol est un type de supplément alimentaire qui a suscité de l'intérêt dans le contexte du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).
Le myo-inositol est un isomère de l'inositol, une substance que l'on trouve dans plusieurs aliments. Il est souvent considéré comme une vitamine du complexe B, bien que le corps puisse le produire en petites quantités.
Voici comment le myo-inositol est lié au SOPK :
Il est essentiel de noter que bien que certaines études aient montré des résultats prometteurs, la recherche sur l'utilisation du myo-inositol dans le traitement du SOPK est encore en cours et certains résultats sont préliminaires.
De plus, il est important de consulter un·e professionnel·le de la santé avant de commencer tout supplément, car cela peut avoir des interactions avec d'autres médicaments ou conditions médicales.
Chaque personne est unique, et ce qui fonctionne pour une personne peut ne pas fonctionner de la même manière pour une autre. Si tu envisages essayer le myo-inositol pour le SOPK, assure-toi d'en discuter avec ta/ton médecin pour obtenir des conseils personnalisés en fonction de ta situation de santé spécifique.
Finalement, le but n’est pas de tout faire parfaitement et d’adopter ces habitudes dès demain! Vas-y à ton rythme, sans te mettre de pression et en restant à l’écoute de ton corps.
Pour plus d’astuces, télécharge le guide gratuit: 5 étapes pour réguler son cycle et tomber enceinte avec le SOPK.
]]>Elle se caractérise par la croissance anormale de tissu endométrial en dehors de la cavité utérine, principalement dans la cavité pelvienne. Cette croissance tissulaire peut causer des douleurs pelviennes, des menstruations douloureuses et l’infertilité. En gros, l'endomètre se développe en dehors de l'utérus et provoque des inflammations, et parfois des adhérences dans la cavité pelvienne.
Il est important de souligner que l'endométriose est une condition complexe qui peut avoir des conséquences significatives sur la qualité de vie et la fertilité des personnes qui en souffrent. Un diagnostic précoce, une prise en charge adaptée et un suivi médical régulier sont essentiels pour aider à vivre avec cette condition et à rechercher les meilleures solutions pour leur bien-être.
Examinons les symptômes, le diagnostic, le traitement et la prévention de l'endométriose.
Les symptômes de l'endométriose varient considérablement d'une personne à l'autre, mais ils sont souvent caractérisés par des douleurs pelviennes chroniques, des menstruations douloureuses, des douleurs lors des rapports sexuels (également appelées dyspareunie), une fatigue chronique et des problèmes intestinaux et urinaires, tels que des douleurs pendant les selles, des ballonnements, de la diarrhée ou de la constipation, des douleurs lors de la miction et des envies fréquentes d'uriner.
Les autres symptômes moins fréquents incluent des saignements abondants pendant les menstruations, des nausées, des vomissements et des douleurs thoraciques.
Les douleurs pelviennes sont souvent décrites comme des crampes menstruelles intenses qui peuvent irradier vers le bas du dos et les jambes. Les douleurs peuvent s'aggraver pendant les menstruations, mais peuvent également se produire en dehors de celles-ci.
L'endométriose est une maladie complexe et parfois insidieuse qui peut avoir un impact profond sur la fertilité des femmes. Lorsque l'endomètre se développe en dehors de l'utérus, les conséquences peuvent perturber la physiologie normale de la reproduction et créer des obstacles à la conception.
Les personnes atteintes d'endométriose peuvent rencontrer des difficultés pour concevoir naturellement. Les adhérences et les kystes peuvent provoquer des altérations de l'anatomie et perturber le fonctionnement des trompes de Fallope, les conduits qui transportent les ovules des ovaires à l'utérus. Cela peut entraîner une obstruction des trompes, rendant difficile le passage des ovules vers l'utérus où ils pourraient être fécondés par un spermatozoïde.
De plus, l'endométriose peut provoquer des inflammations chroniques dans la cavité pelvienne, ce qui peut nuire à la qualité des ovules et interférer avec leur capacité à être fécondés. L'implantation de l'embryon dans l'utérus peut également être compromise en raison de l'inflammation et des modifications de l'environnement utérin.
L'endométriose peut également affecter la réserve ovarienne, c'est-à-dire le nombre et la qualité des ovules disponibles pour la fécondation. Les femmes atteintes d'endométriose peuvent avoir une réserve ovarienne réduite, ce qui peut réduire leurs chances de concevoir.
Cependant, il est essentiel de se rappeler que l'infertilité n'est pas une sentence définitive pour toutes les personnes atteintes d'endométriose. Nombreuses sont celles qui parviennent à concevoir avec succès, que ce soit naturellement ou avec l'aide de traitements de fertilité tels que la fécondation in vitro (FIV) ou l'insémination intra-utérine (IIU).
Les endométriomes, également connus sous le nom de kystes chocolatés ou kystes endométriosiques, sont des masses remplies de liquide qui se forment dans les ovaires. Ils sont causés par la croissance anormale de tissu semblable à la muqueuse de l'utérus, appelé endomètre, en dehors de l'utérus lui-même. Cette condition est majoritairement liée à l'endométriose.
L'endomètre, qui se développe normalement à l'intérieur de l'utérus chaque mois en préparation d'une éventuelle grossesse, peut également se développer dans d'autres parties de l'organisme lorsqu'il est expulsé de l'utérus. Lorsqu'il se fixe sur les ovaires, il peut former des kystes qui peuvent varier en taille, de petits kystes à des masses plus importantes.
Les symptômes des endométriomes peuvent varier en fonction de leur taille et de leur emplacement, mais ils incluent généralement des douleurs pelviennes chroniques, des douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie) et des douleurs intenses pendant les menstruations (dysménorrhée). Les femmes atteintes d'endométriomes peuvent également présenter des douleurs pendant la défécation ou la miction, ainsi que des douleurs lombaires et de l’infertilité.
Le diagnostic des endométriomes se fait généralement à l'aide d'une échographie pelvienne, qui permet de visualiser les kystes et d'évaluer leur taille et leur emplacement. Dans certains cas, une imagerie par résonance magnétique (IRM) peut également être utilisée pour obtenir des informations plus détaillées.
Le traitement des endométriomes dépend de plusieurs facteurs, tels que la gravité des symptômes, la taille et l'emplacement des kystes, ainsi que les projets de grossesse de la personne affectée. Les options de traitement peuvent inclure des médicaments pour soulager la douleur et l'inflammation, des contraceptifs hormonaux pour supprimer la croissance de l'endomètre, ainsi que des interventions chirurgicales pour enlever les kystes ou les tissus endométriosiques.
Plus sur les différentes options de traitement un peu plus bas.
Souvent ignorées et minimisées comme faisant partie des douleurs menstruelles dites “normales” les douleurs causées par les endométriomes sont pourtant bien plus que ça.
Émotionnellement, ces petits kystes peuvent aussi être des déclencheurs de stress, d'anxiété, voire de détresse. Ils nous rappellent parfois que notre corps est en lutte, qu'il se bat contre lui-même, et cela peut être difficile à accepter.
L'endométriose profonde est une forme particulière de la maladie de l'endométriose, caractérisée par une infiltration importante et étendue du tissu endométrial en dehors de l'utérus. Contrairement à l'endométriose superficielle, où les lésions sont principalement localisées à la surface des organes pelviens, l'endométriose profonde implique une pénétration plus profonde du tissu endométrial dans les tissus environnants.
Dans l'endométriose profonde, les implants d'endomètre peuvent envahir des organes tels que les ovaires, les trompes de Fallope, le rectum, le côlon, la vessie et les ligaments utéro-sacrés. Ces lésions peuvent également se développer dans des tissus plus éloignés de l'utérus, comme le diaphragme, les poumons ou même la paroi abdominale.
Les symptômes de l'endométriose profonde sont souvent plus sévères que ceux de l'endométriose superficielle. Les personnes atteintes d'endométriose profonde peuvent éprouver les mêmes symptômes et douleurs chroniques, mais avec une gravité et une intensité accrue, pouvant altérer considérablement leur qualité de vie.
Le diagnostic de l'endométriose profonde peut se révéler plus complexe que celui de l'endométriose superficielle, car les lésions peuvent être plus difficiles à visualiser à l'aide d'une échographie standard. Dans certains cas, une imagerie par résonance magnétique (IRM) ou une laparoscopie, une procédure chirurgicale mini-invasive, peut être nécessaire pour évaluer l'étendue et la localisation des lésions.
Il est important de souligner que l'endométriose profonde est une condition complexe qui nécessite une prise en charge individualisée et une approche multidisciplinaire impliquant des spécialistes de la fertilité, de la chirurgie et de la gestion de la douleur. Une prise en charge précoce et adaptée peut améliorer considérablement la qualité de vie des personnes touchées par cette forme plus sévère d'endométriose.
Le diagnostic de l'endométriose peut être difficile car les symptômes peuvent être similaires à d'autres affections gynécologiques. Un examen gynécologique peut révéler une masse ou des nodules dans le pelvis, mais cela n'est pas toujours le cas. Une échographie peut aider à visualiser les tissus endométriaux anormaux, mais elle n'est pas toujours précise. L'imagerie par résonance magnétique (IRM) peut également être utile pour visualiser les tissus endométriaux et les lésions associées. Cependant, la seule façon de diagnostiquer l'endométriose de manière définitive est de procéder à une laparoscopie, une intervention chirurgicale qui permet d'observer directement les lésions dans le pelvis.
Bien qu'il n'y ait pas de remède pour l'endométriose, il existe des traitements efficaces, soient médicamenteux et chirurgicaux, pour aider à soulager les symptômes et à prévenir la progression de la maladie, ainsi qu’à améliorer la fertilité. La forme que prend le traitement dépend de la gravité de la maladie.
Le traitement médicamenteux peut être utilisé pour soulager les symptômes de l'endométriose.
Les analgésiques, tels que les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), peuvent être utilisés pour soulager les douleurs pelviennes.
Les contraceptifs hormonaux, tels que les pilules contraceptives, les patchs, les anneaux vaginaux ou les injections, peuvent aider à contrôler les menstruations et à réduire la croissance des tissus endométriaux.
Les progestatifs, tels que le médicament progestatif ou le stérilet hormonal, peuvent également être utilisés pour réduire la croissance des tissus endométriaux.
La chirurgie peut être nécessaire si l'endométriose est grave ou si les symptômes ne peuvent pas être contrôlés avec des médicaments.
La laparoscopie est souvent utilisée pour enlever les lésions endométriales, tandis que l'hystérectomie, qui consiste à retirer l'utérus, peut être nécessaire dans les cas les plus graves.
Dans certains cas, une ovariectomie, qui consiste à retirer les ovaires, peut également être nécessaire pour contrôler la croissance des tissus endométriaux.
L'endométriose peut causer l’infertilité en raison de la présence de tissus endométriaux anormaux dans le pelvis.
Les traitements de l'infertilité associés à l'endométriose peuvent inclure des médicaments stimulant l'ovulation, la fécondation in vitro (FIV) ou la chirurgie pour enlever les tissus endométriaux.
Bien qu'il n'y ait pas de moyen de prévenir complètement l'endométriose, il existe des mesures pour réduire leur risque de développer la maladie : des habitudes de vie saines, comme une alimentation équilibrée, faire de l'exercice régulièrement et éviter la consommation de tabac et d'alcool.
Tel que mentionné précédemment, des recherches suggèrent également que la prise de contraceptifs hormonaux peut réduire le risque de développer l'endométriose.
Au Québec, l'ouverture d'un premier centre de traitement spécialisé dans l'endométriose vise à offrir un diagnostic et un traitement plus rapide et plus efficace pour les personnes atteintes de cette maladie.
Le Centre universitaire de santé McGill (CUSM) est fier de lancer le premier centre de référence multidisciplinaire pour l'endométriose multisystémique au Québec. Nommé EndoCARES, ou Endométriose - Centre pour l’avancement de la recherche et des soins chirurgicaux, le centre vise à offrir aux patient·es souffrant de douleurs et d'infertilité dues à l'endométriose, un accès accéléré à des services d’imagerie diagnostique spécialisés, suivis de soins multidisciplinaires personnalisés.
La création de ce centre est un pas important pour améliorer la prise en charge des personnes atteintes d'endométriose au Québec.
Le meilleur conseil pour gérer la maladie, une fois le diagnostic et les traitements médicaux établis, c’est de prendre le temps de s’écouter et de s’entourer de soutien.
N’hésitez pas à demander l'aide dont vous avez besoin. Vous avez le droit de chercher des professionnels de santé qui vous écoutent, qui comprennent vos douleurs, vos peurs, et qui cherchent avec vous les meilleures solutions à votre condition.
Vous êtes l’experte de votre propre corps, et personne ne devrait vous faire douter de votre ressenti.
L'utérus rétroversé (ou utérus rétroversif) et l'endométriose sont deux conditions différentes qui peuvent affecter certaines femmes de manière indépendante. Bien que certaines personnes puissent présenter à la fois un utérus rétroversé et de l'endométriose, il n'y a pas de lien direct de cause à effet entre les deux.
Un utérus rétroversé signifie simplement que l'utérus est incliné vers l'arrière plutôt que de se tenir en position droite. Cela peut être une caractéristique anatomique normale et ne cause généralement pas de symptômes particuliers. Certaines personnes peuvent avoir un utérus rétroversé sans même le savoir, car cela ne provoque souvent aucune gêne ou douleur.
L'endométriose elle-même n'est généralement pas considérée comme une condition mortelle. Cependant, elle peut causer des symptômes sévères et altérer considérablement la qualité de vie des femmes touchées. Les douleurs eliés à l'endométriose peuvent être extrêmement invalidantes et affecter les activités quotidiennes, le travail, les relations et la santé mentale.
Certaines complications rares et graves peuvent survenir en lien avec l'endométriose. Par exemple, dans de très rares cas, l'endométriose peut causer des complications urinaires ou intestinales sévères qui nécessitent une intervention chirurgicale urgente pour éviter des complications potentiellement mortelles.
Par ailleurs, il est important de se rappeler que chaque utérus est différent et que l'impact de l'endométriose peut varier considérablement d'une personne à l'autre. Certaines peuvent vivre avec des symptômes relativement légers, tandis que d'autres peuvent être plus gravement affectées.
Il n'y a généralement pas d'odeurs spécifiquement associées à l'endométriose en tant que maladie en elle-même. Cependant l'endométriose peut être associée à d'autres problèmes de santé gynécologiques qui peuvent entraîner des odeurs inhabituelles. Par exemple, certaines personnes atteintes d'endométriose peuvent également souffrir d'infections vaginales, telles que les infections à levures ou les infections bactériennes, qui peuvent provoquer des odeurs désagréables et des pertes vaginales inhabituelles.
Il est donc essentiel de distinguer entre les symptômes de l'endométriose elle-même et d'autres problèmes de santé qui pourraient coexister. Si vous remarquez des odeurs inhabituelles, des douleurs pelviennes, des pertes vaginales anormales ou tout autre symptôme inquiétant, il est important de consulter un professionnel de santé pour un examen et un diagnostic précis.
Oui, l'endométriose peut parfois entraîner des symptômes digestifs chez certaines femmes. Lorsque le tissu endométrial se développe en dehors de l'utérus, il peut affecter les organes et les tissus environnants, y compris les organes du système digestif. Cela peut entraîner divers symptômes digestifs qui peuvent être confondus avec d'autres problèmes gastro-intestinaux.
Voici quelques-uns des symptômes digestifs qui peuvent être associés à l'endométriose :
Il est important de noter que ces symptômes digestifs peuvent être causés par d'autres problèmes gastro-intestinaux, indépendamment de l'endométriose. Il est donc essentiel de consulter un professionnel de santé pour un examen approfondi et un diagnostic précis.
L'endométriose peut se développer chez les dès qu’une personne a ses premières règles, c'est-à-dire dès la puberté. Cependant, les symptômes peuvent varier en intensité et en fréquence chez les adolescent·es.
En général, l'endométriose est plus fréquente chez les personnes en âge de procréer, c'est-à-dire entre la puberté et la ménopause. Les symptômes peuvent s'aggraver au fil du temps si la condition n'est pas diagnostiquée et prise en charge.
Cependant, il est important de noter que l'âge n'est pas le seul facteur de risque pour développer l'endométriose. D'autres facteurs tels que l'hérédité, les antécédents familiaux d'endométriose, les déséquilibres hormonaux et les facteurs environnementaux peuvent également jouer un rôle dans le développement de la maladie.
]]>Il s'agit d'une réalité douloureuse et préoccupante qui met en évidence les inégalités et les abus de pouvoir auxquels nous sommes confronté·es lors de l'accouchement.
L'accouchement devrait être un moment sacré et intime, où la personne qui accouche est soutenue, respectée et écoutée. Malheureusement, dans de nombreux cas, l'expérience de l'accouchement est marquée par des comportements abusifs, humiliants et violents.
La violence obstétricale se manifeste de différentes manières, allant des remarques dégradantes et des humiliations verbales à des procédures médicales non consenties, voire à des violences physiques, généralement de la part des équipes soignantes.
Il est essentiel de reconnaître que chaque personne a le droit d'accoucher dans la dignité et le respect de ses choix et de son corps. Personne ne devrait jamais être victime de maltraitance lors de ce moment vulnérable et crucial de la vie (ou ever en fait).
La violence obstétricale est non seulement une violation des droits fondamentaux, mais elle a également des conséquences profondes sur la santé physique et mentale, ainsi que sur celle de l’enfant.
Les violences obstétricales sont des actes de maltraitance ou d'abus perpétrés à l'encontre des personnes enceintes pendant le processus de la grossesse, de l'accouchement ou du post-partum.
L'une des formes les plus courantes de violence obstétricale est le non-respect du consentement éclairé. Les personnes qui accouchent doivent être pleinement informées des procédures médicales qui vont être effectuées, de leurs bénéfices et de leurs risques, et avoir le droit de refuser ou de demander des alternatives.
Toutefois, parfois dans le vif du moment et parfois par habitude, il arrive souvent que le personnel médical procède sans avertir.
Il est inacceptable que des interventions médicales soient pratiquées sans le consentement éclairé, compromettant ainsi l’autonomie, la souveraineté et le pouvoir de décision des principales concernées.
La violence obstétricale est souvent liée à une médicalisation excessive de l'accouchement. Les interventions médicales, telles que l'épisiotomie, la césarienne non nécessaire ou l'administration de médicaments sans indication médicale, peuvent être traumatisantes et avoir des répercussions sur la santé à long terme.
Il est important de promouvoir des pratiques respectueuses de la physiologie de l'accouchement et d'encourager des approches centrées sur la personne qui accouche, afin de respecter le plus possible ses choix et sa capacité à donner naissance naturellement.
Il est essentiel de comprendre que les personnes enceintes peuvent être victimes de maltraitance tout au long de leur parcours de soins obstétricaux, bien avant même le moment de l'accouchement.
Les violences obstétricales ne se limitent pas uniquement à l'accouchement. Elles peuvent se produire dès les premières consultations prénatales et se poursuivre tout au long de la grossesse.
Les personnes enceintes peuvent être confrontées à des comportements abusifs, à des paroles dégradantes et à des actes médicaux non consentis de la part des professionnel·les de santé qui les examinent ou leur font passer les tests de routine.
Ces formes de violence peuvent causer des traumatismes psychologiques, compromettre le lien de confiance avec le prestataire de soins, et avoir des répercussions sur la santé maternelle et fœtale.
L'une des formes les plus courantes de violence obstétricale en dehors de l'accouchement est le non-respect de l'autonomie. Chaque personne a le droit de participer activement aux décisions concernant sa santé et celle de son bébé.
Malheureusement, il arrive trop souvent que les personnes enceintes soient privées de leur droit à l'information, à la prise de décision éclairée et à la possibilité de refuser ou de demander des alternatives.
Cette violation de l'autonomie peut générer un sentiment de frustration, d'impuissance et d'injustice, surtout puisqu’elles sont injustifiables par un état d’urgence (qui est parfois évoqué lors de l’accouchement lui-même en cas de danger pour le bébé ou la mère).
Les violences obstétricales en dehors de l'accouchement peuvent également prendre la forme de pratiques médicales non nécessaires ou non basées sur des preuves scientifiques tels que des examens invasifs, des dépistages excessifs, des interventions médicales inutiles, telles que des césariennes ou des déclenchements, sans réel motif médical.
Ces pratiques peuvent avoir des conséquences néfastes sur la santé des personnes enceintes, sur le déroulement de leur grossesse et sur l'expérience globale de la parentalité.
Il est important de souligner que les violences obstétricales en dehors de l'accouchement affectent de manière disproportionnée certaines franges de la société, notamment celles qui font face à des inégalités sociales, économiques ou culturelles.
Entre autres, les personnes migrantes, en situation de précarité ou d’handicap, appartenant à des minorités ethniques ou marginalisées sont souvent plus vulnérables à ces formes de violence. Il est essentiel de lutter contre ces inégalités et de garantir un accès équitable à des soins obstétricaux de qualité, respectueux et bienveillants pour toutes et tous, quelles que soient leurs origines ou leur situation sociale.
Au-delà des conséquences immédiates, ces violences laissent des traces profondes sur le plan physique et psychologique.
Les violences obstétricales peuvent avoir des conséquences physiques graves. Les pratiques médicales non consenties, les épisiotomies abusives, les manipulations brutales du col de l'utérus, les césariennes non justifiées ou précipitées peuvent entraîner des lésions, des infections, des hémorragies et des complications post-partum.
Ces traumatismes physiques peuvent engendrer des douleurs chroniques, des troubles de la continence urinaire ou fécale, ainsi que des altérations de la sexualité, mais aussi un sentiment de perte de contrôle sur son propre corps, ce qui peut affecter la confiance et l’estime de soi.
Les violences obstétricales ont aussi des répercussions sur la santé mentale et le bien-être émotionnel. Elles peuvent engendrer un sentiment de traumatisme, de violation et de trahison.
Les victimes peuvent développer des symptômes de stress post-traumatique, tels que des flashbacks, des cauchemars, de l'anxiété et de l'insomnie. Elles peuvent également ressentir de la colère, de la culpabilité, de la honte et une perte de confiance envers les professionnel·les de santé.
Ces impacts psychologiques peuvent affecter les relations familiales, le lien mère-enfant et la façon dont sera vécue la parentalité.
Il est primordial de reconnaître ces blessures invisibles et de fournir un soutien adéquat aux personnes qui en sont victimes.
Cela implique la mise en place de protocoles de dépistage, d'écoute et d'accompagnement des personnes ayant subi des violences obstétricales. Les professionnel·les de santé doivent être formé·es à reconnaître et à prévenir ces violences, ainsi qu'à adopter une approche respectueuse, bienveillante et fondée sur le consentement.
Il est également essentiel de renforcer la sensibilisation du grand public à ce problème.
En tant que citoyen·nes, cela se traduit par le partage d’expérience (si désiré), la sensibilisation du public et des élu·es ainsi que l’ouverture d’un dialogue bienveillant mais ferme avec les professionnel·les de santé responsable de vos suivis.
Pour les victimes de violences obstétricales, la reconstruction et la guérison doivent être entreprises de manière consciente. Il est normal de devoir prendre du temps pour guérir de ces traumatismes!
Cela peut nécessiter un accompagnement psychologique, une thérapie individuelle ou de groupe, ainsi qu'un soutien social et juridique. Il est important de créer des espaces sécurisants où les victimes peuvent exprimer leurs émotions, partager leurs expériences et se reconstruire. La solidarité joue d'ailleurs un rôle essentiel dans ce processus de guérison.
Il est impératif de sensibiliser les professionnel·les de santé, de renforcer les politiques de prévention et de protection des droits des femmes, et de promouvoir des pratiques obstétricales respectueuses et bienveillantes. Ensemble, travaillons à mettre fin aux violences obstétricales et à garantir des soins de qualité et respectueux pour toutes et tous.
Nous avons le pouvoir de défendre nos droits et de créer un environnement de naissance respectueux, où chacune et chacun peut accueillir son enfant dans la sécurité et la bienveillance. Soutenons les approches centrées sur l’autonomie et la confiance, promouvons l'éducation et la sensibilisation à la violence obstétricale, et exigeons des politiques de santé qui garantissent des soins respectueux et éthiques.
http://www.cmq.org/publications-pdf/p-3-2015-01-01-fr-comment-porter-plainte-contre-un-medecin.pdf
]]>En octobre 2022, j’ai rencontré mon troisième enfant dans la même chambre de la même maison de naissance où j’avais donné naissance, deux ans plus tôt, à ma fille.
Je pensais beaucoup aux minutes après lorsque je traversais mes contractions. Je m’accrochais à l’image de mon bébé enfin dans mes bras, mangeant mon coloré et généreux plateau de fruits, ivre d’hormones, collée sur mon chum.
Je savais évidemment que je devais calibrer mes attentes face à cette vision (un peu trop) paisible, car l’enfantement ne se termine pas à l’accouchement du placenta. Mais tout le reste devient écho assez facilement lorsque tu sécrètes une dose impressionnante d’ocytocine en peau à peau avec l’humain.e – en parfaite santé - que tu as fabriqué de toutes pièces neuf mois durant. Malgré le corps qui travaille encore fort, malgré les tremblements identiques à ceux résultant d’une plonge dans le fleuve hivernal, malgré la sensation étrange de devoir réapprendre à respirer avec des organes pas comprimés, je considère les minutes après l’accouchement comme le paroxysme du paisible, comme l’ultime hashtag gratitude. On ne le.la connait pas encore, notre enfant, ce qui rend cet amour qui déborde de partout particulièrement émouvant. Aimer si fort une personne dont on ne sait rien encore, ça n’arrive qu’avec les enfants. Aimer de façon si désintéressée et instinctive, il n’y a aucune traduction possible en mots, pour ça.
Sauf que je n’ai pas tenu mon bébé dans mes bras, dans les minutes suivant mon accouchement.
Il a fallu couper le cordon ombilical rapidement pour le placer dans une grosse machine bruyante qui fait peur. « Qu’est-ce que mon bébé fait dans un Transformer? »
« Il va bien, mais il a du liquide amniotique dans les poumons. On l’aspire grâce à cette machine, c’est super efficace. » Ok ok, ai-je répondu en tremblant, pas rassurée pour autant. Ce n’était pas ok ok, l’impuissance et la chienne m’avalaient. J’avais froid, je voulais me couvrir de mon bébé.
Quelques heures plus tard, nous étions transférés à l’hôpital.
( Divulgâcheur : mon bébé se porte merveilleusement bien et cette expérience douloureuse n’est aujourd’hui qu’une épaisse brume dans mes souvenirs. )
J’ai donc vécu mes lochies et mes tranchées en cochant toutes les contre-indications possibles.
Lorsque j’écrivais que l’accouchement ne se termine pas à la sortie du placenta, c’est parce que notre utérus doit rapidement réduire de taille question d’éviter de trop grandes pertes de sang. Il ne reprendra sa taille normale qu’environ un à deux mois plus tard, mais le gros du travail se fait dans les 48 heures suivant l’enfantement. Les tranchées sont les contractions qui permettent ce mouvement et pour moi, elles font partie intégrante de l’expérience de l’accouchement.
Les tranchées sont plus douloureuses à chaque nouvel enfantement et sont plus fortes lors de l’allaitement. Comme il s’agissait de mon 3e enfant et que j’avais, en plus demandé qu’on m’administre en prévention un médicament forçant mon utérus à se contracter afin d’éviter une hémorragie, je pense qu’il est raisonnable d’affirmer que je me sentais comme si on m’avait lancé le sortilège Endoloris.
Ensuite viennent les lochies, qui aident également l’utérus à retrouver sa taille d’origine. Il s’agit de pertes contenant du sang, du mucus cervical et des résidus utérins qui durent de 10 jours à 6 semaines. Les premiers jours, elles sont plus abondantes que les menstruations (les heures suivants l’accouchement, une personne qui accouche perd environ 500 ml de sang) pour ensuite diminuer graduellement. Elles viennent et reviennent de façon irrégulière pendant 6 semaines.
Les lochies servent également à « la cicatrisation de la plaie utérine laissée par l’expulsion du placenta après l’accouchement. »
Bref, ces deux étapes sont essentielles au bien-être des corps avec un utérus. Il faut donc privilégier le calme, la position couchée et toutes formes de self-care qui sont accessibles en position couchée (parole de ma merveilleuse sage-femme!)
Il va sans dire que traverser ses tranchées et les premières heures de ses lochies stressée, épuisée et assise contorsionnée sur une petite chaise de cuirette d’hôpital aussi confortable qu’une brassière avec armature n’est pas recommandé pantoute.
Aussi, mes mamelons étaient extrêmement gercés (chaque début d’allaitement a été une leçon de grande persévérance de mon côté, car mes mamelons sont très courts. Je le mentionne simplement par souci de n’apeurer personne.) Chaque tétée étant accompagnée d’une tranchée, j’ai tellement pleuré de douleur que je ne pensais pas y arriver, cette fois-ci.
J’avais peur, j’étais triste, j’étais physiquement épuisée, je vivais 1000 deuils liés à un accouchement « pas comme dans mes plans », je m’ennuyais de mes deux autres enfants et j’avais viscéralement mal de façon littérale et figurée.
Les personnes qui ont des utérus endurent des douleurs astronomiques.
Les mères ne sont pas de simples Moldus.
Mon corps avait vécu beaucoup de stress et d’inconforts : mes lochies en témoignaient, contenant des caillots de sang gros comme des balles de golf. En effet, des efforts inhabituels après un accouchement peuvent causer des lochies plus rouges et abondantes. (Consultez tout de même un.e médecin ou sage-femme si cela se produit.)
Après quatre interminables nuits, nous étions enfin en direction de la maison.
Ma joie et ma fierté ont coulé sur mes joues lors de la rencontre de la fratrie. Mon cœur, déjà musclé à exploser d’amour tous les jours, débattait d’avoir les deux pieds dedans le tant espéré et attendu, le grandiose qui allait pourtant devenir le banal du quotidien.
Mais avant de vivre ce moment marquant, je me suis précipitée sur mes culottes menstruelles. Sans blague. Mon corps méritait une hospitalité attentionnée après avoir enduré autant d’inconforts physiques et mentaux. D’ailleurs, le Kit post-partum a justement été pensé pour les flux abondants de cette période. (N'oubliez pas de changer la serviette toutes les 4 heures lors des premiers jours des lochies afin d’éviter les infections.)
Mes culottes menstruelles ont été mes alliées toute la durée de mes lochies, et même quelques semaines supplémentaires, car (real talk ici) la grossesse et l’accouchement peuvent parfois rendre le contrôle des fuites urinaires difficile. (D’ailleurs, je vous conseille FORTEMENT de la physiothérapie périnéale et pelvienne à la suite d’un accouchement. De nombreux pays offrent ce service gratuitement aux nouvelles mères, car c’est primordial pour le rétablissement, mais pas ici…) Et même lorsque mon plancher pelvien était ré-apprivoisé, j’ai choisi la prévention (et le confort) en les portant pour aller au iSaute avec mes enfants à sept semaines post-partum (le choix de l’activité serait à discuter, mais la décision de sautiller avec mes Mme L’Ovary était irréprochable.)
C’est pour cela que je désirais témoigner de mon expérience. Mes culottes menstruelles ont été un véritable game changer niveau confort autant pour les longues heures d’allaitement que pour jouer à la cachette avec mes deux autres enfants énergisé.es par des nuits pas mal plus réparatrices que les miennes. Aussi, ce n’est pas négligeable lors du baby blues (une petite déprime passagère durant de quelques jours à deux semaines à la suite de l’enfantement, causé par la chute hormonale et la fatigue), de se trouver hot parce que nos sous-vêtements nous font de belles fesses tout en s’accordant parfaitement avec nos valeurs. (Mais le fait de fabriquer un.e humain.e et de l’enfanter sont aussi de pas pires raisons de se trouver invincibles.)
https://naitreetgrandir.com/fr/grossesse/accouchement/recuperer-apres-accouchement/
https://www.inspq.qc.ca/mieux-vivre/accouchement/premiers-jours/corps-apres-l-accouchement
]]>Quand il s’agit de l’écologie et de la santé des femmes, on est toutes sur le même front. On est ensemble des pionnières pour sauver la planète et aider les personnes menstruées à vivre leur cycle dans le respect de leur corps et de l’environnement.
C’est ultra décevant de constater de la négligence dans la conception de produits aussi intimes que des culottes menstruelles, et encore plus dommage que la négligence d’un gros joueur de l’industrie entache le nom de toutes les petites entreprises qui font les choses dans les règles de l’art (ou l’art des règles, hihi!).
Je lisais le découragement d’une journaliste dans un article sur le sujet, qui finissait sa chronique sur cette phrase d’une tristesse infinie : “on ne sait donc pas vraiment quels produits hygiéniques contiennent des PFAS ou d’autres substances nocives. Un argument qui ne rassure pas les personnes menstruées, qui ne savent plus où donner de la tête entre serviettes jetables ou réutilisables, culottes menstruelles, tampons ou coupes – chacun comportant son lot de risques. Il ne nous reste plus qu’à choisir notre poison…”
Ouch. Droit dans mon cœur de militante, d’entrepreneure, de passionnée de la santé féminine.
Parce que toutes les culottes menstruelles ne sont pas égales, et que plein d’entreprises d’ici et d’ailleurs proposent des produits d’une qualité formidable, certifiés sans produits chimiques et PFAS, on se propose de vous offrir un petit dossier sur le sujet, question de vous aider à choisir, en conscience, non pas votre poison mais votre antidote 🧪
Les substances perfluoroalkyliques et polyfluoroalkyliques, ou PFAS, sont des composés chimiques synthétiques organofluorés à stabilité chimique et thermique élevée, ce qui leur confère plein de qualités telles que des propriétés antiadhésives, imperméabilisantes et résistantes aux fortes chaleurs.
Des caractéristiques très recherchées par plusieurs industries (plus à ce sujet plus bas), qui ont rendu l’utilisation des PFAS très populaire pour un paquet de produits de consommation courante depuis les années 1950.
Les PFAS subsistent trèèèèès longtemps dans l'environnement et dans le corps humain, n’étant jamais métabolisées et s'accumulant au fil du temps. C’est ce qui leur vaut leur charmant surnom de produits chimiques éternels ou « Forever Chemicals ».
On en retrouve ainsi dans le sang et les organes de l’entièreté de la population globale, dans le corps des animaux sauvages comme domestiques, dans les eaux gelées des pôles et dans l’air de toutes les montagnes du monde.
Les PFAS regroupent des milliers de composés différents, et plusieurs sont reconnus comme toxiques et écotoxiques par le gouvernement canadien, notamment Le PFOA, le PFOS et les acides carboxyliques perfluoroalkylés à longue chaîne (comme le PFNA et le PFDA), interdits au Canada et dans plusieurs pays d’Europe dans la fabrication, l'utilisation, la vente et l'importation de biens de consommation.
La contamination aux PFAS peut avoir plusieurs effets néfastes sur la santé (plus de détails là-dessus plus bas) et peut se faire en ingérant des aliments qui en contiennent, ou par contact indirect, comme toucher un tissu ou un produit qui en contient et porter les mains à sa bouche par exemple.
Des études suggèrent également une absorption cutanée directe possible, plus faible certes que par l’ingestion, mais bien réelle tout de même… d’où l’aspect alarmant de la présence de ces substances toxiques dans des produits intimes collés à nos muqueuses vaginales.
Les PFAS sont présents partout. Puisque l’eau potable, l’eau en bouteille et les poussières dans l’air en contiennent (via l’enfouissement de déchets, etc.) chaque humain en accumule au quotidien dans son organisme.
De plus, c’est toute une collection de biens de consommation qui en sont composés :
Quelques faits en rafale pour mieux comprendre la nature quasi éternelle et indestructible des PFAS…
Les molécules qui les composent sont des chaînes d’atomes de carbone et de fluor, un des liens chimiques les plus forts. Ces composés ne se dégradent donc pas facilement…
Laissés à eux-mêmes dans l’environnement, les PFAS peuvent mettre plus de 1000 ans à se dégrader. Pour les éliminer par la chaleur, il faudrait les chauffer à 1500°C.
On ne peut pas non plus les retirer de l’eau par des filtres pour le fer ou des systèmes d’adoucisseur au sel, ni par biodégradation, filtration micronique, filtration sur sable, ultrafiltration, coagulation, floculation, clarification et oxydation par la lumière ultraviolette (ils doivent être exposés toute une journée à des lampes UV pour se dégrader), hypochlorite, dioxyde de chlore, chloramine, ozone ou permanganate…
Toutefois, il existe des manières de les filtrer dans l’eau, notamment par osmose inverse, par des filtres au charbon activé ou par échange d’ions.
Plusieurs effets nocifs sur la santé humaine ont été observés en lien avec la présence de PFAS (y compris de PFOS et PFOA) en plus grande concentration dans le sang. Notamment :
Certaines études ont même lié les PFAS au cancer, notamment du système reproducteur et des reins.
Les niveaux de PFAS contenus dans le sang ne varient pas beaucoup dans le temps puisque ces composés toxiques peuvent demeurer plusieurs années dans l’organisme. Des études démontrent que près de 4 années sont nécessaires pour diminuer de moitié seulement la concentration de PFAS dans le sang d’un·e adulte.
Si les PFAS s’éliminent graduellement avec le temps, la grande majorité des êtres vivants continuent à en absorber plus qu’ils n’en éliminent, ce qui mène à des accumulations.
La majorité des types de PFAS quittent le système naturellement au fil du temps. Ils sont éliminés par l’urine (en plus grande quantité chez les gens en santé que chez ceux souffrant de maladies rénales) et par… les menstruations.
Eh oui, bonne nouvelle : les personnes menstruées éliminent plus de PFAS grâce au sang des menstruations! Remercions notre cycle pour cette belle détox mensuelle :)
Bon, maintenant que les PFAS n’ont plus de secrets pour nous, voyons ce qu’ils font dans les culottes menstruelles Thinx.
C’est Jessica Choy, une femme qui portait les Thinx depuis 2016, qui eut un jour la suspicion qu’elles pouvaient contenir des PFAS.
Pour vérifier son hypothèse, elle achète des culottes neuves sur le site de Thinx et les fait livrer directement (question de ne pas pouvoir se faire reprocher d’avoir modifié les sous-vêtements avant de les faire tester) au labo de son collègue du American Chemical Society, Dr. Graham Peaslee de l’Université de Notre-Dame. À ce moment-là, on est en 2020.
Dr. Graham Peaslee, professeur de physique nucléaire appliquée, est connu pour avoir travaillé sur les PFAS dans les dernières années. C’est d’ailleurs lui qui a révélé la présence la PFAS dans des emballages alimentaires en 2017, et qui sert d’ambassadeur à la cause dans le film Dark Waters mettant en scène Mark Ruffalo (on l’y voit animer une discussion sur le sujet des PFOA).
Bref, le Dr. Peaslee découvre une quantité assez importante de PFAS dans les culottes menstruelles Thinx, en dépit des affirmations de la marque qui clame, dans ses publicités et sur son site Web, ne pas utiliser de PFAS dans ses produits.
Après que ces résultats aient été divulgués, une association de consommatrices demande une étude plus approfondie et l’ouverture d’une enquête. Le rapport qui conclut cette enquête confirme les résultats du Dr. Peaslee.
De plus, elle révèle également l’utilisation d’un agent antimicrobien (agION, composé d’argent et de cuivre) ayant lui aussi des effets néfastes reconnus sur la santé.
Thinx est en cour depuis mai 2022 et a finalement été condamnée, à la fin de l’année, à débloquer près de 5 millions de dollars pour dédommager les client·e·s ayant fait l’acquisition d’une de leurs culottes menstruelles entre le 12 novembre 2016 et le 28 novembre 2022.
Si vous faites partie de ces personnes, vous pouvez être partiellement remboursé·e (environ 7$ par culotte) si vous en faites la demande en ligne ou encore par la poste en téléchargeant le formulaire. Vous devez placer votre demande AVANT LE 12 AVRIL 2023.
Devant ces accusations, Thinx réagit en disant que les PFAS n’ont jamais fait partie de la conception de leur produit, et en soutenant que l’arrangement financier de plusieurs millions n’est pas un aveu de culpabilité.
Selon des recherches de Mamavation - un site web dont la vocation est de conduire des recherches et de commander des études indépendantes pour exposer les produits de consommation contenant des substances toxiques (dont les PFAS) et recommander les produits “propres” - Thinx a notamment présenté, à sa défense, des certifications qui n’étaient pas vraiment les siennes (une certification OEKO-TEX pour l’une des matières premières entrant dans la composition de ses produits, et une autre au nom d’une autre compagnie qui intervient dans son processus de fabrication).
Toutefois, le produit fini n’est pas certifié, et la certification que Thinx avance est L’UNE DES certifications OEKO-TEX, soit la Standard 100, qui permet tout de même une certaine concentration de quelques PFAS.
Vous pouvez visiter le site web officiel pour en savoir plus sur les certifications OEKO-TEX.
Après l’affaire Thinx, Mamavation a également fait tester plusieurs autres marques de culottes menstruelles (c’est la présence de fluorine qui trahit celle de PFAS dans les textiles). Voici les résultats (vous pouvez les consulter en détail sur le site de Mamavation) :
Ce sont donc 6 marques sur 17 qui étaient complètement exemptes de PFAS. Une bonne nouvelle qui suggère, comme on le sait déjà chez Mme l’Ovary, que les PFAS ne sont absolument pas nécessaires dans la conception et la fabrication de culottes menstruelles efficaces.
C’était un jour bien triste pour l’industrie des culottes menstruelles que celui de la condamnation de Thinx.
Surtout qu’après les recours en justice, Thinx et plusieurs autres marques de culottes menstruelles ont simplement changé la description des culottes sur leur site au lieu de changer leur produit… Puisque ce ne sont que quelques PFAS qui sont interdits ici et dans plusieurs pays d’Europe, ces marques se dédouanent en retirant simplement la mention “sans PFAS” et autres précisions de leurs communications. 🙁
Le combat des pionnier·ères de la santé féminine pour des solutions plus vertes et meilleures pour nos corps en a pris un coup. Parce qu’en effet, si on ne peut pas faire confiance à 65% des compagnies, mieux vaut peut-être s’en tenir aux protections menstruelles plus classiques…
QUE NENNI! Mme l’Ovary se remonte les manches et se dresse sur le chemin du découragement (mais Dieu qu’on vous comprend) avec des culottes VRAIMENT saines pour nos corps. On n'utilise aucun PFAS lors de la fabrication des culottes, ni d'agents microbiens ou de traitements chimiques des tissus.
Dans les culottes Mme l’Ovary, il n’y a rien à cacher. Tout ce qui touche votre peau est 100% coton, et les couches internes de la culotte sont faites de coton, d’élasthane, de PUL et de polyester (le polyester est certifié OEKO-TEX Standard 100).
Chez Mme L'Ovary, nous sommes fières de vous offrir des culottes menstruelles ayant été certifiées sans PFAS et sans nanoparticules d'argent, et ce, pour le bien-être de votre corps et celui de la planète.
Alors ne désespérez pas, pionnier·ères à la recherche de la meilleure bobette menstruelle. Nous sommes quelques marques à répondre à votre appel, et à placer le standard où il se doit : des produits intimes aussi sains qu’ils sont confortables et jolis. ❤️
]]>Sarah-Maria nous a partagé ses trucs d’herboriste-sorcière pour nous aider à soulager les symptômes de manière naturelle. Je vous jure : vous allez tomber un peu plus en amour avec les superpouvoirs de cette phase!
Le problème, ce n’est pas la phase prémenstruelle en soi, c’est le monde patriarcal dans lequel on la vit.
Quand on parle de “syndrome”, on parle d’une maladie (le syndrome du côlon irritable, par exemple). Ça renvoie à l’idée selon laquelle notre phase prémenstruelle est pathologique. Difficile de bien la vivre quand on intériorise cette vision!
Bien sûr, la phase prémenstruelle n’est pas toujours joyeuse : on vit des inconforts, des sensibilités, et ça peut parfois être une expérience très souffrante. Loin de nous l’idée de diminuer les souffrances de celleux qui vivent un cycle difficile. Mais le premier pas pour adoucir cette phase, c’est de changer de vocabulaire et de perception.
Voici la vision qu’on vous propose : et si, au lieu de parler de “syndrome prémenstruel”, on parlait d’ “exacerbation prémenstruelle” (EPM) ? . L’exacerbation veut dire l’intensification ; la phase prémenstruelle est un moment où nos hormones augmentent ce qui est déjà en nous. Par cette vision fémininste, on sort de la médicalisation de la santé des femmes, et on comprend que ce sont seulement les hormones qui font leur job. Ce n’est pas une maladie.
L’oestrogène et la progestérone sont les hormones qui agissent le plus sur nos corps durant notre cycle. Bien entendu, chaque personne est différente, on n’a pas toutes le même graphique hormonal.
Voici comment ces deux hormones fonctionnent grosso-modo.
L'oestrogène stimule le système nerveux central, nous fait aller de l’avant, nous donne de la joie, fait briller nos cheveux… Bref, on l’aime bien!
Durant la première phase du cycle – qu’on appelle la phase folliculaire (du début de nos menstruations jusqu’à l’ovulation) –, l’oestrogène est dans son ascension vers la gloire. C’est la fête!
Puis BA-DA-BOUM! Dès l’ovulation (environ le jour 14), elle chute drastiquement (ou devrais-je dire dramatiquement!). Par la suite, elle remonte un peu durant la phase lutéale, et diminue de nouveau avant les menstruations.
La progestérone est souvent la grande mal-aimée, celle qui nous donne envie d’arracher la tête de tous ceux qui osent nous faire une blague (oups, coupable!). On verra qu’elle peut aussi être un grand cadeau.
Durant la phase folliculaire, la progestérone est quasi-nulle. Dès l’ovulation, c’est à son tour de monter en flèche. La phase prémenstruelle est donc le royaume de la progestérone.
Tu remarqueras, “progestérone” sonne comme “progestion” et ce n’est pas un hasard! Elle veut favoriser la vie. Grâce à la symptothermie, on sait que notre température corporelle augmente à partir de l’ovulation, et tu sais qui blâmer. Alors que l'oestrogène construit la charpente de l’auberge à bébé, la progestérone augmente le chauffage de l’auberge (elle veut que la vie soit confo, quelle belle attention!).
Autre fun fact : c’est une hormone de compost. Quand l’ovocyte est relâchée par l’ovaire, la petite cape qui entourait l’ovocyte se ratatine, devient le corps jaune et fabrique la progestérone. Bref, la progestérone aide à composter! Elle intensifie les choses pour leur permettre de se transformer. Biologiquement, on est en train de composter le petit manteau, et on peut aussi composter dans notre tête tout ce qui ne nous sert plus! Merci progestérone!
Tu te reconnaîtras sûrement dans ces symptômes qui sont dûs à la diminution des oestrogènes et/ou à l’augmentation de la progestérone.
À noter que chaque personne réagit différemment : certaines sont sensibles à la progestérone, d’autres à l’oestrogène, d’autres à tout.
La progestérone exacerbe les choses. « Si quelque chose ne va pas depuis quelque temps, la progestérone va prendre le dossier qui est en dessous de la pile et le mettre sur le dessus avec un gros néon flash rouge pour qu’on n’ait pas le choix de le voir. » - Sarah-Maria LeBlanc
Souviens-toi que tu n’as pas l’oestrogène pour cacher tes émotions dans un high, alors c’est normal que tu te sentes plus sensible… C’est même un superpouvoir.
La phase prémenstruelle est une alliée. C’est une occasion de plonger à l’intérieur de soi. On descend dans notre cave, avec notre flashlight ; et on regarde nos ombres, nos besoins non répondus.
Est-ce que taon partenaire ne t’aide pas assez dans les tâches ménagères ? Tu ne t’offres pas assez de moments pour toi ? Est-ce que tu aurais besoin d’un câlin en ce moment ? Bref, la progestérone a ce don de décupler notre sensibilité, ce qui n’est pas nécessairement une mauvaise chose! Ça nous permet de voir ce qui est caché et de travailler sur nous-même.
Souviens-toi qu’il n’y a rien de fatal : ce sont seulement tes hormones qui exagèrent ce qui est là pour te permettre de mieux le voir.
Pssst! Ça peut être difficile d’aller vers l’intérieur, car c’est à contre-courant de notre monde. On est dans un monde d’oestrogène et de testostérone, de performance et d'extraversion. Mais tu as le droit de ralentir et de t’offrir des moments d’introspection, c’est même essentiel ♡
La phase prémenstruelle nous rend plus sensibles à l’invisible, à nos rêves. Quand on s’ouvre à notre sensibilité, on rencontre la prêtresse visionnaire. Celle qui est tournée vers l’intérieur et qui recueille les visions.
C’est le moment de cultiver tes projets pour le futur et tes intentions. Fais confiance à ton intuition!
C’est le bon moment pour mettre ton fomo (fear of missing out, ou bien la peur de manquer quelque chose) de côté! Autrement dit, apprends à dire non.
En notant les diverses phases de ton cycle (dans un Journal menstruel, par exemple), tu pourras savoir quand tu seras dans ton EPM, et donc faire ton horaire en conséquence. On a toustes déjà overbooké notre agenda durant notre ovulation et regretté durant notre EPM ou nos menstruations 🤦♀️
Le sommeil a un impact sur l’intensité des inconforts prémenstruels. Pourquoi ne pas aller dehors un petit 10 minutes par jour pour faire le plein de mélatonine et donc, mieux dormir le soir!
Ceci est ton signal pour aller te servir un grand verre d’eau. Ça fait toute la différence!
Le sport améliore la qualité du sommeil, réduit les ballonnements et a un impact très bénéfique sur l’humeur grâce à la production d'endorphines. Le yoga, la marche et toute autre activité est la bienvenue!
On dit qu’on est ce qu’on mange. C’est encore plus vrai durant ton EPM!
Voici quelques aliments à prioriser pour stabiliser le feu en toi et te “grounder” : courges, patates douces, gingembre, grains entiers.
Il est aussi important de protéger ton foie : c’est lui qui métabolise les hormones, et il a de la job à faire durant ton EPM! Même si on a le goût de manger de la poutine et boire du vin, c’est le moment de manger le plus coloré et santé possible.
Voici quelques plantes alliées de la phase prémenstruelle. Tu peux les consommer soit :
Apprivoiser une plante, c’est comme apprivoiser un nouvel ami. L’effet sera plus efficace sur une plus longue période. De manière générale, après 3 mois, tu pourras voir si tu t’entends bien avec la plante 😉
Pour ramener l’équilibre au niveau hormonal et adoucir l’EPM.
De manière plus poétique, on raconte que c’était une étoile qui voulait aller voir la Terre. La condition de sa mère la Lune était qu’elle revienne avant le lever du soleil. Quand le soleil s’est levé, elle trouvait ça tellement beau qu’elle a décidé de s’enraciner. C’est maintenant une étoile-fleur qui nous illumine de l’intérieur.
Indications :
Propriétés :
Pour calmer l’agitation mentale, l’anxiété et les émotions fortes.
Indications :
Propriétés :
Prendre une tasse de mélisse, c’est comme prendre une bière!
Indications :
Propriétés :
Certains diraient que c’est une mauvaise herbe, mais c’est tout le contraire!
Indications :
Propriétés :
Idéale quand on se sent comprimé·e dans la cage thoracique.
Indications :
Propriétés :
On veut toujours ce qui est le plus efficace le plus rapidement possible. Le vitex peut être super efficace, mais il ne travaille pas en profondeur et ne va pas à la source des choses.
On te conseille de commencer par un mélange des plantes précédentes, puis d’opter pour le vitex en dernier recours. Les herboristes prescrivent souvent cette plante aux personnes qui souffrent d’endométriose, du syndrome des ovaires polykystiques ou de fibromes (si c’est ton cas, tu peux prendre rendez-vous avec Sarah-Maria LeBlanc ou une autre herboriste de ta région).
Indications :
Propriétés :
Douce rencontre avec les plantes! N’oublie pas le pouvoir de l’intention en préparant tes concoctions ✨
Sarah-Maria est une herboriste-thérapeute (HTA) spécialisée en santé des femmes et une praticienne psychosociale (M.A.). Depuis plus de quinze ans, elle accompagne les femmes à retrouver leur santé et leur équilibre dans une approche intégrative en gynécologie holistique. C’est une vraie “geek” des hormones féminines et de la nature et elle tisse des chemins de reliance entre les deux.
C’est tout simple: la vulve désigne la partie extérieure de l’appareil génital dit « féminin ». Elle comprend donc les grandes lèvres, les petites lèvres et la partie externe du clitoris.
Le vagin, l’utérus, les trompes utérines et les ovaires constituent la partie interne de ce bel ensemble.
Pourtant, cette définition même de la vulve reste floue pour nombre de personnes: les mots « vulve » et « vagin » peuvent être utilisés indifféremment pour désigner le sexe féminin dans la culture populaire… et même dans la culture féministe (exemple fameux, les « Monologues du vagin »)!
Ces surnoms maintiennent les personnes ayant une vulve dans l’ignorance de leur propre anatomie. Pourtant, « vulve » est un bien joli mot, tu ne trouves pas?
On pourrait s’attendre à ce que les programmes officiels d’éducation au primaire et au secondaire pallient à ce manque, qui nuit à la santé physique, mentale et sexuelle des femmes. Par exemple, comment nommer correctement notre anatomie en cas de douleurs, chez la·e docteur·e, si nous ne connaissons pas les mots adéquats?
Hélas pour nos plus jeunes générations, l’enseignement sur le sujet s’avère bien inégal.
À l’école primaire, les notions de base concernant les différences fondamentales entre les deux sexes (vulve vs pénis) sont généralement abordées.
Quant au secondaire, bien entendu la partie reproductive du sexe est enseignée. Mais quid de l’anatomie précise de la vulve? Elle n’est abordée que sur volonté individuelle des enseignant·e·s. Donc seulement s’iels sont suffisamment « à l’aise » d’en parler.
En revanche, le clitoris est un grand absent des cours. Car dans la croyance populaire, et selon les manuels de biologie, il ne fait pas partie « activement » du système reproductif (même si une récente étude a mis de l’avant les orgasmes favorisent la fécondité) et ne sert « qu’au » plaisir de la moitié de la population humaine.
À voir la méconnaissance générale actuelle sur ce qu’est une vulve, rien ne laisserait deviner ce que je vais te révéler dans le paragraphe suivant.
La plupart des premiers préhistoriens étaient persuadés que seuls les hommes (cis) produisaient de l’art. Leur vision patriarcale du monde les poussait à tenter d'y calquer leurs découvertes.
Ainsi, lorsque de nombreuses gravures de vulves ont été retrouvées dans des cavernes ou sur des objets (elles ont été datées d’entre -40 000 et -20 000 ans avant notre ère), c’est très logiquement qu’ils leurs ont donné des significations sulfureuses. Comme si elles constituaient une sorte de premier art pornographique. Une vision phallocentrique produite par des hommes, pour des hommes.
Et si, au contraire, ces vulves avaient été produites aussi par des femmes?
D’autres significations pourraient émerger! Ces dessins, loin de réduire les femmes à leur sexe, pourraient en célébrer le pouvoir créateur et pourraient, pourquoi pas, signifier d’autres spiritualités, axées sur des divinités féminines.
Des statuettes de femmes accouchant, le bébé en train de passer par leur vulve, auraient pu constituer des talismans protecteurs pour les femmes enceintes.
Plus proche de nous, vers 3000 ans avant notre ère, des récits mythologiques donnent des propriétés étonnantes à la vulve.
La déesse Inanna, déesse sumérienne de la guerre, de l’amour et de la fertilité, chantait : « Ma vulve, la corne, le bateau des cieux, est pleine d’ardeur comme la jeune lune. Qui labourera mon champ? Qui labourera ma terre humide? ».
De l’atteinte de son désir dépendait l’avenir entier de la population! Car c’est de l’acte sexuel d’Inanna que résultait l’abondance et la fertilité des cultures.
Les poètes de l’époque, de Sumer à Babylone, déclament d’ailleurs : « Sa vulve, comme ses lèvres, est douce comme un breuvage! Et son breuvage est si doux. »
Encore, la déesse Hathor fille de Rê (version égyptienne d’Inanna, sans son aspect guerrier) résout une crise diplomatique grave entre les dieux… en soulevant sa robe et en montrant sa vulve!
Son geste est amplement repris par la population féminine de l’époque qui, jupes relevées depuis la rive, salue joyeusement les pèlerins remontant le Nil.
Cet ensemble de signes, de mythologies antiques, démontre que la vulve, avant d’être cachée et démonisée, était un organe à la portée plutôt positive dans l’imaginaire collectif, même si sa dimension sacrée reste encore très discutée.
De nos jours, un nouveau diktat vient peser sur les épaules des femmes : celui de la vulve parfaite. Ce sexe quasiment imberbe, ou au poil savamment épilé, a une couleur uniforme légèrement rosée, une forme rebondie d’abricot où absolument rien ne dépasse (les lèvres internes étant bien « cachées » par les lèvres externes).
Cette image, plébiscitée par les hommes au travers de l’industrie pornographique, peut causer de l’insécurité et fragiliser l’estime de soi des femmes, très injustement d’ailleurs : selon une étude menée par le site Gynoversity, seules 27% des vulves ne laissent pas paraître les lèvres internes.
Cela veut dire que plus de 2 vulves sur 3 ont des lèvres intérieures qui dépassent, plus ou moins, des lèvres extérieures. Cela permet de remettre certaines choses en perspective, n’est-ce pas? Donc si tes lèvres internes sont visibles, oui, tu es tout à fait normal·e!
D’ailleurs, as-tu remarqué que je nomme les lèvres selon leur position (interne/externe) au lieu de les nommer par leur grosseur (petites/grosses) ?
La façon même de les nommer est source de complexes pour certaines personnes qui se demandent : « est-ce que ma vulve est “normale” si mes petites lèvres dépassent des grosses lèvres? ».
De plus en plus de jeunes filles inquiètes, influencées par cette imagerie irréaliste du porno, recourent à la chirurgie plastique afin de rentrer dans, ce qui leur semble, la normalité. Ce qui est préoccupant, car les données sont encore peu nombreuses en ce qui concerne les conséquences à long terme de ce genre d'opérations.
Les injonctions à la beauté faites aux femmes sont si omniprésentes que des risques peuvent être pris, dans le but d’éprouver le soulagement « d’être enfin comme les autres ».
Un soulagement qui, malheureusement, ne pourrait être que temporaire. Car…
Pour reprendre la comparaison avec un visage, tout comme lui, la vulve change avec le temps, elle « vieillit ». Elle va se modifier en fonction :
La forme, la tonicité et la couleur de la vulve vont évoluer, naturellement.
Plus précisément, les lèvres internes peuvent s’allonger et passer du rose au brun. Leurs bords peuvent ne plus être lisses, et présenter des ondulations délicates.
Le pubis et les lèvres externes, étant des endroits où la graisse se stocke, peuvent aussi prendre de la rondeur au fil des ans, comme le reste du corps.
Ou au contraire, ces zones peuvent « s’aplatir », autour de la ménopause, les changements hormonaux influant sur les graisses sous-cutanées.
De là, la course à la vulve parfaite, immuable dans une beauté figée, apparaît bien comme un idéal chimérique, qui détourne encore une fois les femmes de l’appréciation de soi et du bien-être que devrait éprouver tout être humain.
Le savais-tu? Le gland du clitoris et le gland du pénis se développent à partir du même tissu embryonnaire! Jusqu’à très récemment, il était communément admis que le gland du clitoris devait comporter 8 000 terminaisons nerveuses, comme son homologue. Et pourtant, une étude tenue il y a peu a démontré que ce chiffre s’élève à 10 000 terminaisons nerveuses! C’est ce qui en fait la partie la plus sensible du corps humain.
D’ailleurs, pour celleux qui se le demandent : le gland du clitoris peut émerger de sous son capuchon… ou pas du tout! Certains clitoris sont timides et ne pointent jamais le bout de leur nez, euh de leur gland plutôt! 😉
Et contrairement à une idée encore trop répandue, le clitoris est responsable à 100% de tous les orgasmes des femmes. Le plaisir érotique peut être ressenti à de mutiples endroits (zones érotiques primaires et secondaires) et mener à un orgasme. Qui lui est physiquement provoqué par le clitoris.
D’où vient cette croyance qu’un « vrai » orgasme s’obtient par pénétration?
De notre cher Freud (oui, encore un homme, étonnant, non?). Ce charmant personnage (not) considérait que les orgasmes clitoridiens étaient « immatures » et que seuls les orgasmes vaginaux (résultants d’une pénétration, avec un pénis, s’il-vous-plaît) étaient à rechercher par une femme « accomplie ». Selon lui, les femmes « clitoridiennes » avaient un problème de refus de leur féminité et devaient consulter… un psychiatre, bien entendu.
Seulement les faits réels sont les suivants : seule une femme sur 5 peut obtenir un orgasme grâce à la pénétration seule. Ce qui veut dire, à l’inverse, que 4 femmes sur 5 ont besoin d’une stimulation du gland de leur clitoris pour pouvoir jouir. Les personnes à vulve jouissent en très grande majorité grâce à leur clitoris externe, et il n’y a aucune honte à en éprouver. C’est biologique.
La glorification de la pénétration est basée d'abord et avant tout sur le plaisir masculin. It’s time to take back our orgasms!
(Attention, ce paragraphe va sûrement choquer certain·e·s lecteurices! J’en suis consciente, et je vais vous rassurer tout de suite : c’est normal! Toutes ces données viennent à l’encontre de ce qu’on nous a appris lorsque nous commencions à appréhender le monde. Moi-même, j’ai mis du temps à m’ouvrir à cette nouvelle vision du monde. Fin de la parenthèse.)
Jusqu’à il n’y a pas si longtemps, définir les sexes, séparer les filles des garçons était chose normalisée : les filles avaient des vulves et les garçons, des pénis. Cette classification simpliste, basée sur des caractères biologiques externes, était maltraitante pour les personnes intersexes, comptant pour 1 personne sur 50 de la population humaine (soit autant que les personnes aux cheveux roux).
Les personnes intersexes étaient souvent mutilées à la naissance ou dans la petite enfance, pour rentrer dans les catégories binaires « fille/femme » ou « garçon/homme ». Un clitoris trop grand, par exemple, devait à tout prix être « corrigé ».
Et à l’époque, personne n’était à priori choqué à l’idée d’opérer des enfants, en très bonne santé par ailleurs. Les parents étaient souvent manipulés et culpabilisés par des chirurgiens au bistouri facile : il fallait intervenir « pour leur propre bien ». (Un magnifique livre traite d’ailleurs de ce thème : Le choeur des femmes de Martin Winckler; une toute aussi magnifique BD en a été tirée, je ne peux que vous conseiller ces lectures.)
Contrairement à l’idée répandue que les humains sont de deux sexes, homme ou femme, le sexe d’une personne est une donnée multifactorielle, issue de l’apparence de son sexe bien sûr, mais aussi de la présence de gonades (testicules, ovaires) fonctionnels, de la situation des voies urinaires, de ses gènes, de ses hormones.
Le genre est fluide et ne correspond pas nécessairement à celui qu’on nous attribue à la naissance. Ainsi, une personne assignée à un genre peut très bien s’identifier à un autre genre au cours de sa vie. Par exemple, une personne peut – malgré sa vulve, ses gènes XX, ses montées d’hormones dites « féminines » – s’identifier en tant qu’homme et décider ou non de changer son sexe.
Une fois encore, contrairement à la pensée contemporaine qui veut faire de la simplicité une qualité première, la réalité de la transition est une chose complexe. Certaines personnes vont choisir de prendre des hormones, d’autres pas. Et l’opération, visant à « corriger » les organes sexuels externes pour les rendre « conformes » au genre de destination, n’est absolument pas une norme. En bref, roses are red, violets are blue, certaines femmes ont des pénis et certains hommes ont des vulves. 🌹
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De la vulve vénérée il y a 20 000 ans, à la vulve méconnue et taboue d’aujourd’hui, les femmes ont été déconnectées de leur corps. Leur vulve est devenue une source d’insécurité et de honte.
Aujourd’hui, s’emparer du symbole de la vulve, se le réapproprier en tant que symbole de pouvoir, de création, contempler sa beauté, c’est un acte de rébellion contre ces millénaires de désinformation.
Chaque vulve est parfaite dans son unicité et mérite égards, attention et tendresse.
Prendre conscience de cela, c’est se protéger des diktats de notre société androcentrée, retrouver confiance et assurance.
Vive la désintoxication patriarcale!
Vive les vulves libres!
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Souhaites-tu connaître la cause de tes règles abondantes? La ménorragie, aussi appelée hyperménorrhée, est l’une des raisons principales pour lesquelles les personnes menstruées contactent leurs médecins avec des questions. Est-il normal de subir de grosses pertes de sang de règles durant sa période menstruelle? Quand est-ce que ça devient trop?
]]>Souhaites-tu connaître la cause de tes règles abondantes? La ménorragie, aussi appelée hyperménorrhée, est l’une des raisons principales pour lesquelles les personnes menstruées contactent leurs médecins avec des questions. Est-il normal de subir de grosses pertes de sang de règles durant sa période menstruelle? Quand est-ce que ça devient trop?
Nous savons que ces questions ne sont pas faciles à poser. C’est pourquoi nous avons préparé ce petit guide pour t'aider à mieux comprendre ton cycle menstruel. Découvre les causes possibles des règles abondantes, ainsi que quelques astuces judicieuses pour améliorer ta qualité de vie durant ta période menstruelle.
Pour commencer, il est bon de comprendre que toutes les personnes menstruées vivent leurs menstruations de façon différente. La question est donc de savoir quand est-ce que ça devient trop. Quelle quantité de sang doit s'écouler pour pour que les règles soient qualifiées d'abondantes? Qu’est-ce qui est considéré comme un flux normal et qu’est-ce qui ne l’est plus?
En règle générale, la période de saignements dure entre 3 et 7 jours. La quantité de sang perdu durant les menstruations est d’environ 4 c. à s. ou 2 oz. Ce n'est vraiment pas grand-chose dans les faits, même si ça nous paraît beaucoup plus!
On parle donc de ménorragie lorsqu’il y a une perte de sang plus grande que 2 oz ou que les règles s’étirent au-delà de 7 jours. Au contraire, quand les saignements font moins de 2 oz, on parle d’oligoménorrhée, mais cette condition est beaucoup moins fréquente.
Comme il est difficile d’évaluer la quantité de sang perdue, considère-le en termes de protection hygiénique. Si tu changes de tampon ou de serviette sanitaire toutes les heures ou deux dans une même journée, tes règles sont abondantes. Les règles abondantes sont aussi souvent accompagnées de caillots de sang.
Notre recommandation : n’attends pas de découvrir toi-même la cause derrière tes règles abondantes. Prends le temps de consulter un médecin afin de t'assurer qu’il n’y a aucun problème avec tes saignements.
Outre les saignements plus importants, les effets secondaires et symptômes liés à la ménorragie sont nombreux. Peu importe la cause derrière des règles abondantes, un saignement lourd est souvent responsable des affections suivantes :
Un des risques les plus importants de l'hyperménorrhée, c'est le développement d'une carence en fer, aussi appelée « anémie ferriprive ».
La fatigue, la diminution de l'énergie, les vertiges, l'essoufflement, les palpitations, les maux de tête, la pâleur et le manque de concentration sont autant de symptômes d'une carence en fer. On note aussi des cheveux et des ongles cassants, des mains et des pieds toujours froids, et des envies alimentaires bizarres (comme manger de la glace ou de l'argile).
Pour commencer, tu peux éviter de consommer certains aliments et breuvages qui bloquent l'absorption du fer dans le corps, notamment :
Tu peux aussi augmenter ton apport en vitamine C, qui améliore l'absorption du fer. Voici quelques exemples de bonnes sources de vitamine C (à consommer CRUES ou vapeur) :
Tu peux également consommer des aliments riches en fer, ou prendre des supplément de fer biodisponible (provenant de plantes, idéalement sous forme liquide). Consulte toujours ton médecin avant de te supplémenter en fer, car un excès de fer peut être nocif!
Voici quelques exemples de bonnes sources de fer :
Plein de bonnes choses que tu peux intégrer à ton alimentation à l'approche de tes règles pour éviter les carences en fer. :)
Il y a plusieurs causes possibles aux règles abondantes, la première étant que ton corps est peut-être simplement fait comme ça. Chaque flux est différent, et un flux plus abondant n'est pas nécessairement synonyme de problème de santé.
Si la quantité de sang que tu perds t'inquiète, qu'elle est très importante ou que tu as remarqué un changement dans ton flux menstruel, n'hésite pas à consulter un médecin, qui pourra éliminer et traiter les causes de l'hyperménorrhée, que nous avons énumérées plus bas.
Ces causes et conditions sont plus ou moins fréquentes et peuvent être attribuées à plusieurs facteurs tels que l'hérédité et le style de vie. Mais surtout, il est possible de les traiter ou d'en traiter les symptômes. Ça vaut la peine d'investiguer. Voici donc une liste de causes possibles :
Que tu ressentes de l'inconfort, des douleurs abdominales, des maux de tête ou des niveaux d'énergie changeants, nous avons une panoplie de trucs à partager pour atténuer tes symptômes. Voici donc le b.a.-ba du self-care en période menstruelle :
Bois beaucoup d'eau, ça aide à soulager les crampes et, un peu contre-intuitivement, à réduire la rétention d'eau et le syndrome des jambes lourdes.
Prends du temps pour toi, et organise ton calendrier en fonction de ton cycle pour te ménager du temps pour relaxer. Tu peux incorporer dans ta routine une pratique de méditation, de respiration, de yoga ou d'automassage, ou encore des moments créatifs de lecture, de dessin ou de musique pour prendre soin de toi.
N'hésite pas à parler avec tes ami·e·s ou tan partenaire si tu te sens maussade ou dépassé·e. Mettre des mots sur ces douleurs « ordinaires » (quelle expression terrible!) peut jouer un rôle important dans la façon dont tu vis ton cycle.
Appliquer de la chaleur sur ton ventre ou le bas de ton dos peut faire des miracles sur ces zones sensibles. Si tu dois prendre des antidouleur de façon régulière, assure-toi de consulter ton médecin au préalable. Tu peux aussi te tourner vers des solutions naturelles comme :
« OK, mais je fais quoi avec ça, moi, maintenant? J'ai beau savoir ce qui cause mes règles abondantes, il faut quand même que je m'en occupe! »
Chez Mme L’Ovary, nous comprenons que les flux plus importants sont difficiles à gérer. Devoir changer de serviettes hygiéniques ou de tampons très souvent peut être un incommodant, surtout lorsqu’on doit quitter le confort de la maison pendant plusieurs heures, comme pour le travail ou l’école.
De plus, les solutions jetables (et même plusieurs produits lavables) sont pleins de produits chimiques antiodeur, antihumidité, antimoisissure, et on en passe.
Heureusement, il existe une solution efficace et pratique pour ton flux, qui respecte ta santé et celle de la planète : les culottes menstruelles et les serviettes amovibles lavables. Elles se transportent facilement et discrètement lorsque vous devez emprunter les toilettes publiques. Plus besoin de jouer au ninja plusieurs fois par jour en ouvrant un paquet en plastique pour une serviette à utilisation unique.
Les serviettes lavables sont aussi une option plus économique à long terme. Peu importe le flux, les culottes menstruelles et les serviettes lavables se nettoient très facilement à l'eau froide et avec un détergent doux.
La bonne nouvelle, c'est que Mme L'Ovary has your back. En effet, nous avons des culottes ingénieuses et d'autres solutions menstruelles sur mesure à te proposer.
Bon, nous ne sommes pas 100% subjectives, mais les culottes menstruelles Mme L'Ovary doublées de nos serviettes amovibles maxi pour flux abondant sont éthiques, écologiques, saines et certifiées sans PFAS. En plus, aucun danger de faire un choc toxique avec une culotte menstruelle!
Grâce à notre concept unique de serviettes amovibles, tu peux porter une culotte menstruelle sans devoir te déshabiller en entier dans les toilettes du bureau pour changer de culotte au milieu de la journée. Nous t'offrons également un petit sac antifuite à deux sections, pour transporter tes serviettes de rechange séparément de tes serviettes utilisées.
Les serviettes maxi pour culottes de jour, tout comme la protection intégrée des culottes de nuit, sont super absorbantes et conçues pour prévenir les fuites.
Tu peux aussi jumeler les culottes Mme L'Ovary avec une coupe menstruelle, pour une protection « risque zéro » lors des journées les plus intenses de ton cycle! Et tu peux même assembler ta culotte idéale en sélectionnant le modèle et la serviette de ton choix. :)
La réponse plate : ça dépend. Ça dépend de ton niveau personnel de confort et si tu portes ou non une coupe menstruelle durant tes premières journées de flux maxi.
Si tu portes une coupe menstruelle ou que tu prévois changer de serviette amovible une fois (pour les serviette maxi) ou plus (pour les serviettes régulières) dans la journée, 3 ou 4 culottes de jour (chacune venant avec ses 3 serviettes régulières amovibles et son sac de transport) et entre 2 et 4 culottes de nuit suffisent.
Sans coupe menstruelle ou en sollicitant la protection intégrée de la culotte (qui offre une absorption style protège-dessous, au cas où tu doives garder ta serviette amovible en place plus longtemps que prévu), tu peux prévoir une culotte de jour par journée de règles, et 3 ou 4 culottes de nuit, selon la durée de ton cycle.
Si tu n'as pas envie de choisir, nous avons préparé des kits qui vont sans doute te plaire. Tu peux te tourner vers le kit essentiel (5 culottes) ou le kit complet (7 culottes) et y ajouter des serviettes maxi, ou encore créer ton kit personnalisé en choisissant les modèles que tu préfères et uniquement des serviettes maxi. Lorsque tu commandes un kit, tu économises toujours sur le prix régulier des culottes, en plus de bénéficier de la livraison gratuite.
Nous offrons aussi un modèle de coupe menstruelle (nous l'aimons beaucoup) pour compléter ton super-pack flux abondant!
En conclusion, un flux maxi n'est pas forcément synonyme de règles compliquées ou difficiles. Il est normal de saigner, mais si tu as de la difficulté à poursuivre tes activités quotidiennes, mieux vaut aller chercher un avis médical. Ce qui cause tes saignements abondants n’est peut-être rien d’inquiétant, mais une échographie pourrait facilement révéler la présence d’anomalies, ou éliminer cette possibilité d'emblée.
Chez Mme L'Ovary, nous savons que chaque moment du cycle menstruel cache des superpouvoirs, et qu'en se donnant les moyens pour les traverser dans l'accueil et la douceur, on peut arriver à vivre ses règles comme un cadeau!
Si tu as besoin d’aide pour choisir des protections menstruelles adaptées à ton flux, n’hésite pas à nous contacter. Nous nous ferons un plaisir de te guider à travers nos différents kits de culottes menstruelles et serviettes amovibles lavables.
Rappelle-toi : peu importe ce qui cause tes règles abondantes, il y a toujours une solution pour te rendre la vie plus facile. Et ce n'est pas parce que tes règles sont abondantes +++ que tu ne peux pas, toi aussi, opter pour une solution menstruelle saine, confortable, non intrusive et écologique!
Nous te souhaitons d'excellentes lunes tout en confort et bien au sec, et nous t'envoyons plein de L'Ove. <3
]]>Dans une société qui tend à normaliser les douleurs menstruelles, l’endométriose est une maladie silencieuse et encore méconnue. Dans l’optique d’ouvrir le discours et de faire la lumière sur cette maladie, notre équipe a réalisé une entrevue auprès de Marie-Josée Thibert, fondatrice d’Endométriose Québec et elle-même atteinte de l’endométriose. Elle nous a généreusement partagé son expérience, sa vision ainsi que quelques conseils pour soulager les douleurs malgré l’absence de traitement définitif.
]]>Dans une société qui tend à normaliser les douleurs menstruelles, l’endométriose est une maladie silencieuse et encore méconnue. Dans l’optique d’ouvrir le discours et de faire la lumière sur cette maladie, notre équipe a réalisé une entrevue auprès de Marie-Josée Thibert, fondatrice d’Endométriose Québec et elle-même atteinte de l’endométriose. Elle nous a généreusement partagé son expérience, sa vision ainsi que quelques conseils pour soulager les douleurs malgré l’absence de traitement définitif.
Si on sort les grands termes médicaux, l’endométriose est une maladie gynécologique chronique inflammatoire. Avec des conséquences dans tout le corps. Pas seulement sur le cycle menstruel. Les causes exactes de l’endométriose ne sont pas encore connues, mais elles seraient, entre autres, génétiques, immunitaires et hormonales. C’est une maladie qui peut être très douloureuse. La majorité des personnes qui en sont atteintes ont des douleurs importantes. Un certain nombre sont, par contre, asymptomatiques (malheureusement, ce n’est pas mon cas!).
Plus précisément, l’endométriose, c’est lorsque du tissu semblable à l’endomètre – le tissu qui tapisse la paroi interne de l’utérus – s’implante pour une raison inconnue à l’extérieur de l’utérus et sur les organes voisins. L’endomètre, c’est ce qui se désagrège et entraîne un saignement lorsqu’il n’y a pas de fécondation : et oui, vous avez deviné, ce sont les menstruations!
Ce tissu, peu importe où il se trouve dans le corps, réagit aux fluctuations hormonales du cycle et saigne chaque mois. Quand ce type de tissu est à l’extérieur de l’utérus, les saignements n’ont aucune issue vers l’extérieur du corps. Donc les cellules endométriales qui se détachent irritent les organes, s’accumulent, créent des kystes, du tissu cicatriciel, des adhérences qui relient les organes entre eux et causent des douleurs… Ouch! Me semble qu’on a déjà assez des menstruations dans l’utérus!
Chaque cas est unique, ce qui ajoute un degré de complexité. On retrouve généralement de l’endométriose sur les ovaires, les trompes de Fallope, les ligaments soutenant l’utérus, la vessie, l’intestin, les reins; et dans les cas plus graves, sur les poumons ou le diaphragme, dans les bras ou les cuisses; et très rarement, au niveau du cœur ou du cerveau. On pense souvent que l’endométriose est liée à des règles douloureuses, et c’est effectivement le cas, mais c’est beaucoup plus que ça. L’endométriose peut endommager les organes internes si elle n’est pas soignée.
L’endométriose n’est pas une maladie mortelle, mais elle a des ramifications dans toutes les sphères de la vie : privée, sociale, professionnelle, intime, psychologique, etc. Je vous laisse imaginer! C’est une maladie qui peut être très douloureuse, et en plus, elle est méconnue, invisible, enveloppée dans les tabous et les mythes, etc. Pourtant, l’endométriose, ce n’est pas rare! C’est 1 à 2 femme(s) sur 10 qui en est atteinte + un nombre non comptabilisé de personnes trans ou non-binaires (personnes nées avec un utérus). On parle de plus d’un million de personnes au Canada.
Chaque cas étant unique, c’est donc difficile de décrire une journée dans la vie d’une personne atteinte. Personnellement j’ai traversé toutes sortes de périodes dans les 30 dernières années. Mais je pense qu’on peut dire que ça ressemble souvent à des montagnes russes : réveil difficile, inflammation, douleurs pendant les règles mais aussi à l’extérieur du cycle, douleurs pendant ou après les relations sexuelles, problèmes gastro-intestinaux ou urinaires, douleurs diffuses qui irradient, douleurs soudaines qui coupent le souffle, fatigue chronique, etc.
Et on peut ajouter à cela le stress lié à l’errance médicale que plusieurs personnes vivent, l’incompréhension des proches lorsqu’on annule un événement même si on était en top forme la veille, le jugements des collègues, les défis autour de la fertilité dans le couple, etc. Je crois profondément que plus on va en parler, plus nos quotidiens seront plus doux.
L’endométriose se déclare avant l’âge de 20 ans dans la moitié des cas. Le registre de l’Endometriosis Association (États-Unis) indique que 38% des personnes présentant une endométriose ont vu leurs symptômes apparaître avant l’âge de 15 ans.
Dans mon cas, les premiers symptômes sont arrivés à l’âge de 14 ans. Mon diagnostic est arrivé onze ans plus tard, à mes 25 ans. Onze années à me demander ce que j’avais… C’est fou quand même!
C’est un ensemble de facteurs. Les douleurs pelviennes quotidiennes peuvent révéler différentes maladies. Pas toujours évident pour les médecins de démystifier les douleurs abdominales, c’est tout un travail de communication entre patient.e et professionnel.le. (Et par communication, je veux aussi dire un travail d’écoute profonde de la part du / de la professionnel.le!)
Aussi, on ne peut passer sous silence que l’endométriose touche, encore aujourd’hui, plusieurs tabous : les règles, la sexualité, l’intimité. Et malheureusement, les douleurs liées aux règles sont encore trop souvent considérées comme normales, aux yeux de certains médecins, mais aussi de personnes qui souffrent de la maladie.
Finalement, il est difficile d’avoir accès à des soins spécialisés. Ce ne sont pas tous les médecins, ni tous les gynécologues qui sont formés pour diagnostiquer l’endométriose. Il faut les trouver. Et évidemment, on est plus avantagé.e.s si on habite une grande ville. C’est la raison pour laquelle EndoAct Canada milite pour la mise en place d’un plan d’action sur l’endométriose. Pour permettre aux personnes atteintes, partout au Canada, d’avoir les bons soins, au bon endroit, au bon moment. Lentement mais sûrement, comme on dit!
Oh oui il y en a! Je vous réfère ici à deux humaines que j’adore et qui diffusent de merveilleux contenus au sujet des plantes alliées : Mélanie Roy, diplomée en sexologie, naturothérapeute et yogathérapeute hormonale et Sarah-Maria Leblanc, herboriste clinicienne spécialisée en santé des femmes, qui a d’ailleurs écrit un article au sujet des plantes alliées à l’endométriose.
Il existe également une foule de pratiques qu’on peut mettre en place, comme la yogathérapie hormonale, des changements alimentaires, le mouvement adapté selon l’énergie disponible, etc. Ces pratiques permettent de diminuer le niveau de stress et l’inflammation dans le corps et également d’équilibrer les hormones. On peut aussi se tourner vers la médecine alternative : acupuncture, physiothérapie pelvienne, ostéopathie, herboristerie, sexologie, etc.
La clé, c’est d’abord d’apprendre à connaître son corps, par le biais d’un journal de bord par exemple où on note symptômes, intensité, fréquence, emplacement… mais aussi ce qu’on mange, ce qu’on vit, nos émotions, etc. Difficile de savoir de quoi on a besoin quand on ne comprend plus son corps. Le journal, c’est une belle façon d’aller à la rencontre de soi. Et un bel outil lorsqu'on se tourne vers des professionnel.les qui s’y connaissent. Plus iels ont d’infos à notre sujet, plus simple ce sera de mettre en place des actions qui nous permettront d’améliorer notre qualité de vie. On doit apprendre à se connaître si on veut faire les bons choix, si on veut bien communiquer avec l’équipe qui nous entoure et être en mesure de prendre des décisions éclairées.
Il n’existe pas de recette unique pour traiter l’endométriose. Pas encore de traitement définitif. Mais chaque personne a le pouvoir de faire une différence dans sa vie par la mise en place d’actions personnalisées. S’informer, c’est la clé vers la prise de décisions éclairées.
Autant dans sa vie personnelle qu’au niveau des professionnel.le.s de la santé qu’on consulte. Ici aussi, ça signifie faire des choix parfois pas faciles, mais tellement bénéfiques pour notre santé globale.
S’appuyer sur le contenu d’organismes comme Endométriose Québec pour ouvrir la conversation avec sa famille, ses ami.e.s, son employeur.e. Ouvrir la conversation au sujet de ce qu’on vit, c’est un grand acte de sensibilisation. Et ça libère la personne atteinte. On ne doit surtout pas rester seul.e avec sa souffrance.
C’est ce qui a le plus changé ma vie. Mettre en place des micros actions quotidiennes précieuses visant à se faire du bien, c’est puissant à la fin de la journée, de la semaine… de l’année! Accepter son histoire et s’aimer à travers celle-ci est le plus beau cadeau qu’on puisse se faire, j’en suis convaincue.
A propos de l'autrice : Marie-Josée Thibert
Marie-Josée Thibert est conseillère en communication pour le réseau de la santé montréalais depuis 2009. En parallèle, en 2015, elle fonde Endométriose Québec : un portail d’information, un mouvement de sensibilisation et une communauté de soutien pour les personnes atteintes d’endométriose. Marie-Josée est également membre d’Endo-Act Canada, un collectif de patientes, médecins et chercheurs formé en 2020 et visant à sensibiliser le gouvernement fédéral et provincial à la réalité des personnes touchées. Le 2 mars dernier, elle a sorti son premier livre, co-écrit avec la fondatrice de Vivre 100 fibromes : Endométriose et fibrome utérin, de la souffrance à l’action. Marie-Josée est aussi patiente-partenaire pour la programmation de recherche sur l’endométriose du Centre de recherche du CHUL de Québec. Elle souhaite, plus que tout, transformer les choses pour les générations futures et redonner aux personnes atteintes le pouvoir sur leur santé et sur leur vie!
]]>Tu es sûrement là car ton cycle menstruel t’en fait voir de toutes les couleurs. Ce n’est pas nous qui allons dire le contraire! Entre les douleurs menstruelles, les seins sensibles, les changements d’humeur et la baisse d’énergie (entre autres), notre corps et nos émotions passent par de nombreuses phases. Heureusement, certaines solutions douces peuvent vous apaiser. Dans cet article, nous aborderons les bienfaits des huiles essentielles et comment elles peuvent vous soutenir tout au long de votre cycle menstruel.
]]>Cet article a été rédigé en collaboration avec Sealune.
Tu es sûrement là car ton cycle menstruel t’en fait voir de toutes les couleurs. Ce n’est pas nous qui allons dire le contraire! Entre les douleurs menstruelles, les seins sensibles, les changements d’humeur et la baisse d’énergie (entre autres), notre corps et nos émotions passent par de nombreuses phases. Heureusement, certaines solutions douces peuvent vous apaiser. Dans cet article, nous aborderons les bienfaits des huiles essentielles et comment elles peuvent vous soutenir tout au long de votre cycle menstruel.
Le cycle menstruel est vécu différemment par chaque personne et peut varier à chaque mois. Chaque cycle menstruel est unique. Avec le temps - et à l’aide d’outils tels qu’un journal menstruel - on arrive à mieux écouter et comprendre notre corps. On tient à rappeler qu’il n’est pas normal de souffrir durant nos règles. Les douleurs menstruelles ont été normalisées, voire banalisées, y compris par le corps médical. Il est possible qu’on ressente des tiraillements, une gêne ou un certain inconfort, mais s’il y a une douleur intense, c’est signe qu’il y a un possible débalancement quelque part.
Il peut s’agir de dysménorrhée primaire, plus communément dite “règles douloureuses”. La dysménorrhée s'accompagne de douleurs ou de crampes dans le bas du ventre, qui peuvent se propager au niveau du bas du dos, des reins et des cuisses. Si les douleurs sont très intenses, il peut s’agir de dysménorrhée secondaire, souvent due à de l’endométriose ou des fibromes utérins.
Certaines personnes peuvent souffrir de ménorragie. Dans ce cas là, le flux menstruel est plus abondant et peut durer plus longtemps, c’est-à-dire plus de 7 jours.
À l’inverse, il peut arriver qu’aucune règle ne pointe le bout de son nez. Dans cette situation, on parle d’aménorrhée. L’aménorrhée dite primaire est lorsqu’une personne de plus de 16 ans n’est pas menstruée et celle dite secondaire est lorsqu’une personne menstruée constate un temps d’arrêt de ses règles de près de 3 mois.
Toutefois, les troubles menstruels ne sont pas uniquement présents en période de règles. Ils peuvent aussi se présenter avant. Et oui, il est temps de parler du SPM ou syndrome prémenstruel ! Le SPM est cette période durant laquelle on peut verser une larme devant une vidéo mignonne de chats, où on peut s’énerver pour des futilités, où on peut avoir mal aux seins, au ventre et à la tête, où il est possible qu’on ait des problèmes digestifs et des boutons qui apparaissent... Vous voyez de quelle période je parle ? Je peux entendre les OUI d’ici !
Pas de panique, tous ces troubles sont communs et les huiles essentielles peuvent vous venir en aide pour les apaiser naturellement. Toutefois, on le répète : qui dit commun ne veut pas toujours dire normal. Si vous constatez qu’un de ces troubles est récurrent ou vous empêche de vivre votre quotidien, n’hésitez pas à consulter votre gynécologue.
Pour accompagner notre corps dans les différentes saisons de notre cycle menstruel, la phytothérapie peut être d’une grande aide.
La phytothérapie est le fait de se soigner par les plantes. Sous forme de tisanes, de petites gélules ou d’huiles essentielles, les plantes peuvent nous faire profiter de leurs vertus thérapeutiques de plusieurs manières.
Aujourd’hui, nous avons décidé de nous concentrer sur les huiles essentielles, en vous aidant à trouver celles qui pourront apaiser chacun des maux du cycle menstruel.
L’huile essentielle de sauge sclarée contribue à la régulation du cycle menstruel et équilibre le niveau d’hormones. Ces vertus sont dues à ses propriétés antispasmodique, tonifiante et oestrogène-like, c'est-à-dire qu’elle agit sur le corps de la même manière que les oestrogènes.
La sauge sclarée est donc l’huile essentielle efficace pour dompter le SPM. Vous pouvez l’utiliser en diluant quelques gouttes dans de l’huile végétale afin de vous masser. Vous pouvez également la diluer dans du miel afin de l'ingérer.
Il arrive des moments de grande fatigue lors du cycle menstruel. Cette fatigue peut être d’autant plus ressentie chez les personnes souffrant de troubles menstruels tels que la ménorragie qui fait perdre une plus grande quantité de sang. De ce fait, il vous faut de quoi vous réénergiser et il n’existe rien de mieux qu’une dose d’huile essentielle de menthe poivrée!
L’huile de menthe poivrée dispose d’une grande vertue tonifiante et rafraîchissante. Elle permet ainsi de lutter contre la fatigue. Mais ce n’est pas tout! Elle possède aussi des propriétés antalgique, anti-inflammatoire et antispasmodique qui font d’elle une alliée de taille pour lutter contre les douleurs menstruelles ou les maux de tête.
Vous pouvez utiliser cette huile en massage, en la diluant dans une huile végétale. Vous pouvez aussi, toujours en la diluant, l’utiliser oralement. En cas de fort maux de tête ou de crampes menstruelles, vous pouvez l’appliquer directement sur la zone concernée.
Les seins peuvent être très sensibles, voire douloureux, au cours du cycle menstruel. Dans ces périodes, l’huile essentielle de laurier noble est votre meilleure amie! En effet, cette huile essentielle dispose de nombreuses vertus, notamment anti-inflammatoire et antalgique (en d’autres mots, elle diminue la sensation de douleur!).
C’est grâce à ces propriétés qu’elle permet de décongestionner votre poitrine et de soulager les douleurs. En l’appliquant régulièrement, vous pourriez vous débarrasser des tensions mammaires et ressentir une certaine légèreté au niveau de la poitrine.
Pour l’appliquer, il vous suffit de masser votre poitrine avec l’huile essentielle de laurier noble pure ou diluée dans de l’huile végétale.
L’huile d’estragon, grâce à ses propriétés antispasmodiques, aide à soulager les crampes causées par la contraction de l’utérus lors de l’expulsion de l’endomètre (en d’autres mots, les menstruations). Cette huile essentielle est aussi connue pour faciliter la digestion, soulageant ainsi les maux de ventre et les spasmes digestifs.
Vous pouvez l’utiliser pure ou diluée dans de l'huile végétale, en massant la zone à soulager.
On peut avoir l’impression de ne pas être maître de ses émotions avant ou pendant l’arrivée des règles (merci au festival d’hormones!). L’huile essentielle de basilic est alors celle qu’il vous faut durant ces moments où vous avez besoin de rééquilibrer vos émotions. Elle est indiquée en cas de stress ou d’anxiété, sans parler de ses propriétés pour le corps, notamment anti-inflammatoire, antivirale et antibiotique.
Vous pouvez utiliser l’huile essentielle de basilic en la diffusant, soit à l’aide d’un brumisateur, d’un diffuseur ou simplement en déposant des gouttes sur un tissu à inhaler.
Les huiles essentielles ne sont que très rarement utilisées pures. Il vous faut donc diluer l’huile essentielle dans une huile végétale avant de l’appliquer ou dans du miel avant de l’ingérer.
Attention : ce ne sont pas toutes les huiles essentielles qui sont disposées à être ingérées. Certaines huiles sont conçues uniquement pour un usage externe.
Gardez bien en tête que vous n’avez besoin que de quelques gouttes pour chaque utilisation. En effet, les huiles essentielles sont des produits concentrés, il faut donc être vigilant·e quant à la quantité utilisée.
Il est aussi à noter que certaines huiles sont déconseillées dans des situations particulières. Par exemple, pour les personnes qui allaitent, les enfants âgés de moins de 3 ans ou dans le cas de certaines maladies.
Nous vous invitons donc à vous renseigner au préalable et à utiliser les huiles essentielles avec précaution. Vous pouvez aussi effectuer un test cutané avant de l’utiliser de manière régulière, pour vous assurer que vous y réagissez bien.
Si les huiles essentielles ne vous conviennent pas, sachez que vous pouvez bénéficier des vertus des plantes sous différentes formes. Vous pouvez soulager vos maux en utilisant des plantes sous forme d’infusion et ainsi, vous procurer des tisanes ayant des bienfaits sur votre cycle menstruel.
Merci à la Nature, et à vous de prendre soin de votre forêt intérieure!
]]>On est souvent amené·e·s à croire que notre cycle se résume à nos règles, mais sans ovulation, on ne peut pas avoir de véritables menstruations*.
]]>Écrit par Gemma Rigby, Tempdrop Ltd.
On parle souvent des menstruations, mais le cycle menstruel est beaucoup plus que ça! L’ovulation est un moment important de notre cycle. Il est pourtant souvent laissé aux oubliettes.
On part à sa découverte à go… 1, 2, 3, GO!
On est souvent amené·e·s à croire que notre cycle se résume à nos règles, mais sans ovulation, on ne peut pas avoir de véritables menstruations*.
L'ovulation est l'événement qui détermine la durée de notre cycle et la date de nos prochaines règles. On a souvent tendance à croire que nos règles sont en retard alors qu'en fait, un facteur a plutôt provoqué un retard d'ovulation. Si vous notez votre cycle, vous saurez quand l'ovulation est confirmée et quelle est la durée moyenne de votre phase lutéale (la phase lutéale est le temps qui s'écoule entre le moment où l'ovulation est confirmée et vos prochaines règles). Grâce à ces connaissances, vous serez en mesure de calculer avec précision le nombre de jours avant vos prochaines règles.
Comme indicateur supplémentaire, il est également bon de se rappeler (bien que ça ne se produise pas à chaque cycle) qu'une chute soudaine de la température basale du corps, à peu près au moment où vous attendez vos règles, indique que vos règles arriveront probablement dans les prochaines 24 heures : byebye les règles imprévues!
Ça, c’est le signal pour préparer vos culottes menstruelles L’Ovary !
Oui oui, tu as bien lu! Malgré ce que l'on nous dit, il est probable que vous n'ovuliez pas précisément le 14e jour de chaque cycle (ou peut-être jamais) et c'est bin correct! Seulement un petit pourcentage des personnes menstruées ovulent réellement le 14e jour, et pas nécessairement à chacun de leurs cycles.
Chaque corps et chaque cycle sont différents et le moment de l'ovulation peut être influencé par plusieurs facteurs. Donc, si vous n'avez pas un cycle de 28 jours et si vous n'ovulez pas le 14e jour, vous faites partie de la majorité. Don’t worry, be L’Ovary!
Vous pouvez libérer plusieurs ovules au moment de l'ovulation (à moins de 24 heures d'intervalle), mais vous ne pouvez pas avoir deux ovulations différentes dans un même cycle. Par exemple, vous ne pouvez pas ovuler aujourd'hui, puis ovuler à nouveau la semaine prochaine. Par conséquent, il y a certains moments qui sont plus propices pour tomber enceinte.
En fait, de manière générale, vous ne pouvez tomber enceinte à la suite de rapports sexuels que pendant environ 5 à 7 jours de votre cycle. Ce nombre tient compte de l'événement d'ovulation lui-même (lorsqu'un ovule est libéré, il est viable pendant 12 à 24 heures), ainsi que de la survie des spermatozoïdes une fois à l'intérieur de l'appareil reproducteur féminin (3 à 5 jours avec l'aide de la glaire cervicale).
Certaines personnes ressentent des douleurs autour de l'ovulation : de légères crampes, des douleurs aux ovaires, etc. Cependant, ce ne sont pas toujours des signes d'une ovulation fructueuse. Ces symptômes peuvent survenir avant, pendant ou après l'ovulation. Ils sont considérés comme des signes secondaires et ne doivent pas être utilisés pour confirmer l'ovulation.
L'utilisation de signes primaires tels que la température basale du corps (TBC), la glaire cervicale et les changements de hauteur du col de l'utérus vous aidera à identifier SI et QUAND vous avez ovulé. Pour en savoir plus sur ces signes primaires et sur la façon de les suivre, on vous conseille de consulter le guide de démarrage GRATUIT de Tempdrop sur la sensibilisation à la fertilité.
Ça vous est déjà arrivé de vous dire qu'avoir des menstruations est trop compliqué, et que ce serait mieux si vous n’aviez pas de cycle menstruel? On connaît sûrement toustes une personne qui prend la pilule en continu pour cette raison.
Surprise: bloquer notre ovulation n’est pas sans importance! Une ovulation régulière présente d'énormes avantages pour la santé.
Après l'ovulation, notre corps libère de la progestérone. La progestérone aide à réguler notre sommeil, améliore notre humeur, soutient la santé osseuse, favorise la lutte contre le vieillissement et stimule notre métabolisme. L'ovulation est le seul moyen pour notre corps de produire de la progestérone naturelle, et le fait d'avoir une dose régulière contre les effets d'une charge œstrogénique élevée. Il existe de nombreux autres avantages que vous pouvez lire juste ici.
On espère avoir pu dissiper certaines des fausses croyances les plus répandues sur l'ovulation. Et on espère surtout que vous vous sentirez plus positif·ve à propos de votre ovulation et de vos menstruations, qui sont de précieuses messagères sur notre santé. En effet, le suivi de votre cycle pour identifier l'ovulation peut vous donner un aperçu de votre santé hormonale et vous aider à mieux planifier vos menstruations (qui devraient être relativement sans souffrance, by the way!).
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*Il peut arriver que nous ayons un saignement sans ovulation, on parle alors de saignement anovulatoire ou intermenstruel. Il s'agit de tout saignement qui ne suit pas environ deux semaines après l'ovulation. Ce ne sont toutefois pas de véritables menstruations.
Article sponsorisé.
]]>As-tu déjà eu une impression passagère que rien ne va, que tout ce que tu fais est nul et que la moindre petite scène d’amour à la télé te fait fondre en larmes ? Une envie soudaine de jeter ton ordinateur par la fenêtre ou dévaliser ton placard à biscuits en 4 minutes top chrono… Et si en fait il s’agissait de l’arrivée de tes règles ! As-tu déjà entendu parler du syndrome prémenstruel ? On a quelques trucs pour t’aider à adoucir les symptômes qui l’accompagnent.
]]>As-tu déjà eu une impression passagère que rien ne va, que tout ce que tu fais est nul et que la moindre petite scène d’amour à la télé te fait fondre en larmes ? Une envie soudaine de jeter ton ordinateur par la fenêtre ou dévaliser ton placard à biscuits en 4 minutes top chrono… Et si en fait il s’agissait de l’arrivée de tes règles ! As-tu déjà entendu parler du syndrome prémenstruel ? On a quelques trucs pour t’aider à adoucir les symptômes qui l’accompagnent.
C'est un trouble qui affecte les émotions et la santé d’environ 80% des personnes menstruées, 5 à 10 jours avant l'arrivée de leurs règles. En résumé, nous en sommes quasiment toutes atteintes !
Les principaux symptômes du syndrome prémenstruel se classent en 3 catégories.
Cette liste de symptômes t’est familière ? Bienvenue au club !
Pas de panique! Ces symptômes sont communs et, dans la plupart des cas, ils ne sont pas alarmants. En revanche, ce qui est COMMUN n’est pas pour autant NORMAL.
Le syndrome prémenstruel est principalement dû aux fluctuations d’hormones reproductives (œstrogène, progestérone, hormone folliculo-stimulante et hormone lutéinisante) qui, sans cesse en mouvement, génèrent différents phénomènes dans l'organisme.
Voici un schéma qui pourra t’aider à comprendre l’évolution de tes hormones au cours de chaque mois. Ceci est une moyenne, un cycle peut être un peu plus long ou à l’inverse plus court.
En l’absence de fécondation en période d’ovulation, les œstrogènes et la progestérone chutent. La paroi épaissie de l’utérus (l’endomètre), qui soutiendrait une grossesse, n’est plus nécessaire et va dès lors s’extraire (règles). Jusqu’ici tout va bien…
Mais voilà, la chute des œstrogènes et de la progestérone génèrent une chute de l’hormone du bonheur, plus communément appelée sérotonine. C’est un neurotransmetteur qui aide à réguler l’humeur, le sommeil et l’appétit. De faibles niveaux de sérotonine sont liés à des sentiments de tristesse, d’irritabilité, de troubles du sommeil et de fringales inhabituelles. Tout s’explique ! Le paquet de bonbons devant un film, c’est ton cerveau qui te demande de le fournir en plaisir pour augmenter ses taux de sérotonine. Si seulement le syndrome prémenstruel se résumait à deux paquets de chips par mois, ça ne serait pas très grave! Malheureusement, des taux de sérotonine bas sont synonymes de baisse de moral et d’irritabilité. Peut-être as-tu remarqué que tes émotions te dépassent ou que certaines situations te gênent plus que d’habitude ? Ces effets peuvent être désagréables à vivre au quotidien.
En ce qui concerne notre système digestif, c’est l’entrée en scène des prostaglandines qui sème la pagaille. Ce sont des cellules produites pour déclencher les contractions de l’utérus, dans le but d’évacuer l’endomètre. Certaines personnes ressentent leurs effets avant l’arrivée des règles, ce qui allonge la période des douleurs pelviennes. En se propageant dans l’organisme, les prostaglandines parviennent parfois à se loger au niveau de notre intestin : il se contracte, ce qui altère son fonctionnement. Les ballonnements sont l’un des symptômes les plus courants. Il en est de même pour la diarrhée et la constipation, causées par les contractions intestinales. Comme si les règles n’étaient pas suffisantes, les épisodes aux toilettes deviennent un vrai branle-bas de combat !
La chute des hormones incite parfois les glandes sébacées à sécréter plus de sébum. Cela crée une inflammation cutanée et la production de bactéries responsables de l’acné. Un système digestif perturbé accentue aussi l’arrivée de l’acné. Donc si tu as plus de boutons avant et pendant tes règles, sache que c'est normal et tu n'es pas seul.e !
Un grand nombre de médecins prescrivent la pilule pour soulager le syndrome prémenstruel. L’explication derrière cette solution (qui est loin d’être la seule, rassurez-vous!) est que la pilule contraceptive rend les hormones linéaires, c’est-à-dire qu’il n’y a plus d’ovulation. Pas de fluctuations d’hormones = pas (ou peu) de syndrôme prémenstruel. Toutefois, la pilule contraceptive peut venir avec un tas d’effets secondaires et nous déconnecte de notre cycle menstruel. Si tu souhaites vivre un cycle naturel et rester connecté.e. à tous les messages qu'il t’envoie, tu seras dès lors candidat.e au fameux syndrome prémenstruel !
Pas de panique ! Il est possible, grâce à la naturopathie, de cibler chacun des symptômes ressentis et en être soulagé.e naturellement grâce aux plantes, vitamines et minéraux. La bonne nouvelle dans cette histoire c’est qu’en retrouvant des cycles naturels, tu vas (re)faire connaissance avec Madame Libido ! La montée en flèche des œstrogènes au moment d’une ovulation naturelle stimule le désir et accentue l’énergie sexuelle, plutôt cool !
Pour en apprendre davantage sur les plantes alliées du cycle menstruel, tu peux consulter le Ebook Mme L’Ovary, envoyé à toutes les personnes qui s’inscrivent à leur infolettre.
Si tu es intéressé.e par une expérience au naturel, n’hésite pas à consulter un.e naturopathe ou à demander conseil à ton médecin. Il est à noter que certaines plantes ont des effets puissants et ne peuvent pas être associées à des médicaments de type anxiolytique.
À toi de trouver la solution qui te correspond le mieux ! L’exercice physique et l’alimentation jouent aussi un rôle crucial dans notre bien-être menstruel. Bref, prendre soin de toi t’aidera à faire face à ce petit boulet de syndrome prémenstruel !
Twenty-eight est une marque dédiée aux troubles du cycle menstruel. Une gamme de compléments alimentaires à base de plantes, vitamines et minéraux qui ciblent le symptôme pour le soulager sans interférer avec les variations hormonales naturelles.
]]>Les règles sont rarement très agréables, que le flux soit léger ou non. Mais lorsqu’elles sont abondantes, la période cause un véritable inconfort au quotidien. Nous vous invitons donc à découvrir 5 astuces judicieuses pour aider les personnes menstruées à mieux vivre avec leur flot.
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Vous avez des menstruations abondantes et ne savez que faire? Rassurez-vous, il existe de nombreuses solutions pour gérer les flots plus imposants.
Les règles sont rarement très agréables, que le flux soit léger ou non. Mais lorsqu’elles sont abondantes, la période cause un véritable inconfort au quotidien. Nous vous invitons donc à découvrir 5 astuces judicieuses pour aider les personnes menstruées à mieux vivre avec leur flot.
La pilule anticonceptionnelle aide à réduire le flot menstruel en favorisant l’épaississement du sang et la coagulation. Si vos règles sont douloureuses, irrégulières ou très abondantes, la pilule anticonceptionnelle peut être une solution.
Vous pouvez aussi vous tourner vers un DIU (dispositif intra-utérin), qui est une autre forme de contraception hormonale. Celle-ci relâche des hormones progestatives, ce qui aide à réduire le flux sanguin. Bien que ces méthodes soient souvent communiquées, chez Mme L’Ovary, nous préférons prôner des méthodes moins intrusives et plus naturelles.
Outre les contraceptifs oraux, d’autres médicaments aident à rendre les menstruations abondantes plus confortables. L’ibuprofène aide à passer les crampes et influence votre flux, rendant ainsi votre période un peu plus confortable.
Pour les flots plus abondants, la prise de suppléments de fer réduit les risques d’étourdissements et de fatigue liés à la perte de sang.
La bouillotte est un vieux truc de grand-mère, mais il est toujours aussi efficace aujourd’hui. Remplissez-la avec de l’eau chaude, étendez-vous et déposez-la sur votre bas ventre. La chaleur dilate les vaisseaux sanguins et détend les muscles, ce qui permet donc de détendre votre utérus et de calmer vos crampes.
Une autre façon de réduire les menstruations abondantes naturellement est de consommer du curcuma. Ajoutez-en à vos repas lors de vos périodes difficiles. Le curcuma possède des propriétés anti-inflammatoires qui permettent d’adoucir les flots menstruels et de détendre l’utérus.
Rien de plus inconfortable et irritant que de devoir changer vos serviettes et tampons jetables toutes les 2 heures. Surtout lorsqu’on est hors de la maison pour la journée. Si vous avez des menstruations abondantes et ne savez que faire, voici notre meilleure solution: culotte menstruelle et les serviettes lavables.
En plus de vous faire économiser de l’argent à long terme, la culotte menstruelle, accompagnée de serviettes lavables, est la meilleure méthode pour rester au sec toute la journée. Nous offrons d’ailleurs des ensembles qui conviennent parfaitement aux flots abondants.
Menstruations abondantes: que faire et quand s’inquiéter?
Le flot menstruel diffère d’une personne à l’autre. Les flots abondants sont aussi naturels, cependant, il est important de rester attentif aux symptômes qui les accompagnent. Si vous vous sentez affaibli, étourdi ou éprouvez des douleurs insoutenables, consultez votre médecin au plus tôt.
Les caillots et débordements dans les menstruations sont aussi un symptôme à surveiller et à signaler à votre médecin. En règle générale, une période dure entre 3 et 7 jours. Au-delà de cela, la perte de sang devient plus importante, d’où l’importance d’en parler à un médecin.
Mme L’Ovary est fière d’aider les personnes menstruées à être plus confortables avec leur flot. Parcourez notre blog dès aujourd’hui pour avoir accès à des informations importantes concernant les périodes menstruelles et découvrir nos kits de culottes menstruelles.
]]>Est-ce un nouveau médicament pour augmenter la fertilité faisant son entrée sur le marché ? Ou une technologie de chambre sous-marine ? Le fait de ne pas seulement congeler les ovules, mais l’ovaire entier ?
]]>Est-ce un nouveau médicament pour augmenter la fertilité faisant son entrée sur le marché ? Ou une technologie de chambre sous-marine ? Le fait de ne pas seulement congeler les ovules, mais l’ovaire entier ?
Non. Non. Pas vraiment.
La santé menstruelle. Tout simplement.
Souvent, les meilleures solutions semblent trompeusement les plus faciles. Mais si ce savoir – un savoir profond, intime, secret et subtil – était plus aisément et largement accessible, il n’y aurait probablement pas un marché de la fertilité prévoyant d’atteindre 50 milliards de dollars en 2030.
Donc, qu’est-ce que l’acquisition d’un savoir profond, intime, secret et subtil de droit à la naissance signifie réellement ?
Nous avons été conditionnées à nous séparer de nos corps et de nos cycles. Plusieurs d’entre nous ont été encouragées par nos médecins à carrément mettre un terme à notre cycle. La pilule contraceptive nous induit dans une ménopause chimique en supprimant l’ovulation, mais en laissant un saignement mensuel, nous donnant ainsi l’impression d’avoir un cycle.
Compte tenu de cette rupture, il est logique que nous ayons tendance à considérer la fertilité simplement sous les questions : puis-je concevoir ou non ? Ai-je besoin de médicaments et de techniques de fécondation artificielle ou non ?
Maintenant que je m’intéresse de plus près à la fertilité, j’ai compris qu’il s’agit de plus que simplement savoir si nous concevons ou non chaque mois. Il s’agit plutôt d’une somme de plusieurs aspects qui ont une incidence sur notre fertilité, d’une perspective physique et psychologique. Il faut mettre l’accent sur l’optimisation de la fertilité et non savoir si nous sommes oui ou non infertiles.
Cela débute avec les signes de fertilité. La plupart du temps, lorsque nous pensons à la fertilité, il s’agit soit d’éviter une grossesse, soit de maximiser ses chances de conception en planifiant un rapport sexuel ou une insémination en lien avec l’ovulation. Cela ne fait qu’effleurer l’utilité que peut avoir la collecte d’indices de fertilité. Cette collecte d’information nous offre un aperçu précis de notre équilibre hormonal, et nous procure un point de référence pour mesurer l’amélioration de la fertilité par le biais de la santé menstruelle.
Par exemple, la méthode sympto-thermique, une méthode de contraception et conception naturelle, permet de collecter les indices de fertilité en prenant principalement en compte deux facteurs : la glaire fertile et la température. La glaire fertile et nos menstruations nous fournissent une fiche de rendement sur notre niveau d’œstrogène et sa qualité. La température corporelle sert de référence pour la progestérone.
La réalité est que la collecte des signes de fertilité peut, lorsqu’elle est réalisée avec un médecin, livrer un paysage détaillé et nuancé, alors qu’un spécialiste en fertilité va fournir une photo hormonale d’un moment donné de votre cycle grâce à des analyses sanguines. La question est de savoir si vous voulez le GPS en direct ou une photo de la carte !
Lorsque nous avons en main ces données de base, nous pouvons travailler sur notre fertilité grâce au travail corporel, aux suppléments, aux remèdes à base de plantes médicinales, aux exercices, à l’alimentation et à la psychothérapie afin d’influencer en toute sécurité notre corps vers un état plus sain. En poursuivant notre collecte de données, nous pouvons constater les preuves concrètes d’améliorations et voir les points sur lesquels il faut travailler ou alors s’il y a des raisons de consulter un spécialiste en fertilité.
Les bienfaits de la collecte des signes de fertilité sont nombreux. Alors que plusieurs médicaments contre la fertilité peuvent être responsables de la réduction de fertilité future (certains médicaments populaires pour stimuler l’ovulation peuvent considérablement assécher la glaire cervicale, essentielle au transport du sperme à l’ovule), la collecte de signes de fertilité et le travail holistique sur la fertilité sont des pas vers l’optimisation de votre santé globale. Et ce faisant, les effets se mesurent en aval : des taux plus faibles de fausses couches, des grossesses plus faciles, des accouchements plus courts et avec moins d’interventions ainsi que des bébés et des parents en meilleure santé après l’accouchement.
Dans les rares cas où une fécondation in vitro (FIV) s’avère nécessaire, travailler sur sa fertilité augmente les chances de succès. La docteure Jennifer Mercier, créatrice de la thérapie Mercier, se sert de l’analogie du marathon. Si la fécondation in vitro est un marathon, tout le travail préparatoire que vous faites pour améliorer votre santé correspond à l’entraînement. Vous n’iriez pas courir un marathon sans vous entraîner.
Quand nous commençons à fouiller dans les recherches sur les médicaments contre la stérilité, nous remarquons que la plupart des études s’arrêtent seulement à la conception. Si les chiffres nous semblent plutôt convenables, alors nous nous demandons pourquoi gaspiller de l’argent et du temps en massage, en plantes médicinales, en suppléments et le reste.
Mais ensuite, nous observons les taux de fausses couches et la santé des bébés venus au monde. Et là, les chiffres commencent à chuter, particulièrement en comparaison au reste de la population.
Si vous tentez de tomber enceinte depuis cinq ans, il apparaît avantageux d’utiliser toutes les stratégies possibles pour arriver à avoir votre bébé. Si vous pensez à être enceinte dans les mois ou les années à venir, le pire qui pourrait arriver en suivant ces stratégies sera d’améliorer votre santé et de renforcer votre lien avec votre cycle menstruel. Pas si pire, n’est-ce pas?
Au bout du compte, améliorer notre santé menstruelle et globale en plus d’approfondir notre relation à notre corps ne peut être que bénéfique.
Courtney Kirkby est une doula accompagnatrice en fertilité et en naissance, une thérapeute Mercier et une praticienne certifiée de la technique Arvigo de massage abdominal maya. Elle se passionne pour l’éducation utérine et le soutien aux personnes ayant un corps utérin dans leurs aventures vers la reproduction, leur santé menstruelle et leur parcours émotionnel. Elle est aussi maman et cofondatrice de la Tiger Lotus Coop.
]]>Si on fait partie des chanceux à qui leurs parents ont tout expliqué, on a une bonne idée de ce qui est considéré comme un flux de règles normal. Malheureusement, un grand nombre de personnes menstruées n’ont pas eu accès à de l’information ou une éducation de qualité en matière de règles. Il est donc difficile de déterminer ce qu’est un flux menstruel normal.
]]>Si on fait partie des chanceux à qui leurs parents ont tout expliqué, on a une bonne idée de ce qui est considéré comme un flux de règles normal. Malheureusement, un grand nombre de personnes menstruées n’ont pas eu accès à de l’information ou une éducation de qualité en matière de règles. Il est donc difficile de déterminer ce qu’est un flux menstruel normal.
De plus, soyons honnêtes, ce ne sont pas les publicités de tampons sport à la télévision qui nous apprennent grand-chose à ce sujet non plus. Alors, comment déterminer ce qu’est une quantité de sang de menstruation normale versus les règles d’un flux irrégulier ?
Le flux de sang est propre à chaque personne menstruée et est différent d’une personne à l’autre. Il existe tout de même quelques données moyennes pour savoir ce qui est aujourd’hui considéré comme un flux normal. Voici ainsi quelques réponses si vous vous posez des questions sur votre flux de règles.
La durée d’un cycle menstruel varie d’une personne à l’autre. Il est bon de savoir que le cycle menstruel n’est pas seulement la période de menstruation. Il s’agit en fait de la séquence des événements qui préparent l’utérus à la possibilité d’une grossesse tous les mois.
Le cycle commence à la première journée de votre période menstruelle et se termine à la journée qui précède vos prochaines menstruations. En règle générale, cette période a une durée d’environ 28 jours. Cependant, il est possible qu’il varie entre 21 et 35 jours. Voici quelques chiffres à vous rappeler pour déterminer si votre flux de règles est normal.
Les premiers saignements se produisent généralement au début de la puberté, donc aux alentours de 12 ans. Néanmoins, il n’est pas rare de voir des personnes avoir leurs premières règles aussitôt que l’âge de 8 ou 9 ans, et aussi tard que 16 et 17 ans.
Quant à l’âge moyen où le flux de règles cesse, il se situe autour de 50-51 ans. C’est d’ailleurs une absence de menstruations pendant 1 an qui détermine le début de la ménopause. Après cette période, une personne ne peut plus tomber enceinte.
En plus de l’inconfort lié à la perte de sang, les menstruations ont beaucoup d’autres symptômes. Il peut être difficile de déterminer ce qui est normal ou non, alors si vous avez des inquiétudes, n’hésitez pas à discuter avec votre médecin.
Voici quelques symptômes courants qui accompagnent la période de saignements :
Voici quelques situations qui justifient de contacter un médecin.
Le flux de règles est personnel à chaque personne menstruée. Cependant, ces indications représentent la norme. Si vous avez quelques doutes que ce soit sur votre flux menstruel ou éprouvez des douleurs intenses, consultez votre médecin au plus tôt. Mme L’Ovary est fière d’aider les personnes menstruées à mieux vivre et mieux comprendre leur cycle menstruel.
]]>Avant de vous précipiter en pharmacie pour acheter un test de grossesse suite à un retard de vos menstruations, rassurez-vous. L’aménorrhée n’est pas nécessairement signe que vous êtes enceinte. En fait, il existe de nombreuses raisons justifiant l’absence ou un retard dans votre cycle.
Découvrez les principales causes de retard des règles et prenez une grande respiration! Il est possible que « future maman » n’en soit pas la raison.
La majorité des gens vont instantanément penser à la grossesse lorsqu’il y a un retard. C’est une réaction naturelle qui cause malheureusement beaucoup de stress chez les personnes menstruées. Surtout si vous avez un cycle régulier et que vous n’avez pas l’habitude des retards.
Bien que la grossesse puisse être une raison, elle n’est pas la seule. Voici maintenant les 5 raisons possibles derrière l’aménorrhée.
Ah, le stress! La raison pour laquelle certaines personnes grignotent tard en soirée, se ronge les ongles et, vous l’avez deviné, ont des retards dans leurs menstruations.
Le stress peut retarder les menstruations de combien de jours? Tout dépend de votre niveau de stress. Il est bon de noter que le stress a une incidence sur la glande pituitaire qui régularise les hormones stimulant les ovaires.
Un retard de règles dû au stress est difficile à calculer. Il peut s’agir d’un simple retard de 1, 4 ou 7 jours, voire un cycle complet lorsque vous vivez un pic de stress intense. Il est aussi possible que vous viviez des douleurs liées aux menstruations malgré le retard.
L’arrêt des pilules contraceptives est également l’une des causes possibles pouvant causer un retard de vos menstruations. Lorsque vous prenez la pilule contraceptive pendant 21 jours, la muqueuse de l’utérus se stabilise. Lorsque vous cessez, le signal est envoyé à vos ovaires pour déclencher vos menstruations.
Parfois, ce signal peut avoir un délai. Un retard de règles après l’arrêt de la pilule est donc normal. Il est également naturel de constater un retard après la prise d’une pilule du lendemain. Tout comme le stress, celle-ci a un impact sur la glande pituitaire.
Qu’est-ce que la périménopause? Il s’agit de la période transitionnelle entre la fin de vos dernières menstruations et la ménopause. Certaines personnes l’ont plus tôt que d’autres, alors n’hésitez pas à consulter votre médecin si vous avez un retard de vos menstruations et d’autres symptômes.
Une autre raison pour un retard de règles et un test de grossesse négatif est votre état de santé. Si votre poids fluctue ou que vous souffrez de diabète ou d’autres maladies affectant vos hormones, les retards peuvent être normaux. On pense entre autres à la maladie de Celiac ou les pathologies affectant la glande thyroïde.
N’hésitez pas à consulter votre médecin pour tout retard de menstruation de 7 jours dont vous ignorez la cause.
Lorsque vous changez votre routine du sommeil, c’est tout votre corps qui est affecté. Si c’est votre cas, il est possible que vous ayez une aménorrhée dans le mois qui suit ce changement.
Votre cycle menstruel commence dès le premier jour de vos menstruations et se termine la journée avant vos prochaines menstruations. En règle générale, le cycle dure 28 jours mais chaque cycle est unique et cette durée peut varier d’une personne à l’autre.
Par exemple, si vos règles commencent le 2 du mois et que votre prochain cycle débute le 30 dans un même mois, votre cycle est de 28 jours. Calculez donc 28 jours depuis la première journée de vos menstruations pour connaître votre retard.
Si vos règles sont en retard depuis plus de 10 jours, vous pouvez toujours acheter un test de grossesse à faire à la maison. Si votre test est négatif, mais que vous avez toujours un retard de vos menstruations, allez consulter un médecin. Un retard de règles, un test négatif et un ventre gonflé sont peut-être des signes de syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).
Personne n’aime jeter de l’argent par les fenêtres, c’est un fait. Vivre une aménorrhée de temps à autre et gaspiller quelques serviettes hygiéniques jetables, ça passe, mais si ça arrive fréquemment, ça peut rapidement devenir un siphon sur votre portefeuille et votre moral. Découvrez une véritable révolution pour vos menstruations.
Avez-vous déjà considéré vous procurer un kit de culottes menstruelles? Ces produits sont l’idéal pour vos menstruations. De plus en plus de personnes menstruées optent pour la culotte de règles, car elle permet d’économiser sur les produits menstruels et de rester protégée en tout temps. Si vous avez régulièrement des retards de règles, la culotte est une excellente option.
Comme ça, si jamais vos menstruations arrivent en plein milieu d’une réunion au bureau, vous ne serez pas prise de court. Il existe aussi des options avec des serviettes amovibles lavables et des sacs de transports anti-fluides discrets. Plus besoin de jouer au ninja dans les salles de bains communes!
Si vous êtes à la recherche de la culotte idéale pour vous, nous vous invitons à parcourir nos kits pour découvrir celui qui s’adapte le mieux à votre cycle !
]]>Il semblerait que malgré les grands éveils de conscience sur plusieurs sujets fragiles dans nos sociétés, les menstruations restent un tantinet taboues. Que cela ne tiennent : les SexMaitresses sont là pour mettre de la lumière sur ce grand sujet qui mérite certainement plus de gloire que de mépris. Ce trio de 3 femmes brillantes, sexologues, amies et colocs se penchent sur des questions entourant la sexualité et le féminisme.
]]>Il semblerait que malgré les grands éveils de conscience sur plusieurs sujets fragiles dans nos sociétés, les menstruations restent un tantinet taboues. Que cela ne tiennent : les SexMaitresses sont là pour mettre de la lumière sur ce grand sujet qui mérite certainement plus de gloire que de mépris. Ce trio de 3 femmes brillantes, sexologues, amies et colocs se penchent sur des questions entourant la sexualité et le féminisme. Elles partagent généreusement aux curieux.ses leur conversation de salon dans un merveilleux balado disponible ici. Au sujet des menstruations, voici quelques pistes qu’elles nous donnent pour comprendre d’où viennent le dégoût et l’incompréhension face à cette manifestation naturelle du corps féminin.
💡 Cet article est un récapitulatif des évènements mensuels "Table Rouge", organisés par Mme L'Ovary.💡
La Table Rouge est un espace de discussion éducatif, sécuritaire et inclusif pour rassembler et aborder des sujets encore souvent tabous. La parole est entièrement laissée aux experts invités, ainsi qu’à la communauté présente. Ces propos sont le reflet d'opinions et en aucun cas, ne doivent être considérés comme des recommandations médicales.
Chaque jour, 800 millions de personnes ont leurs règles. Pourtant, la menstruation est toujours une honte universelle et le silence est la règle. Les personnes ayant des menstruations en parlent le moins possible et tentent de cacher ce phénomène naturel sans se douter que le silence les prive de leur pouvoir. En effet, la honte ressentie à ce propos et le silence qui en découle nous empêchent d'exiger plus de connaissances, de meilleurs soins, des produits menstruels plus efficaces, des prix plus bas et davantage de recherches à ce sujet.
Mais d’où vient le mépris envers cette chose si naturelle, si saine et nécessaire à la vie? On pourrait commencer nos recherches dans notre quotidien, par le vocabulaire qu’on emploie pour désigner nos règles. Des termes comme “avoir sa maladie de femme”, “avoir ses ragnagna”, “traverser la mer Rouge”, “être dans ses crottes”, “être indisposée ou “avoir le melon qui se fend” peuvent sembler inoffensifs parce qu’on a l’habitude de les entendre, mais ils entretiennent pourtant dans l’inconscient collectif une image négative des menstruations.
Ensuite, on peut retourner quelques siècles en arrière pour trouver des textes dévalorisants envers les règles. Par exemple, celui-ci, issue de la première encyclopédie latine :
« Le contact avec [le sang menstruel] rend le nouveau vin aigre, les récoltes qu'il a touchées deviennent stériles, les germes meurent, les graines des jardins se dessèchent, les fruits des arbres tombent, le tranchant de l'acier et l'éclat de l'ivoire s'émoussent, les ruches d'abeilles meurent, même le bronze et le fer sont aussitôt saisis par la rouille, et une odeur horrible remplit l'air ; goûter [à ce sang] rend les chiens fous et infecte leurs morsures d'un poison incurable ». [traduction libre].
Des propos négatifs concernant les menstruations ont aussi été inscrits dans la bible et par des hommes qui ont marqué l’histoire (Freud, Aristote, Court, etc). Il va sans dire que de telles idées laissent leur marque dans notre inconscient et au fil du temps, l’humain s’est malheureusement fait une image peu flatteuse d’une fonction tout à fait naturelle du corps féminin.
On voit dans les annonces publicitaires des femmes qui travaillent fort à garder leurs vêtements blancs intacts, à l’abris de la saleté de leurs menstruations. C’est plus fort que nous; quand on pense aux règles, on pense à nos draps et nos culottes tachés, on imagine des flaques et de la souillure. Il y a une notion de secret qui s’installe autour de nos règles. On ne doit pas laisser d’odeur ou de tâches. On insiste sur l’hygiène, la propreté et la pureté. Il faut se laver la vulve et le vagin pour éviter les odeurs. C’est gênant. On ne veut surtout par rendre les hommes mal à l’aise ou les confronter à l’aspect impur associé aux menstruations!
Les mots qu’on utilise quotidiennement nous rappellent l’aspect sale et médical associé au sang menstruel : serviette hygiénique, produit sanitaire, etc. Comme si les menstruations étaient un problème à régler ou quelque chose à nettoyer à tout prix. Comme si éviter de laisser paraitre nos règles était une norme de bienséance à respecter, une évidence du savoir vivre.
D’ailleurs, une étude de Breanne Fahs en 2011 nous montre que trois hommes sur dix trouvent que le sang menstruel est dégoûtant et que quatre hommes sur dix pensent que le sexe pendant les règles est inapproprié. Selon cette même étude, une femme sur trois se serait déjà fait refuser le sexe pendant ses règles et près de 6 femmes sur 10 ressentent un inconfort à initier l’acte sexuel pendant cette période du mois. Ces chiffres sont assez révélateurs; il y a bel et bien un malaise profond quant au mélange du sang menstruel et de la sexualité. Ironiquement, la plupart des humains ne clignent par de l’œil en regardant des scènes de violence ensanglantées à la télé, mais trouvent inconcevable que du sang coule naturellement des organes génitaux féminin.
Par où commencer pour replacer les règles à leur juste place dans l’inconscient collectif? D’abord, se souvenir de leur nature sacrée, de la promesse de vie et de création qu’elle porte avec elle. Les menstruations sont un signe de la santé de notre organisme qui produit mois après mois les ovules nécessaires à créer des petits humains. Elles sont aussi une période de grand nettoyage pour les personnes qui sont menstruées; elles emportent avec elles à chaque cycle tout ce qui ne sert plus, autant les résidus physiques qu’émotionnels. C’est une grande chance de pouvoir bénéficier de ce processus de purification et ça vaut la peine de le célébrer!
Ensuite, changer le vocabulaire qu’on utilise pour parler des menstruations est essentiel dans l’optique de modifier les perspectives négatives qu’on entretient inconsciemment à leur sujet. Au lieu de parler de serviette hygiénique ou de culotte sanitaire, on peut plutôt utiliser le mot “menstruelle” à toutes les sauces (serviette menstruelle, culotte menstruelle, etc.). Au lieu de dire qu’on est “dans nos crottes”, on peut simplement employer les vrais mots (ex : je suis menstruée, j’ai mes règles). N’hésitez pas à être radicale à ce propos!
Vous souhaitez voir l’intégralité de notre événement en ligne (et gratuit!) Table Rouge, c'est par ici!
Finalement, le plus important est d’éduquer et de tenir un discours positif autour des menstruations. Parlez-en autour de vous, n’ayez pas peur d’utiliser les vrais termes et de parler de l’expérience de vos règles devant des hommes, des enfants, votre soeur, votre chien. Plus on en parle, plus ça se normalise. Laissez donc des tampons trainer chez vous pour éradiquer le côté secret qui erre autour du phénomène. Si vous en sentez l’appel, intéressez-vous à l’équation sexe + menstruations. Vous découvrirez qu’il y a de nombreux bienfaits à faire l’amour durant cette période du mois (atténuations des douleurs, plus grande lubrification du vagin, sentiment de liberté augmenté, etc.).
Encouragez les initiatives communautaires ou gouvernementales qui se lèvent pour la démocratisation des menstruations. Et surtout, faites preuve de bienveillance envers votre corps et toutes ses fonctions, ne sous-estimez pas la puissance qui se cache dans votre utérus!
Le balado : Les SexMaitresses
Ceci est mon sang, Élise Thiébaut (Livre)
Les règles... Quelle aventure!, Élise Thiébaut (Livre)
The adventures of Toni the tampon, Cass Clemer (Livre à colorier)
Mouvement #SangDéchet de Mme L’Ovary
Campagne Rouge #LaVieEnRouge du RQASF
]]>À l’arrivée des menstruations, une foulée de signes nous montre que le corps se prépare à son temps de saignement. Avec un cocktail d’hormones à l’appui, ça passe parfois par des symptômes moins agréables, comme des tensions et douleurs dans les seins.
]]>À l’arrivée des menstruations, une foulée de signes nous montre que le corps se prépare à son temps de saignement. Avec un cocktail d’hormones à l’appui, ça passe parfois par des symptômes moins agréables, comme des tensions et douleurs dans les seins.
Tu ressens un gonflement, des douleurs ou une hypersensibilité dans la poitrine au moment des menstruations? Mme L’Ovary t’explique comment soulager des seins douloureux et mieux accompagner ces symptômes pendant tes règles !
Les douleurs aux seins, ou mastodynies, peuvent se manifester par une hypersensibilité au toucher, une sensation de lourdeur, des enflements ou des pics de douleurs dans la poitrine. Ils sont souvent caractéristiques de symptômes prémenstruels et se ressentent généralement également dans les deux seins. Ces douleurs peuvent se manifester jusqu’à deux semaines avant le début des règles et s’intensifient progressivement.
Avoir mal aux seins avant ou pendant les règles est souvent une douleur cyclique principalement causée par les changements hormonaux dans le corps.
Pour savoir comment soulager des seins douloureux au moment des règles, commençons par voir leurs sources potentielles.
Bien qu’on ne connaisse pas encore les causes exactes des douleurs aux seins avant les règles, elles peuvent être, entre autres, liées aux éléments suivants :
Comme les seins peuvent enfler avant ou pendant les règles, porter une brassière plus large ou plus confortable aide certaines femmes à soulager les seins douloureux. Cela permet de mieux soutenir la poitrine et évite des pressions ou tensions supplémentaires sur les seins.
Si tu portes des brassières, ou que cela t’aide durant tes règles, nous te suggérons de porter des formats de sports ou de prendre une taille plus grande pour soulager les douleurs.
Pour d’autres femmes, ne plus porter de brassière et privilégier des chandails doux et amples peut-être également une solution. C’est ton corps, à toi de voir ce qui te convient le mieux !
Comme nous l’avons évoqué plus tôt, avoir mal aux seins avant ou pendant les règles peut faire partie du lot des SPM. Pour t’aider à soulager ces symptômes prémenstruels, tu peux changer légèrement ton alimentation lorsqu’ils se manifestent.
Ce qui aide :
Petite astuce : les graines de lin crues aident à diminuer la rétention d’eau avant l’arrivée des règles.
On le sait, le stress peut avoir un impact important sur les menstruations. Et dans le lot d’effets désagréables, le stress peut jouer sur les douleurs aux seins avant ou pendant les règles.
Pour soulager des seins douloureux pendant les menstruations, tu peux donc commencer par faire un point sur ton niveau de stress. La plupart du temps, on s’y habitue tellement qu’on ne réalise même pas qu’il est là !
Pour y remédier, tu peux donc adopter des méthodes de respiration, de relaxation ou de méditation qui t’aideront à te recentrer et retrouver la paix. La clé : revenir au moment présent et dans ton corps. Cela t’aidera à réduire les inflammations et le stress !
Si le stress est particulièrement présent dans ta vie, nous t’invitons aussi à en évaluer la source. C’est aussi le cadeau de nos menstruations ! Elles nous permettent de faire le point sur ce qui ne nous convient plus, et nous laissent le choix de le laisser derrière nous. 🌊
Une série de plantes et de méthodes naturelles se sont avérées efficaces pour soulager les seins douloureux, dont :
D’autres traitements anti-inflammatoires peuvent aider à soulager les seins douloureux. N’hésite pas à consulter un professionnel de la santé à ton écoute pour trouver des remèdes appropriés !
Quand il s’agit de douleurs menstruelles, il n’existe pas de solution unique. La clé est de t’écouter, d’observer ton corps et ses changements et de l’accompagner avec douceur et bienveillance !
Pour comprendre ce qui t’aide à soulager tes seins douloureux, essaie les méthodes qui te parlent et prends des notes régulièrement sur l’évolution des symptômes. Cela te permettra de mieux savoir ce dont tu as besoin, quand et comment.
Avec le temps, tu apprends à mieux te connaître, mieux t’aimer, et vivre un cycle menstruel harmonieux et épanouissant ! ❤️
]]>Encore trop peu comprise, l’endométriose est une pathologie qui touche 6 à 10% des femmes. Souvent vécue par des douleurs sévères au moment des règles, cette maladie peut être invalidante et avoir des conséquences sévères pour certaines femmes.
]]>Encore trop peu comprise, l’endométriose est une pathologie qui touche 6 à 10% des femmes. Souvent vécue par des douleurs sévères au moment des règles, cette maladie peut être invalidante et avoir des conséquences sévères pour certaines femmes.
Pour mieux comprendre cette pathologie mal connue et souvent ignorée, voici quelques explications sur ses symptômes, ses implications et les traitements disponibles.
Tout d’abord, pour savoir ce qu’est l’endométriose, il faut comprendre ce qu’est le tissu endométrial.
L’endomètre est la muqueuse utérine qui se trouve le long de ses parois. Constituée entre chaque période de règles, celle-ci s'épaissit jusqu’au moment de l’ovulation. Si aucune fécondation ne s’est produite, sa partie supérieure se désagrège pour être évacuée, ce qui provoque les règles. À chaque nouveau cycle, l’endomètre se reconstitue.
L’endométriose est une pathologie caractérisée par la présence d’un tissu similaire à l'endomètre à l’extérieur de l’utérus. Il peut se retrouver sur d’autres zones ou organes du corps, généralement dans les organes internes de l’abdomen. Lié au cycle hormonal, le tissu s’adapte au cycle menstruel et atteint plus fréquemment les femmes autour de la trentaine.
Échappant souvent au diagnostic, de nombreuses femmes peuvent souffrir d’endométriose sans le savoir. Cela implique pour certaines de vivre des douleurs sévères, voire invalidantes, qu’elles pensent être normales, par manque de connaissance sur le sujet.
Les femmes atteintes d’endométriose peuvent connaître des effets très variés. Certaines n’ont aucun symptôme, alors que d’autres peuvent en expérimenter tous les jours. De manière générale, on peut retrouver les symptômes suivants :
Certains de ces symptômes peuvent être invalidants et affecter autant le plan physique que psychologique, sur le moyen et long terme. Dans certains cas, l’endométriose peut également mener à l’infertilité. C’est pourquoi un diagnostic, une prise en charge médicale et un soutien émotionnel sont essentiels pour mieux accompagner celles qui en souffrent.
Un dépistage d’endométriose se fait au cours d’un examen gynécologique. On peut tout d’abord la détecter au cours d’une échographie pelvienne ou vaginale lorsqu’il y a des kystes d’endométriose.
Autrement, un diagnostic d’endométriose peut se faire par laparoscopie. Cet examen peut être éventuellement accompagné d’une IRM et échographie.
Le diagnostic de l’endométriose peut prendre jusqu’à 5 ans. Cela est entre autres dû à une grande méconnaissance de la maladie! Touchant directement à l’intimité des femmes, les nombreux tabous autour des menstruations et des différents symptômes peuvent dissuader certaines de consulter un professionnel de la santé.
Généralement, les cas d’endométriose tendent à baisser à partir de 45 ans et disparaissent au moment de la ménopause. Les symptômes peuvent également fortement baisser pendant la grossesse.
Encore mal comprise, il n’existe toujours pas de traitement pour soigner l’endométriose. Elles sont généralement accompagnées par des approches thérapeutiques adaptées à la situation.
Tout d’abord, il est important de soulager les douleurs liées à l’endométriose. L’utilisation d’antidouleurs peut aider les femmes qui vivent des crampes menstruelles importantes. Dans certains cas, les médecins peuvent prescrire un traitement hormonal pour en diminuer les symptômes. Certaines formes d’endométriose peuvent également nécessiter une intervention chirurgicale, selon sa localisation et son implication.
En parallèle, une prise en charge thérapeutique intégrative peut être bénéfique, comprenant :
De plus, une pratique personnelle de sport, de méditation ou de yoga peut aider certaines femmes à mieux vivre avec l’endométriose.
De plus, de récentes observations suggèrent qu’une amélioration globale de la qualité de vie des femmes qui en souffrent semble également être une piste prometteuse!
Affectant près d’une femme sur dix, l’endométriose peut générer de nombreuses souffrances physiques et psychologiques lorsqu’elle n’est pas diagnostiquée, ou comprise par l’entourage. C’est pourquoi nous avons toutes et tous un rôle à jouer dans la sensibilisation autour de cette maladie!
En soutien avec nos sœurs, mères, filles et amies touchées, libérons la parole, et discutons menstruations, sang, douleur et endométriose!
]]>Bon on s’entend, le stress, c’est pas génial. Même s’il est omniprésent dans notre société. Et niveau règles, le stress influence aussi le cycle menstruel! Retard, irrégularité, douleurs ou absence de règles… Il peut affecter le déroulement de ton cycle de différentes manières. Mais comment identifier ces effets et y remédier? Mme L’Ovary te propose un petit guide pour comprendre la relation entre stress et cycle menstruel, et comment diminuer ses impacts.
]]>Bon on s’entend, le stress, c’est pas génial. Même s’il est omniprésent dans notre société. Et niveau règles, le stress influence aussi le cycle menstruel! Retard, irrégularité, douleurs ou absence de règles… Il peut affecter le déroulement de ton cycle de différentes manières. Mais comment identifier ces effets et y remédier? Mme L’Ovary te propose un petit guide pour comprendre la relation entre stress et cycle menstruel, et comment diminuer ses impacts.
Les effets du stress sur le cycle menstruel peuvent prendre différentes formes :
Un stress vécu durant le mois précédent les règles peut avoir pour effet d’augmenter les symptômes ou syndromes prémenstruels (SPM). De plus, le lien entre le stress et les règles douloureuses a également été démontré par différentes études. Faire le point sur le mois précédent et l’état général dans lequel tu étais, peut expliquer des douleurs plus intenses et/ou une sensibilité émotionnelle plus grande. C’est tout à fait normal, et tu peux accueillir cette expression de ton corps et trouver ce qui t’aide à soulager tes crampes menstruelles.
Le stress peut-il retarder les règles? Un stress vécu pendant la phase folliculaire (des premiers jours de règles à l’ovulation) peut engendrer un retard ou une absence d’ovulation. Cela peut donc allonger la longueur du cycle et dans certains cas, affecter la fertilité. Parfois, c’est un cercle vicieux. Plus tu es stressée par le retard, plus tes règles tardent à arriver. Si l’hypothèse grossesse est éloignée : respire, et accepte que ton corps soit en train de vivre les effets du stress encaissé. Cela peut arriver!
Les dérèglements du cycle menstruel (cycles plus longs ou plus courts) sont aussi un effet commun du stress. Il peut aussi être lié à une hygiène de vie perturbée (fatigue, mauvaise alimentation, manque d’activité physique, etc.).
L’impact du stress sur le cycle menstruel peut également être manifesté par des pertes de sang plus ou moins importantes qu’à l’habitude. Cela peut être dû à une insuffisance ovarienne en réponse au stress encaissé par le corps. Il est donc normal d’avoir des règles intenses ou peu abondantes à cause du stress, mais aussi des saignements légers hors des règles.
Comment aborder le stress et les menstruations différemment?
Tout d’abord, pour identifier le lien entre le stress et les règles, tu peux essayer de comprendre la cause de ton stress. Que s'est-il passé dans le ou les mois précédents? Fais le point pour faire le lien! Ensuite, pour diminuer les impacts du stress sur ton cycle menstruel, il faut surtout te faire du bien! Ça passe notamment par :
Si tes symptômes persistent ou que l’impact de ton stress sur ton cycle menstruel t'inquiète, n’hésite surtout pas à consulter un professionnel de la santé! Enfin, rappelle-toi que tout commence par de la douceur et de l’amour pour toi. Tes règles sont le miroir de ton état physique et émotionnel. Un pas à la fois, tu peux apprendre à mieux te connaître, te comprendre et à équilibrer au mieux ton quotidien pour vivre tes règles différemment!
]]>Dans la vie d’une jeune maman, le retour de couche, ou premières menstruations après accouchement, peut susciter de nombreuses interrogations. Combien de temps après l’accouchement les règles reviennent-elles? Que faire si elles tardent à pointer le bout de leur nez? Quelle protection menstruelle privilégier? Vous vous posez des questions sur le retour des règles après accouchement? On répond aujourd’hui à toutes vos questions.
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Savez-vous à quoi vous attendre pendant la période post accouchement? Un enfant, bien évidemment, ça change une vie. Mais au-delà de votre changement de routine et de l’apprivoisement de la vie de parent, il y a aussi beaucoup de choses qui changeront dans votre corps.
Si la grossesse est un long neuf mois avec plein de hauts et de bas émotionnels et physiques, c’est aussi vrai pour la période après l’accouchement. Malheureusement, peu de personnes enceintes reçoivent des informations à ce sujet.
Même si avoir des enfants est un véritable cadeau, il vaut mieux être bien préparé aux mois qui suivront la naissance. Afin de vous aider à mieux vivre les changements après la maternité, nous avons mis sur pied un guide pratique sur ce à quoi vous attendre après la naissance.
Apprenez-en davantage sur la vie post-partum pour bien vous préparer à ces changements. Mme L’Ovary est une entreprise qui a à cœur votre confort physique et votre bien-être psychologique.
Le post-partum, aussi appelé post accouchement, représente la période qui suit l’arrivée de bébé. Il s’agit donc de la période qui vient tout de suite après la maternité. Que vous ayez un accouchement vaginal ou un accouchement par césarienne, vous aurez nécessairement à passer à travers la période post-partum. Certaines personnes définissent cette période comme la période d’adaptation, ou les 40 jours. Il s’agit dans ce cas du retour à la maison et de l’adaptation au bébé et à un nouveau mode de vie.
En ce qui concerne le corps, on estime qu’une personne retrouvera « son corps à peu près comme avant » dans une période variant de 8 à 12 mois. C’est pourquoi on entend parfois « 9 mois pour faire, 9 mois pour défaire ». Psychologiquement, cela peut aller jusqu’à 2 ans pour une rémission complète. Cependant, la longueur de cette période varie d’une personne à l’autre.
Certaines personnes très chanceuses auront un post-partum court et sans trop d’obstacles. D’autres vivront de nombreuses émotions fortes dues à des hormones en déséquilibre. Il est donc difficile d’estimer la moyenne générale de la période post-partum, car celle-ci dépend de plusieurs facteurs.
La grossesse impose de nombreux changements physiques sur les personnes enceintes. Si vous pensez vous en libérer une fois l’accouchement fait, détrompez-vous. Le corps humain vous réserve de bien belles surprises après la naissance.
Découvrez maintenant quelques-uns des symptômes post-partum les plus fréquents.
Il est naturel de saigner après un accouchement. Dans le premier mois suivant la naissance, plusieurs personnes doivent ainsi gérer des saignements, aussi appelés lochies. Ces saignements abondants sont parfois similaires à des menstruations, mais sont légèrement différents. Dans les 2 premières semaines post accouchement, les saignements sont d’une couleur rouge vif et assez abondants. Ils contiennent aussi de petits caillots de sang. Les saignements devraient d’ailleurs s’éclaircir et s’affaiblir après quelques semaines.
Malheureusement, dû au risque d’infections, les saignements ne peuvent être contrôlés à l’aide de serviettes hygiéniques classiques, de cup ou de tampons. Pour les premiers jours et dû à l’abondance du saignement, il est recommandé d’utiliser des culottes jetables et des protections post accouchement spécifiques. Après cela, vous pourrez retrouver votre confort à l’aide d’une culotte menstruelle.
L’épisiotomie est une incision réalisée au niveau du périnée pendant un accouchement. Celle-ci permet d’accélérer la sortie de l’enfant et de préserver les structures musculaires du périnée. L’épisiotomie provoque une déchirure lors de l’accouchement, qui est ensuite suturé par un médecin ou une sage-femme.
Si vous ressentez des douleurs post accouchement au niveau de votre épisiotomie, contactez votre médecin traitant. Il pourra retirer quelques points qui sont souvent responsables des souffrances. Pour les personnes qui ont subi une épisiotomie, il vous faut nettoyer la zone 2 fois par jour avec du savon et de l’eau, puis de sécher en tamponnant pour éviter d’irriter la zone de points.
Plusieurs personnes reportent des difficultés lors des mictions, comme des sensations de brûlure ou un inconfort. Certaines personnes ont également des fuites urinaires. Rassurez-vous, ces problèmes sont passagers et disparaîtront au fil des jours.
La production de lait maternel cause parfois des contractions utérines lors de l’allaitement. Si ces douleurs sont incommodantes, n’hésitez pas à discuter avec votre médecin pour trouver des soins de santé adaptés.
La constipation est une crainte populaire chez les personnes en période post-partum. Rassurez-vous, si vous buvez de l’eau ou consommer de l’eau riche en magnésium, il n’y a peu de risque que vos points de suture craquent.
Les changements post accouchements ne sont pas seulement physiques. Découvrez les impacts psychologiques qui apparaissent parfois après la naissance de bébé.
Les changements hormonaux et la fatigue sont les causes principales derrière le baby blues. Durant cette période de déprime passagère, n’hésitez pas à demander plus de soutien à votre entourage et à prendre soin de vous.
Environ 2 personnes sur 10 reçoivent un diagnostic de dépression postnatale. La principale différence entre le baby blues et la dépression post-partum est que cette dernière dure beaucoup plus longtemps. On commence à parler de dépression post accouchement lorsque les symptômes s’étendent sur plus de 2 semaines.
N’hésitez pas à demander du soutien post-partum si vous ressentez l’un ou plusieurs de ces symptômes:
Votre corps a travaillé sans relâche pendant 9 mois pour créer un petit être vivant. Donnez le temps à votre corps de se reposer en allant chercher l’aide dont vous avez besoin pour prendre soin de vous.
Si la grossesse n’est pas une étape facile, la période post accouchement ne l’est pas non plus. Heureusement, il existe de nombreuses solutions pour élever votre niveau de confort et retrouver votre paix d’esprit plus rapidement.
Mme L’Ovary est fière de pouvoir vous accompagner dans cette nouvelle étape de votre vie en vous proposant des produits adaptés à votre réalité et vos besoins en matière de confort physique et psychologique. Si vous avez besoin d’aide pour choisir le kit de culottes menstruelles parfait pour bien gérer la période post-partum, nous contacter. Nous sommes là pour vous aider à vous sentir confortable dans votre corps et à mieux gérer vos pertes sanguines après l’accouchement.
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La période de questions est commencée! C'est le moment de rentrer dans le croustillant du sujet! Avant de lire ceci, je te conseille plus que jamais de lire la 1re Partie - Mes premières menstruations, qui t’explique de façon très colorée ce que sont les premières menstruations!
]]>La période de questions est commencée! C'est le moment de rentrer dans le croustillant du sujet! Avant de lire ceci, je te conseille plus que jamais de lire la 1re Partie - Mes premières menstruations, qui t’explique de façon très colorée ce que sont les premières menstruations!
Tout d’abord tu sentiras un liquide chaud dans ta culotte. Voici les sensations les plus communes avant et pendant les écoulements:
Trucs et astuces : pour atténuer les maux de ventre et de dos, fais-toi une tisane au gingembre! Instructions : infuser dans une théière 1 cuillère à thé de gingembre, 1 cuillère à thé de miel et 1 cuillère à thé jus de citron. Si les maux sont tenaces, l’ibuprofène pourra te soulager.
Tu perdras entre 2 à 3 cuillères à table de sang durant tes règles.
Les premières menstruations sont généralement brunâtres et deviennent rouges au fur et à mesure que les jours avancent. La texture est assez visqueuse et tu pourras également voir quelques grumeaux.
Tu veux savoir quelque chose de fou? Certaines femmes peuvent contrôler leurs menstruations! Oui, oui! Tu as bien lu! Quand elles ont leurs règles, elles se retiennent et choisissent quand relâcher leur flux de la même façon que tu te retiens pour faire pipi! On appelle ça le flux instinctif libre, clique sur le lien pour en savoir plus!
Tous les mois, ton utérus gorge ses parois de sang pour accueillir un œuf fécondé. Ce sont ces parois qui se désagrègent et deviennent ton flux menstruel. Il contiendra :
Suis-je normale? C’est normal de voir de petits caillots de sang. Par contre, s’il y a plus de 10 caillots et s’ils sont plus gros que 1 cm, tu devrais en parler avec un gynécologue.
La génétique influence principalement l’âge des menstruations, mais également les habitudes de vie, la nutrition et l’environnement.
Ce qui fait que les menstruations commencent tôt :
Ce qui fait que les menstruations commencent plus tard :
L’important, en fin de compte, c’est d’avoir une bonne hygiène de vie : faire de l’exercice régulièrement, dormir bien et suffisamment, avoir une nutrition variée remplie, entre autres, de fruits et de légumes.
(En d’autres mots, est-ce que je coule comme une champlure pendant 7 jours?)
Non, ton flux est plutôt intermittent et l’intensité variera selon si tu es active physiquement ou si tu es au début ou à la fin de ta semaine. De plus, certaines femmes vont avoir un flux menstruel plus abondant la nuit que le jour!
Non! C’est de la magie, le corps est si bien fait! Si tu te baignes, si tu prends un bain ou une douche, ton flux arrêtera. Mais attention! Il recommencera aussitôt sortie!
La réponse courte : oui c’est possible, si les deux partenaires sont à l’aise! La réponse longue et sympathique se trouve dans l'article Sexe, amour et menstruations, un ménage à trois heureux.
Oui, comme on l’a vu dans l’article précédent, l’œuf est libéré plusieurs jours avant les menstruations donc si tu fais l’amour à ce moment et que tu as tes premières règles par la suite, il y a des chances que tu tombes enceinte. Il faut te protéger en tout temps!
Oui! C’est possible. Alors, protège-toi!
Du jour 1 du cycle (qui commence le premier jour des menstruations) compte jusqu’au jour 10. Ta « fenêtre » de fertilité sera entre le jour 10 et le jour 16 de ton cycle.
Pourquoi? Parce que les spermatozoïdes peuvent se cacher dans les parois de l’utérus et survivre 4 jours les coquins*! C’est même pas une joke! En plus, l’œuf (l’ovule) peut survivre jusqu’à 2 jours. Donc c’est pour ça que ta période fertile est d’environ 6 jours!
**Selon la source, la durée de vie des spermatozoïdes varie entre 4 et 5 jours.
Oui pour toutes ces réponses!
Les premiers cycles sont normalement irréguliers, alors ce n’est pas possible de prévoir, mais après plusieurs mois, tu peux savoir approximativement quand elles commenceront.
Voici comment :
Certaines personnes sont mal à l’aise avec le sujet, ça dépend de chacun. Mais quand tu y penses, les menstruations font partie de la vie de TOUTES les femmes! 50% des humains sur terre sont menstrués, tu te rends compte?
Il n’y a donc rien de plus normal que de poser des questions ou de partager des anecdotes avec ses amis ou sa famille!
Au début, il est plus facile d’utiliser des protections « externes » comme des serviettes hygiéniques qui se collent ou se clippent sur ta culotte. Bien sûr, il y a aussi les culottes menstruelles! Selon le modèle, tu devras changer soit la serviette amovible ou la culotte au complet.
Si tu es à l’aise et que tu souhaites essayer les protections à l’intérieur du vagin, le tampon et la coupe menstruelle sont les plus utilisés. Mais pas de stress, ça peut attendre!
Ton bien-être et celui de l’environnement sont super importants, c’est pour ces raisons que beaucoup de femmes optent pour des protections lavables/réutilisables.
Elles sont plus écologiques, moins chères à long terme et comme elles ne contiennent pas d’éléments chimiques, elles sont meilleures pour la santé.
Savais-tu que? Les tampons font partie des 5 objets de plastiques les plus retrouvés dans les océans! De plus, les serviettes sanitaires peuvent prendre jusqu’à 400 ans pour se décomposer!
L'impact écologique des menstruations est un enjeu important, informe-toi sur le sujet!
Voici les types de protections réutilisables :
Pour connaître les points positifs et négatifs de chacune des options, voici l'article Solutions pour des menstruations Zéro Déchet.
Il peut y avoir une certaine odeur! C’est pour ça que tu devras prendre une douche, bien laver tes parties génitales avec du savon au moins une fois par jour et changer tes protections féminines régulièrement.
Montagnes russes d’émotions tu dis! Tu te rends compte que l’adolescence est une période de grands changements dans ta vie et dans ton corps?
D’abord, il y a un festival d’hormones qui font la fête dans ton intérieur. Ensuite, il y a ton cerveau qui entreprend de grandes rénovations pour atteindre la maturité, particulièrement dans la zone liée aux émotions!
Donc, c’est tout à fait normal d’avoir des sautes d’humeur inexplicables.
Tu te sens vraiment irritée ou dépassée par les événements?
N’hésite jamais à te confier à des amis, à une matante cool ou à un prof!
Si tu ne sais pas comment gérer une situation, contacte Tel-jeunes, ils sont super outillés pour t’écouter et t’aider.
Appart d’attendre gentiment, il n’y a pas grand-chose à faire pour te préparer sauf :
La puberté est une foire d’émotions, un carnaval de changements dans ton corps, mais tout ça c’est un court moment de transition pour te transformer en femme!
Le mot clef est temporaire. Ce n’est qu’un passage, un simple clin d’œil dans ta vie. Il te faut accepter ces changements sans les juger ou essayer de les contrôler.
Quand tu trouves ça difficile d’accepter ton corps qui change, fais une liste mentale de ce que tu aimes chez toi au lieu de « focuser » sur ce qui n’est pas à ton goût.
Il faut aussi que tu te rappelles que la majorité des photos des femmes que tu vois sur les réseaux sociaux ne sont pas réelles. Ce qui est réel, ce sont les 5672 filtres, les 3 h de Photoshop, les 32 cm de maquillage et les 11 256 photos manquées qui se cachent derrière ce masque de « perfection ».
Ne perds pas ton temps à te comparer. Tu vois, moi mon truc quand je me sens moche, c’est de regarder des vidéos de chatons surpris. Ça m’apporte beaucoup plus de joie... ????
Je sais que les menstruations, c’est pas juste des licornes et de la crème glacée. C’est aussi échapper sa coupe menstruelle pleine sur le plancher d’une toilette publique, tacher les draps fleuris de sa tante Maryse ou « perdre » son tampon dans son vagin.
Mais somme toute, le cycle menstruel, c’est quand même vraiment fou quand tu y penses : ça te donne le pouvoir de créer la vie si tu le souhaites. C’est définitivement une étape à célébrer dans ta vie de femme.
Un petit pas pour toi, un grand pas pour l’humanité.
Sources et autres lectures délicieuses:
]]>La peur ressentie à l’idée d’insérer quoi que ce soit dans son vagin.L’impression d’avoir le vagin « cadenassé ».La sensation d’avoir un vagin « trop petit » pour accueillir quoi que ce soit.La crispation qui se manifeste à chaque fois qu’un objet (pénis, spéculum, coupe menstruelle, doigt) s’approche de son vagin.
]]>Cet article a été rédigé en collaboration avec Monica Gatse, du blog jeguerisduvaginisme.com. Il s'agit d'un témoignage personnel, d'un chemin de guérison propre à Monica. Note au lecteur : il est fait mention d'agressions vécues par l'auteur.
La peur ressentie à l’idée d’insérer quoi que ce soit dans son vagin.
L’impression d’avoir le vagin « cadenassé ».
La sensation d’avoir un vagin « trop petit » pour accueillir quoi que ce soit.
La crispation qui se manifeste à chaque fois qu’un objet (pénis, spéculum, coupe menstruelle, doigt) s’approche de son vagin.
C’est ça, le vaginisme. (Et non, ça n’a pas de lien avec la vaginite!)
J’ai souffert d’un vaginisme primaire et total il y a deux ans et j’ai mis pratiquement un an avant de prendre ma guérison en main. Aujourd’hui, je suis guérie et je tiens à vous partager mon expérience de guérison.
Si ce mot vous est totalement inconnu, sachez que le vaginisme est un trouble sexuel qui se caractérise par la contraction involontaire des muscles du périnée* (muscles qui entourent le vagin) rendant la pénétration douloureuse, voire impossible.
*périnée : ensemble de muscles en forme de hamac qui se situe entre l’anus et les parties génitales. Son rôle consiste à soutenir la vessie , le rectum, l’anus et le vagin.
Il existe deux formes de vaginisme qui dépendent du moment d’apparition :
Il existe également deux autres formes de vaginisme qui dépendent de l’intensité :
Le vaginisme est un trouble sexuel qui présente des symptômes caractéristiques qui sont :
Pour la plupart des personnes souffrant de vaginisme, la pénétration peut être perçue comme un véritable danger. Elle est souvent associée à la douleur, au sang (dans le cas où il y a des rapports douloureux et/ou une première fois douloureuse). Elle peut aussi être vécue comme une véritable intrusion dans l’intimité (ça peut être le cas lorsque la personne a subi des violences sexuelles telles qu’une agression sexuelle).
Lorsque la peur de la pénétration se manifeste, le cerveau va envoyer des signaux au vagin, qui par conséquent, va se contracter de manière réflexe, empêchant ainsi la pénétration.
C’est là que le second symptôme entre en jeu : la contraction réflexe du périnée. La personne souffrant de vaginisme ne peut contrôler cette contraction, puisqu’elle est totalement involontaire.
Cette contraction est très difficile à vivre car elle provoque des douleurs intenses au moment de la pénétration:
« Coups de couteau »
« Lame de rasoir »
« Impression d’être déchirée de l’intérieur ».
En ce qui me concerne, mon vaginisme a été déclenché suite aux abus sexuels subis durant mon enfance. Mon cerveau avait associé la pénétration - et de manière plus générale, l’introduction d’objets dans mon vagin - à une intrusion.
D’autre part, la méconnaissance que j’avais de mon sexe a aussi joué un rôle; je m’imaginais avoir un vagin « trop petit » et « trop rigide » pour accueillir quoi que ce soit. Je pensais que mon vagin allait se « déchirer » si j’essayais d’y introduire un objet. Cette impression s’est renforcée lors de ma première fois : j’avais eu très mal et j’avais saigné.
Ce n’est que durant mon parcours de guérison que j’ai compris que c’était en fait la contraction de mon vagin qui me donnait cette impression.
Bien sûr, chaque personne a sa propre histoire et il existe plusieurs causes de vaginisme comme :
Un.e gynécologue peut poser le diagnostic du vaginisme, après avoir écarté toutes les pistes physiques (infections, hymen trop épais etc…). En France, il y a également la possibilité de consulter une sage-femme libérale, qui est aussi habilitée à poser le diagnostic et effectuer un suivi gynécologique. Cela a été mon cas et elle a fait preuve de beaucoup de douceur et de bienveillance à mon égard.
N.B. Pour les personnes habitant en France, vous pouvez retrouver un annuaire répertoriant toutes les sages-femmes libérales. Pour les personnes habitant au Québec, les sages-femmes font généralement un suivi uniquement durant les grossesses. Il est donc conseillé de se tourner vers un médecin pour obtenir un diagnostic.
Le vaginisme étant un trouble sexuel à la fois psychologique et physique, de mon point de vue, il est important d’adopter une approche pluridisciplinaire et holistique.
Durant mon processus de guérison psychologique, j'ai consulté les spécialistes suivants:
N.B: L’hypnothérapie peut réveiller d’anciens traumatismes. Ne consultez un thérapeute que si vous en avez envie et que vous vous sentez prêt.e.
Elle est la créatrice d’une méthode de guérison qui aide les personnes souffrant de vaginisme à s’en sortir.
Pour traiter l’aspect physique du vaginisme, j’avais :
N.B: Pour les personnes résidant au Québec, il y a les options de se tourner vers un.e sexologue, un.e médecin ou bien un.e ostéopathe, selon vos besoins personnels.
Vous pouvez vous procurer des dilatateurs vaginaux en ligne. Je vous recommande deux marques : Velvi et Vagiwell.
Les dilatateurs Velvi sont en plastique et les dilatateurs Vagiwell sont en silicone. Libre à vous de choisir la matière qui vous convient le mieux!️
___
Ce fut un plaisir pour moi de rédiger cet article. J’espère qu’il vous permettra de prendre conscience que vous n’êtes pas seul.e.s dans votre parcours de guérison! ❤
M️onica.
]]>Cet article s’adresse directement aux jeunes dans la fleur de l’âge, il vise à leur faire découvrir toute la magie des femmes et des premières menstruations! Offrez-leur le savoir en cadeau, merci de partager!
]]>Cet article s'adresse directement aux jeunes dans la fleur de l'âge, il vise à leur faire découvrir toute la magie des femmes et des premières menstruations! Offrez-leur le savoir en cadeau, merci de partager!
Il y a rien de plus gênant qu’un prof d’école qui te parle de puberté… sauf peut-être faire une présentation devant toute la classe avec le zip de pantalon dézippé (alias la fly ouverte) et du brocoli entre les dents.
Crois-moi, je me souviens très bien de cette journée d’école où ma professeure Maria, qui avait environ 101 ans, nous avait donné un cours vite fait sur le sujet. Le sentiment de vouloir me sauver en courant m’avait plus marqué que ce qu’elle essayait de nous apprendre.
Un adulte maladroit qui nous parle de poils, de boutons, de fluides et de tous les autres changements malaisants, ça n’aide pas la situation.
Mais que veux-tu, il faut quand même tu saches ce qui se passe dans TON corps!
Dans l’article qui suit, tu trouveras réponse à toutes tes questions sur les menstruations, aussi bizarres soient-elles. *Et ce, sans que tu t’endormes sur des mots plats comme : endocrinien ou ménarche!
J’t’avertis là! Je vais te dire les vraies affaires avec les vrais mots et sans passer par 1001 chemins!
Tes menstruations arriveront environ 2 ans après les premiers signes de ta puberté, juste après une grande poussée de croissance.
C’est de la faute à qui la puberté? À ton cerveau. Plus précisément à ton hypothalamus. C’est lui le chef d’orchestre des hormones qui sèmeront la cacophonie dans ton corps pour une bonne cause : te transformer en adulte!
Voici les signes de la puberté:
1- Le renflement des mamelons et la couleur de ceux-ci : ils deviendront plus sombres.
2- Peu après l’apparition de la poitrine, il y aura celle des poils pubiens qui, petit à petit, deviendront plus épais et couvriront la zone pubienne.
3- Viennent ensuite quelques petits cadeaux (facultatifs) dont on se passerait volontiers : acné, peau huileuse, odeurs sous les aisselles.
4- Enfin, la forme du corps se féminise : les hanches s’élargissent et la taille s’affine, comme un sablier.
5- Dernier détail : environ un an avant les menstruations, tu pourras observer un liquide jaunâtre dans tes petites culottes.
L’âge moyen des premières menstruations est entre 12-13 ans, mais c’est également possible de les avoir aussi tôt que 8-9 ans ou aussi tard que 15-16 ans.
Savais-tu que… depuis les années 50, les premières menstruations arrivent plus tard! Pourquoi? À cause de l’augmentation de l’obésité, des changements dans la nutrition, et plein d’autres facteurs incluant les contaminants environnementaux.
Ça sert à quoi des menstruations ? Ça sert à faire des enfants! Oui, chaque mois ton corps se prépare à faire un bébé dans ton ventre! C’est quand même fou!
Un cycle menstruel c’est : 4 phases bien distinctes*, comme si ton corps passait par les 4 saisons à l'intérieur d'un même mois!
Durée du cycle: 21 à 35 jours environ.*
*Suis-je normale? Mon cycle est parfois plus long que 35 jours. Oui tu es normale, les premières années sont souvent irrégulières. Certaines femmes restent irrégulières tout au long de leur vie.
Je te présente ton système reproducteur : c’est là que se tient la majorité des activités.
Ton système reproducteur se retrouve ici, dans ton bas ventre:
Ce qui se passe dans ton corps : c’est le moment où un cocktail d'hormones entre en action pour que ton corps prépare un p’tit œuf (alias l'ovocyte). La préparation de l’œuf aura commencé le premier jour des menstruations et se terminera à l’ovulation.
Durant cette phase, les parois de ton utérus (endomètre) s’épaississent pour accueillir ton petit œuf s’il est fécondé!
En gros, c’est comme si ton utérus était une chambre de bébé et que tous les mois, il refaisait son décor en déposant une épaisse tapisserie sur ses murs (endomètre) pour se préparer à accueillir ton futur enfant!
Ce que tu ressens : Ton niveau d’énergie est dans le tapis, tu te sens indépendante et forte. Si c’est dans tes plans, ça serait le bon moment pour monter l’Everest ou sinon inviter tes amies pour faire une vidéo Tiktok!
Savais-tu que? La première année que tu auras tes menstruations, ton corps produira environ 2 petits œufs (ovocyte) pendant 10 cycles. Quand tu seras adulte, tu en produira 9 pendant 10 cycles.
2. Phase ovulatoire : alias Le « Méchant party »!
Ce qui se passe dans ton corps : Ton hypothalamus (tu te souviens du chef d'orchestre dans ton cerveau?) envoie le message aux ovaires de faire sortir le petit oeuf de l'ovaire. (L'oeuf, anciennement appelé ovocyte, il répond maintenant au nom d'ovule, il change souvent de nom le p’tit maudit!)
Il est attrapé par la trompe de Fallope et se dirige tout doucement vers l'utérus!
Les trompes de Fallope sont comme de longs corridors menant à la chambre de bébé (l’utérus). Tout en gambadant le long du corridor, l’œuf saupoudre ici et là des hormones (dont la fameuse progestérone!)
En même temps, ton corps libérera un petit liquide blanchâtre que tu pourras voir dans tes culottes.
Savais-tu que? Le petit liquide blanc qui s’écoule du vagin et que tu peux voir dans ta culotte s’appelle glaire cervicale. C’est normal d’en avoir! Tout au long de ton cycle, il changera légèrement de texture et de couleur selon la phase de ton cycle! Il sert à aider les spermatozoïdes à se rendre à l’ovule pendant l’ovulation ou à empêcher ceux-ci de s’y rendre plus tard dans le cycle.
Ce que tu ressens : certaines personnes ressentent un petit pincement dans le bas ventre à gauche ou à droite! Tu surfes encore sur une vague d’énergie, tu veux commencer plein de projets, voir tes amis, faire la fête! Profites-en!
3. Phase lutéale : alias La grasse matinée coconing!
Ce qui se passe dans ton corps : Des petits cils bien doux aident ton œuf à descendre vers l'utérus (la chambre de bébé).
En même temps, ton corps finalise les dernières préparations de la chambre pour la rendre bien douillette à l'arrivée du futur bébé!
Si l'oeuf n’est pas fécondé, il se désagrège et arrête de produire des hormones. C’est cela qui donnera le signal à ton endomètre (alias la tapisserie de ton utérus) de déverser son contenu, ce qui deviendra ton flux menstruel. Et voilà le cycle qui recommence : tu es menstruée!
Ce que tu ressens : des maux de ventre, de cœur, de dos et de tête, une sensibilité des seins. Tu vois peut-être apparaître de l’acné et tu te sens ballonnée. Il existe plus d’une centaine de symptômes différents qui varient d’un cycle à l’autre et d’une personne à l’autre.
C’est un moment de repos après la « grande fête ». Ton énergie redescend doucement. Tu peux te sentir plus irritable et sensible. Certaines personnes profitent de cette période pour écrire un journal, pour se recentrer sur elles-mêmes ou s’exprimer à travers l’art.
4. Les menstruations : alias Le Grand Déversement
Ce qui se passe dans ton corps : le début de tes menstruations consiste au jour 1 de ton cycle! Les parois de ton utérus se défont et sortent par ton vagin, c’est ça ton flux menstruel.
Ce que tu ressens : c’est la période où ton sang s’écoule de ton vagin et où tu expérimentes une marée d’émotions. Donc c’est super normal d’avoir peu d’énergie, de se sentir un peu boubou, ballonnée et d’avoir mal au ventre ou au dos.
Pourquoi ne pas en profiter pour rester à la maison, bien relax, dans ton bain avec de la mousse jusqu’aux oreilles et une petite tisane au gingembre à la main?
Voici un court vidéo qui résume bien ce qui se passe tout au long du cycle menstruel!
J’ai demandé à quelques amies de me parler de leurs premières menstruations! Voici comment ça s’est passé pour elles :
« C’était le matin dans les toilettes du bateau de ma famille. Les toilettes de bateaux étant ce qu’elles sont (miniatures,) je baisse mes bobettes, m’assois sur la petite toilette en plastique quand je remarque que ma culotte est imbibée de sang!
Je suis stressée, j’ai chaud, la cabine semble encore plus étroite qu’à l’habitude. J’appelle ma mère, mais elle ne répond pas…. Mon père arrive! Je lui ordonne d’aller chercher maman au plus vite! Quand elle arrive avec son sourire rassurant et ses yeux doux, elle me donne une serviette hygiénique. Je lui fais jurer de ne dire à personne que j’ai mes menstruations, je suis beaucoup trop gênée!
Un peu plus tard quand je me trempe les pieds dans l’eau, je vois ma grande sœur et ses amies sur l’autre bateau ricaner, se chuchoter des secrets en me regardant. Je me suis sentie tellement trahie! » - Geneviève
« J’étais dans mon cours de géo dans la classe au dernier étage au bout du corridor quand j’ai senti quelque chose de chaud dans mes culottes. Tout de suite je suis allée aux toilettes. Il n’y avait pas beaucoup de sang, juste un peu de « spotting ». Je savais ce que ça impliquait, ma mère m’avait expliqué maladroitement la sexualité, mais je ne comprenais pas vraiment ce que ça impliquait.
J’ai mis mon premier tampon quand j’étais en secondaire 2! J’étais au chalet de la famille d’une de mes amies et je voulais me baigner. Alors sa mère m’a expliqué comment le mettre, l’angle, et tout! » – Mélissa
Sources et autres lectures délicieuses:
]]>Il t’arrive peut-être de subir des douleurs au ventre au début, milieu, ou à la fin de tes règles. À ce moment-là, la seule chose que tu as envie de faire, c’est de te recroqueviller en petite boule dans ton lit.
]]>Il t’arrive peut-être de subir des douleurs au ventre au début, milieu, ou à la fin de tes règles. À ce moment-là, la seule chose que tu as envie de faire, c’est de te recroqueviller en petite boule dans ton lit. On te comprend. C’est pour cette raison qu’on te suggère quelques petits conseils pour savoir comment soulager les crampes menstruelles!
Les crampes menstruelles, ou dysménorrhées peuvent être causées par les prostaglandines. Ces dernières sont des substances qui provoquent des contractions utérines et qui facilitent l’expulsion du sang de l’utérus. Ce sont souvent ces contractions qui provoquent les douleurs.
Les dysménorrhées peuvent être primaires, ou secondaires. Dans le second cas, elles peuvent être causées par des troubles gynécologiques tels que l’endométriose et doivent être surveillées par un médecin.
Même si les crampes menstruelles peuvent être très douloureuses, de nombreux petits “trucs” peuvent t’aider à les soulager! Voici ceux qui marchent le mieux pour nous.
Ce n’est pas la première chose que l’on souhaite faire quand on souffre de crampes menstruelles, mais sache que le mouvement permet d’oxygéner le corps et de calmer les douleurs. Évidemment, ce n’est pas tous les sports qui sont recommandés. On ne te dit pas de jouer au hockey ou de courir le marathon... Choisis plutôt une activité quotidienne comme du yoga, ou va marcher à ton rythme durant 30 à 45 minutes! Petit conseil à pratiquer au quotidien, la respiration est la clé pour se reconnecter avec son corps et vivre à 100% en harmonie avec ce qu’il s’y passe!
La chaleur est très efficace pour soulager les règles douloureuses. Nous suggérons donc de prendre un bain chaud ou d’appliquer une compresse chaude sur ton abdomen pendant les pics de douleur! Sache que pour certaines femmes, le froid est plus efficace pour calmer la douleur des règles. Si c’est ton cas, essaye d’appliquer une poche de glace.
Tu as probablement envie de te gâter lorsque tu souffres de crampes menstruelles. Il faut cependant éviter les mauvaises graisses ainsi que les aliments trop salés et trop gras qui peuvent aggraver tes douleurs. Privilégie plutôt les fruits et légumes, particulièrement ceux qui sont riches en magnésium, potassium, calcium et vitamine E.
Et pour les amatrices de café, ou de boissons avec théine ou caféine, nous déconseillons ces petites habitudes pendant les règles! Elles ont la fâcheuse tendance d’accentuer les crampes menstruelles. C’est aussi l’occasion de faire une petite pause bénéfique pour notre métabolisme!
Il existe une panoplie de plantes médicinales qui s’avèrent efficaces pour soulager les douleurs de ton cycle menstruel! Certaines d’entre elles comme la valériane peuvent agir comme antispasmodique. D’autres, comme le gingembre, agissent comme anti-inflammatoire.
La camomille, le framboisier, l’achillée millefeuille et bien d’autres plantes peuvent être efficace pour soulager les douleurs menstruelles. À essayer en infusion, gemmothérapie (la médecine des bourgeons), ou toute autre préparation qui fait du bien à ton corps.
Enfin, sache que nous sommes toutes différentes et que chaque femme réagit différemment aux mêmes plantes médicinales. Si tu en essayes pour la première fois, n’hésite pas à consulter un ou une herboriste!
Dans le cas de douleurs chroniques persistantes, nous te conseillons de t’offrir des séances thérapeutiques ou de bien-être! Quelle que soit la forme qui te convient, t’accorder un moment pour toi dans cette période du mois t’aidera à vivre tes règles différemment. Après tout, le corps a travaillé fort tout le reste du mois, pourquoi ne pas écouter son invitation à se reposer?
L’acupuncture peut également être efficace soulager les crampes menstruelles. Cette médecine chinoise ancestrale travaille sur les méridiens du corps afin de le rééquilibrer, et de stimuler les zones en besoin. Une de ses principales fonctions est de soulager la douleur à court et à long terme.
Enfin, pour t’aider à soulager tes crampes menstruelles, finis les produits menstruels toxiques! Mme L’Ovary te propose une nouvelle manière de vivre ton cycle, pour des règles en confort et en respect de l’environnement! Découvre nos gammes de produits menstruels zéro déchet :
En plus d’être confortables, nos protections hygiéniques sont fiables et faites avec amour au Québec!
Toute l’équipe de Mme L’Ovary te souhaite des menstruations tout en douceur et en union avec ton corps!
La St-Valentin approche, ce moment plutôt chocolaté, relativement dispendieux, où les chairs, l’amour et la passion se rencontrent inévitablement sous les draps!
]]>La St-Valentin approche, ce moment plutôt chocolaté, relativement dispendieux, où les chairs, l’amour et la passion se rencontrent inévitablement sous les draps!
Qu’en est-il lorsque les menstruations se pointent au rendez-vous? Est-ce que toi + moi + mes menstrues = une équation qui fait un heureux ménage? On va le découvrir ensemble!
Attention! Le sang vous rebute? Vous pouvez difficilement regarder une scène de Kill Bill jusqu’à la fin sans faiblir? Alors cet article n’est pas pour vous. Bien qu’hyper intéressant, éducatif et pertinent, il traite de sujets sang-sibles qui peuvent offenser.
La réponse n’est pas noire sur rouge. Elle dépend de plusieurs facteurs personnels à chacun comme :
Dans tous les cas, le mot d’ordre est de se respecter et de respecter les inconforts de son ou sa partenaire.
1) Les relations sexuelles et la masturbation soulageraient les douleurs et le stress! Oui, oui! Les endorphines sécrétées agissent comme de puissants antidouleurs.
2) Le sang peut agir comme un lubrifiant naturel… Pas besoin d’en dire plus, je crois que vous avez assez d’imagination.
On va régler ça tout de suite. Non, le sang menstruel n’est pas toxique ou néfaste pour la santé.
Cela dit, il est vrai que les risques d’infections transmises sexuellement sont un peu plus élevés à cause du sang et des lésions utérines qu’occasionnent les menstruations.
Considérez le condom comme votre meilleur ami.
Oui! Malgré que les chances soient faibles, elles sont toujours présentes.
Pourquoi? Parce que parfois, certains spermatozoïdes plus têtus peuvent se cacher dans les cavités et survivre jusqu’à l’ovulation!
Celle-ci a normalement lieu au 14e jour du cycle (soit environ une semaine après les menstruations), mais pour une personne avec un cycle plus court ou irrégulier, les chances de procréation augmentent!
Donc oui, un rapport sexuel non protégé pendant les règles peut engendrer une grossesse!
Encore une fois, considérez le condom comme votre meilleur ami!
1) Parlez-en avec votre partenaire de façon ouverte, honnête, sans jugement ni pression.
Respecter vos limites et celles de votre coéquipier de chambre à coucher est essentiel pour avoir une sexualité positive et épanouie!
2) Préparez votre terrain de jeux! Consommez votre amour dans un lieu propice. Par exemple, en camping, sans accès à l’eau, dans un sac de couchage humide plein d’épines de sapin n’est PAS un lieu propice.
Privilégiez plutôt le lit, étalez quelques serviettes pour éviter de reteindre votre literie (préférablement de couleur foncée). Des débarbouillettes humides peuvent aussi être pertinentes.
Cela dit, la douche et le bain sont aussi des options intéressantes comme le sang cesse de s’écouler!
3) Évidemment, retirez l’intrus (tampon ou coupe menstruelle), s’il y a lieu. Lancer votre partenaire dans une chasse au trésor à l’intérieur de votre vagin pendant une aventure moite et nocturne est un tue-l’amour. Croyez-moi.
4) Faites preuve d’imagination! Est-ce que la pénétration vaginale est la seule option? Il est possible de vous masturber ensemble, d’expérimenter le sexe anal ou de pratiquer le frottis en gardant vos vêtements!
Saviez-vous que? Grâce à un nouveau petit gadget, avoir des relations sexuelles bien propres durant les menstruations est maintenant possible! Flex de son prénom, il ressemble à un petit dôme, se place à l’entrée du col de l’utérus, au bout du tunnel vaginal et se garde jusqu’à 12 h d'affilée.
Il est en vente seulement aux États-Unis et au Royaume-Uni. Cependant, son côté jetable le rend moins intéressant écologiquement parlant.
Une chroniqueuse d’Urbania, ancienne travailleuse du sexe, raconte qu’un jour, un homme est entré dans le bar où elle travaillait à la recherche d’une femme menstruée pour assouvir son désir.
Le client a mentionné, avoir toujours été attiré par le sang menstruel et particulièrement par son odeur. La peur de se faire juger étant bien présente, il n’avait jamais eu le courage de partager son secret avec sa femme.
Se tourner vers les travailleuses du sexe était la seule façon pour lui de vivre sa sexualité pleinement et de consumer son amour des menstruations.
Il va sans dire que ce fut une première expérience particulièrement étrange pour l’ancienne travailleuse du sexe.
De son côté, « Éric » [un nom fictif], 32 ans, a bien voulu partager ses préférences sexuelles avec une journaliste de Vice. Il est fasciné par la complexité du corps de la femme et par le pouvoir qu’a le cycle menstruel d’engendrer la vie. Les menstruations sont, pour lui, l’essence de la féminité et leur odeur, une véritable drogue! Ce nectar rouge et le désordre occasionné par celui-ci durant ces ébats l’enivre. Selon lui, tout ça fait partie des règles du jeu et contribue à son plaisir!
De plus, il nous apprend qu’il existe des sites web qui vendent des serviettes sanitaires et culottes utilisées pour satisfaire les adeptes.
Pour ces passionnés de la sève de la vie, l’expression jamais deux sang trois prend tout son sens!
Sexualité et menstruations font-elles bon ménage? Certainement. Chaque couple a une approche et des limites différentes! L’important est de prioriser le plaisir et le respect tout en se protégeant. Amen!
Quand l’amour appelle, le sexe arrive au galop! Vous êtes maintenant équipés pour passer une belle St-Valentin, et ce, peu importe à quel moment de votre cycle vous vous trouvez.